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J’ai découvert les topinambours comme beaucoup de gens j’imagine, quand ce légume ancien est revenu à la mode sur les cartes des restaurants et ensuite sur les étals. J’aime beaucoup les légumes "dits racines" comme le navet, le celeri-rave, la betterave, le panais, les crosnes, etc. Le seul que je n’aime pas trop est le radis sauf tout jeune et fraichement cueilli mais comme je le mange avec du beurre et du pain, c’est pas terrible. Quand je trouve de beaux topinambours, je me précipite pour préparer une soupe, un purée ou une crème que je congèle en partie. C’est un légume très fin, avec un goût d’artichaut dit-on (il faudrait que je regoûte des artichauts que je n’aimais pas petite!). Ce légume adore le croquant des fruits secs pour l’accompagner comme des noisettes ou amandes. En cherchant une nouvelle recette avec des topinambours, j'ai lu cette recette de Michel Troisgros qu’il a crée pour la Ligue contre le cancer. Elle est parfaite, rapide et peut être, aussi bien chic que classique sur la table. La version d’origine est avec des amandes. Je n’en avais pas, j’ai mis des noisettes. Il l’a sert avec une crème fouettée, j’ai fait l’impasse, mais pour un diner chic pourquoi pas. Crème de topinambours, fourme et noisettes adaptée d'une recette de Michel Troisgros Ingrédients pour 6 personnes : - 1 kg de topinambours - 1 litre de lait - 10 cl de crème fleurette - 200 g de fourme d’Ambert - 50 g d'amandes effilées (noisettes pour moi) - 1/2 citron jaune - sel, poivre du moulin Epluchez les topinambours et rincez-les; mettez-les dans une casserole, ajoutez le lait, salez légèrement et faites-les cuire à petits bouillons pendant 30 minutes. Ensuite, mixez-les en détendant peu à peu avec le liquide de cuisson, jusqu'à obtention de la consistance idéale d'une soupe ou d'une crème, puis passez à la passoire fine. Goûtez et rectifiez l'assaisonnement. Ce que je n’ai pas fait : Montez la crème fermement, assaisonnez-la de jus de citron, de sel et de poivre, et gardez-la au froid. Détaillez la fourme d’Ambert en fin copeaux. En prévoir 2 par assiette. Faites dorer les amandes au four doux (thermostat 6). Ou les noisettes cassées en éclats. Versez la soupe dans les assiettes, parsemez avec les amandes ou noisettes et les copeaux de fourme. Mettez la crème fouettée bien froide à part pour ceux qui veulent rajouter de la fraicheur à leur soupe. Déliceux et rapide comme toutes les soupes. Hier, je suis allée rendre visite à la boutique de M. Hermé. Il y avait bien 6 mois que je n’y étais allée mais étant dans le quartier, l’occasion fait le larron. Cela m’a permis de goûter aux nouveaux macarons : marron et thé matcha (super bons), pamplemousse confit et wasabi (top), chocolat Pure origine Mexique (dément pour les amateurs de chocolat), caramel beurre salé (un classique mais ceux de ladurée sont meilleurs), noisette et truffe blanche (inimitables). J’ai testé aussi l’Arabella : chocolat, banane et fruits de la passion avec de gros morceaux de gingembre confit (délicieux mais trop de gingembre confit selon moi) et le Désiré : crème citron et fraises des bois sur sable breton (un peu plat). Enfin si vous êtes dans le quartier de Saint-Sulpice, je vous conseille ausssi le salon de thé de la Maison de la Chine, collé à la boutique Shanghai tang. Dépaysement garanti.
Source: veryeasykitchen.blogspot.comConnaissez-vous Bobo de merde (comme dirait l'ami Bruno , bobo à vélo s'il en est ;-) ? Bobo de merde , c'est un blog pas si ancien, un peu comme s'il avait toujours été là, bien vu et bien pensé ; il nous parle du monde merveilleux des bobos, où le branché se confond avec le bon goût, où le name dropping fait de l'effet à peu de frais, où l'on est créatif ou on n'est juste pas, où la caricature ne tue pas, où la conviction n'a d'égal que l'irrésolution congénitale. J'adore. Bobo de merde, c'est aussi l'apogée du doux entre-soi, du bobo refoulé à l'exhi-bobo. On y flâne, on y glane quelques bons mots, une chanson, une petite citation, et puis on se marre devant les bobocast. C'est là que sonne la petite alerte égocentrée : et toi, t'en penses quoi ? Qui suis-je ? Où vais-je ? Où dégoterai-je ma burrata di bufala tout à l'heure ? A ces questions existentielles, une seule voie de réponse : c'est parti pour un petit quart d'heure d'auto-bobocasting. *** Je vis entre Londres et Paris. A Londres, j'habite dans Marylebone, so sweet. A Paris, je suis dans le 3ème, rue de Bretagne, carreau du Temple, enfin tu vois quoi. A Londres, je vais au farmer's market, à la Fromagerie et chez Natural Kitchen pour la boucherie et ses amazing Londoners - ouais je suis flexitarienne aussi ouais. Bon, il faut bien avouer que les rosbifs n'ont pas choppé le truc pour le pain, du coup, c'est soit Poilâne chez Waitrose, soit home made. Ouais, l'entretien du levain, c'est une organisation. A Paris, une bonne grosse tranche du pain des amis avec une giclée d'huile de Cédric Casanova, ça me redonne le sourire (parce que, tu vois, entre un taxi rageux et une caissière acariâtre, on peut aisément le perdre). Accompagnée d'une pincée d'alfalfa quand même (ben ouais, c'est la semaine detox quand même hein). Plus tard, on se retrouve avec les potes à l'Experimental, London ou Paris, you choose. Ou bien au Purl ? Je suis abonnée à Wired uk, je trimballe de dernier bouquin de François Simon ( une perle, soit dit en passant) dans le panier de mon vélo, je vais m'acheter une petite robe chez Vanessa Bruno et une chemise chez Kooples pour l'amoureux, Je vais dégotter des chaîses Eames et des USM qui iront teeelllement bien sur le nouveau parquet en chêne blanchi ; ouais pour notre nouveau bureau dans le 20ème, à côté du Mama Shelter. Attends, deux secondes, on m'appelle. Ouiiiii ? yes on se fait un déj chez Bob ('s kitchen) ? ou (tartes) Kluger ? Comment ça t'es dans le 15ème ? mon vélo a pas le droit d'aller jusque là, sorry. Bon ben on se retrouve à I love Bidoche alors. Ou bien ce week end chez Septime ? Ah nan pas ce week end j'peux pas je vais aux cadoles ! Les cadoles des Troisgros, la campagne so trendy ? Peut-être, mais c'est simplement un petit paradis. Deux ans après , la même sensation suprême de plénitude absolue. La beauté des lieux, l'accueil délicieux, les nourritures divines. Les mots sont bien dérisoires ... Alors, juste quelques images (en mode Hipstamatic - on est bobo ou on ne l'est pas) *** La Coline du Colombier 71340 Iguerande Auberge : +33 3 85 84 07 24 Gîtes et cadoles : +33 6 03 58 30 45 [email protected]
Source: tronchedecake.blogspot.comVu comme ça on dirait un tartare de bœuf et son œuf ou encore de la cervelle (que je regrette de n'avoir pas fait pour Halloween d'ailleurs...). Et bien non, c'est ici un très savoureux et crémeux risotto à la betterave (et son beurre blanc). Une délicieuse recette de Michel Troisgros . LA RECETTE DU RISOTTO A LA BETTERAVE : La liste des courses : 4 betteraves cuites 10cl de vin blanc sec 1 échalote ciselée 60g de beurre frais 1 litre d'eau minérale 1 tablette de bouillon de légumes 1 oignon haché 200g de riz canaroli (rond à risotto) 20g de parmesan sel, poivre Peler la betterave et la passer à la centrifugeuse pour récupérer le jus (personnellement j'ai trouvé que cela faisait vraiment trop peu alors j'ai aussi ajouté quelques bonnes cuillères de pulpe bien fine récupérée dans le bol de la centrifugeuse. Dans une petite casserole, verser la vin et le faire réduire avec l'échalote. Baisser le feu, ajouter 50g de beurre en plusieurs fois en fouettant. Assaisonner. Verser quelques gouttes de vin. Réserver. Dans une autre casserole, porter à ébullition l'eau et le bouillon de légumes. Dans une sauteuse, faire revenir l'oignon dans 10g de beurre. Verser le riz. Mouiller avec deux louches de bouillon et baisser le feu pour laisser gentiment bouillonner. Laisser cuire environ 15 minutes en arrosant de bouillon régulièrement. Lorsque tout est absorbé, ajouter peu à peu le jus de betterave. Incorporer le parmesan et la moitié du beurre blanc. Assaisonner. Servir avec le reste de beurre blanc.
Source: dismamanonmangequoi.blogspot.comMe baladant à la Fnac ce weekend, j'ai vu que Michalak avait sorti un dernier livre. Je n'ai pas encore craqué à ce jour, vous si ? Comment est-il ? Quoiqu'il en soit j'ai eu envie de ressortir " Les desserts qui me font craquer ", et mon dévolu s'est jeté sur cette brioche dont il explique avoir obtenu la recette par ses cousins germains Michel et Marie-Pierre Troisgros . En grande fan je me devais d'essayer. Niveau préparation pas plus facile que ça si vous avez un robot mixeur muni d'une lame ! Ingrédients : 190g de farine 4g de sel fin 30g de sucre semoule 10g de levure fraiche 13cL de lait 3,5cL d'huile d'olive (il explique que l'on peut aussi utiliser une bonne huile parfumée style noisette, criton, truffes noires...) 1 oeuf 50g de sucre en grains 25g de sésame Préparation : Dans la cuve du mixeur muni d'une lame, mettre la farine, le sel, le sucre, la levure préalablement dissoute dans le lait tiède et l'huile. On mixe le tout 2 min. On étale une feuille plastique sur le plan de travail, on verse la pâte dessus et on laisse lever pendant 1h ! Ensuite rabattre la feuille plastique sur la boule et hop au frigo pour une nouvelle heure. Détailler la pâte en tronçons de 35g et les disposer dans des moules en silicone. Laisser lever encore 1 heure environ jusqu'à ce que la pâte double de volume (j'ai laissé une nuit!) à température ambiante. Battre l'oeuf en omelette et en badigeonner les brioches. Saupoudrer de sucre en grains et de sésame puis enfourner dans un four préchauffer à 180°C pendant 15min. Démouler tant que c'est encore tiède puis ... Bon appétit !
Source: siropgrenadine.blogspot.comIl y a quelques semaine j'ai été invité avec plein d'autres auteurs culinaire à Roanne au salon Savoirs et Saveurs. Le soir, nous avons été invités à diner chez Troisgros, au Grand Couvert, un restaurant magnifique en pleine campagne. Comme vous vous en doutez déjà, il y avait des pommes dauphine et cela faisait vraiment longtemps que je n'en avais pas mangées... J'ai donc eu envie d'en refaire en arrivant à la maison et voilà !! Je vous propose la recette. Un délice avec une viande juste saisie, des épinards à la crème et un bon verre de vin rouge... Recette des pommes dauphine: Pâte à choux: -75ml d'eau -75ml de lait -150ml d'œufs (il faut un volume pour que la pâte à choux réussisse! cela fait environ 3 œufs) -85g de farine -65g de beurre demi-sel -5g de sel Purée: -200g de chair de pommes de terre cuite -25g de beurre demi-sel Faites cuire vos pommes de terre à la vapeur. Épluchez-les et passez-les au presse-purée ou écrasez-les soigneusement à la fourchette. Vous devez obtenir une purée assez lisse. Pesez-en 200g et mettez les dans une casserole dans les 25g de beurre demi-sel. Faites chauffer sur feu modéré pendant 5 minutes pour l'assécher un peu. Réservez cette purée et préparez la pâte à choux. Mettez le lait, l'eau, le beurre demi-sel et le sel dans une casserole. Portez à ébullition sur feu doux. Ajoutez la farine d'un coup hors du feu. Mélangez bien (même assez vivement!!) puis remettez sur feu doux pendant 1 minute afin d'assécher la pâte. Il faut mélanger constamment. La pâte va se détacher du fond de la casserole. Versez la pâte dans un bol. Ajoutez les 150ml d'œufs battus petit à petit sur la pâte. Mélangez bien avant d'ajouter le reste des œufs. Mélangez de façon énergique pour homogénéiser le tout. Ajoutez la purée et mélangez de nouveau. Faites chauffer une casserole d'huile. Quand l'huile est assez chaude, prélevez une cuillerée à café de pâte et faites-la tomber en vous aidant d'une deuxième cuillère. Faites frire les pommes dauphine jusqu'à ce qu'elles se colorent bien. Mettez-les au fur et à mesure sur du papier absorbant. Dégustez-les encore bien croustillantes avec une viande et des épinards à la crème par exemple... Pour les recettes inédites contenues dans mon premier livre, c'est par ici:
Source: lesrecettesdebernard.blogspot.comMobilis in Mobile, tel le Nautilus (mythique véhicule du cap'taine Nemo) continuons, en immersion, l'exploration de notre belle Wallonie, direction Soheit-Tinlot, une maison en pierres au coeur du Condroz, le Coq aux Champs. Invitation au voyage immobile, certes, mais qu'importe, ce qui compte c'est de trouver la touche "pause" qui te permet de suspendre le cours des choses. V iens, je t'emmène . . . Choux rave / saumon / cristalline. Complètement fan de cette fine et délicate mise en bouche. Le Coq aux Champs, pour nous, n'est pas une découverte. Nous avons eu l'occasion plusieurs fois de savourer la cuisine de Christophe Pauly et de le voir évoluer, depuis notre première visite (en 2009, j'ai compté sur mes doigts) dont j'ai encore en mémoire la langoustine de Guilvenec et un pigeonneau de Racan en deux services . . . Le souvenir, pour moi c'est un signe qui ne trompe pas, quand tes papilles frétillent, que c'est comme gravé en toi. Il est évident qu'il y a mille tables ou tu te sens bien, ou tu vis un beau moment de convivialité, mais serais-tu capable, même 3 jours plus tard, de te souvenir de ce que tu y as mangé ? Bien sur les attentes, références et valeurs évoluent, mais c'est là que tu reconnais le génie d'un grand chef, il sait écouter et se remettre en question pour se renouveler sans cesse. Butternut / mousse de speck. J'affectionne tout particulièrement ce type de mise en bouche à base de purée riche et onctueuse, ça te renvoie à l’âge des culottes courtes. Cristalline de cèpe et foie gras Le Chef au premier abord est posé, discret, et pourtant une étoile au Michelin et un 17/20 au Gault & Millau aurait pu lui monter à la tête, mais non. En vrai tu découvres réellement ce mec quand il est dans ses murs, là où est ce qui compte pour lui, sa famille, sa cuisine et sa très jeune équipe qu'il surnomme affectueusement "les p'tis gars". Perfectionniste jusqu'au moindre détail, son crédo tient en une seule ligne, l’excellence des produits. Chaque "ingrédient" est sélectionné, gouté et décortiqué avec minutie avant de pouvoir passer en cuisine. Noix de St Jacques Rôties / Chou-fleur / Spéculoos / Beurre noisette-xérès (avant la sauce) La cuisine, parlons-en, ni porte ni vitre entre elle et la salle, elle est ouverte "pour de vrai", légèrement en contrebas, un peu comme un petit théâtre en représentation permanente où chaque p'ti gars à sa place, son rôle, c'est plaisant, ça bouge, ça vit, . . . en fonction des convives, de la lumière, du temps, acteurs et/ou spectateurs, libre circulation, échanges et partages, pas de limites. Cabillaud / Trompette de la mort / Bouillon de coques au vin jaune / Haddock fumé (avant la sauce). Équilibre parfait pour cette association forte, j'ai adoré Ce qui m'a le plus marqué lors de ce repas : la puissance des sauces. C'est surprenant, maîtrisé, couillu, aucune fausses notes, un acte volontaire du chef qui veut que tout se recentre, pas de fioritures, pas de décors inutile, aller à l'essentiel, au goût, à la gourmandise. Les assiettes arrivent à table dressées avec art et minutie, la sauce longuement réduite, bien chaude, est versée devant le convive, les parfums qui s'en dégagent accentues l'excitation des sens, les yeux s'émerveillent, l'odorat s'enthousiasme, les mains pourraient applaudir, mais non, elles tiennent déjà les couverts et plongent rapidement vers ce généreux et évident objet du désir . . . dans tous les yeux on voit se refléter cette note de bien-être total, de réconfort, d'abandon. Le pain fait partie de ce rituel, d'une texture aérée et spongieuse il est préparé pour inviter à consciencieusement saucer les assiettes, on ne s'est pas privé . . . . Bordel k'sè bon !! Chevreuil, choux rouge / sureau et oignons grelots infusés au sapin et baies de genévrier (avant la sauce) - cuisson impeccable et, de nouveau, quelle sauce, une caresse pour les papilles et une incroyable longueur en bouche. Je saluerais aussi la parfaite maitrise de la pomme de terre soufflée (si tu t'es déjà essayé à cette technique tu sais à quel point le résultat peut être aléatoire, respect) Après le chevreuil le chef viens vers nous : "Goutez-moi ça je viens juste de terminer la préparation d'un Lièvre à la Royale". Sortie d'un vieux grimoire, Christophe à choisi de perpétuer la recette apprise lors de sa formation chez Troisgros (***) à Roanne. La méthode dite "du sénateur Couteaux" préconise de mijoter longuement le lièvre avant de l'effilocher et de le servir nappé d'une sauce liée au sang. Un petit bol, une grande cuillère, on plonge, une chair tendre et moelleuse, une sauce corsée toute en puissance, c'est exceptionnel. Le bonheur d’une bonne table, le plaisir simple de prendre le temps, c'est goûtu, intemporel, convivial, magnifique. Côté vins, Catherine Jarbinet propose des accords en parfaite harmonie avec mes goûts. Retiens son nom car, depuis le départ de Dimitri, il aura fallu attendre l'arrivée de cette souriante et pétillante sommelière pour me réconcilier avec le choix des crus !! Le service assuré par Claude est impeccable, attentionné et fluide, pas de manières empesées, ambiance décontractée, j'aime. Chocolat / Crème brûlée / Noisette / Passion Les belles surprises continuent avec les desserts qui, ici, ne sont pas les parents pauvres du menu. Christophe les nomme "Ma cuisine sucrée", il explique que le dessert à l'assiette permet de se lâcher car il est servi directement et ne doit pas supporter de transport. Ça permet d'utiliser des techniques de cuisinier (et non de pâtissier). En résulte un parfait mariage de textures et de températures, de crèmes très peu collées, onctueuses, c'est délicat et gourmand, on en lécherait sans retenue le fond des assiettes. Oseille – Fromage blanc – Pomme granny - Simple, pur et frais, coup de coeur, je m'en pourlèche encore les babines au souvenir. Chariot de mignardises - Bonbon violette - Cake aux pommes à partager, dont mon homme aurait adoré chiper le reste ;-) En résumé un menu surprenant, savoureux, équilibré et cohérent. La maitrise des cuissons, associations et assaisonnements, évidement, mais surtout la subtile magie du temps suspendu . . . Christophe, Catherine(s), Claude, les p'tis gars, ... Merci :-)
Source: pourquoi-pas-isa.blogspot.comC'est un peu ma marotte du moment : cuisiner des produits du Limousin. Cette fois, un peu au hasard d'une rencontre, je me suis attaquée au Cul noir limousin . Non, je n'ai pas perdu toute retenue dans mon langage... C'est tout simplement le nom d'une race de porc du sud de la Haute-Vienne qui après avoir été proche de la disparition est en train de revenir doucement sur le devant de la scène (même les grands chefs comme Pierre Troisgros vantent ses qualités gustatives). Petit retour sur ce cochon dans lequel tout est vraiment bon. Il a été délaissé pendant des années pour ce qui fait toute sa renommée à l'heure actuelle : c'est un petit porc qui fait beaucoup de gras (donc pas très rentable pour les industriels). Élevé en plein air, il se nourrit notamment de châtaignes (autre symbole de la région) ce qui participe grandement à son goût. La production étant limitée, il est souvent difficile de trouver la viande à l'état brut (vous trouverez beaucoup plus facilement du jambon ou des pâtés) et son prix - même directement chez le producteur - reste très élevé. Mais je vous assure que le jeu en vaut la chandelle et que ça n'a rien à voir avec la viande de porc que l'on trouve habituellement. Ici, la viande est accompagnée d'une purée assez simple mais savoureuse : des choux-fleurs et de la tome (presque un aligot ;-) Bon dimanche à tous :-) Porc Cul Noir et Purée de Choux-Fleur à la Tome (pour 2 personnes) 2 belles côtes de porc Cul-noir limousin 1 CS d'huile d'olive Poivre Sel Pour la purée de choux-fleur : 400 g de choux fleur (environ la moitié d'un gros) 1 grosse pomme de terre (environ 120 g) 100 g de tome fraîche 20 g de beurre Préparer la purée. Laver la pomme de terre, l'éplucher et la découper en gros cubes. Laver le choux-fleur et le détailler en petits bouquets. Faire bouillir une grande quantité d'eau. Lorsqu'elle arrive à ébullition, saler et y plonger la pomme de terre et le choux-fleur. Laisser cuire une bonne quinzaine de minutes, jusqu'à ce que les légumes deviennent tendres. Égoutter les légumes, les réduire en purée et ajouter la tome coupée en dés en mélangeant bien afin qu'elle fonde. Remettre la casserole contenant la purée sur le feu et ajouter le beurre tout en mélangeant jusqu'à ce que la purée devienne homogène. Tenir au chaud. Préparer les côtes de porc. Les sortir du réfrigérateur quelques minutes avant de les cuire. Saler et poivrer la viande de chaque côté. Faire chauffer à feu vif une poêle anti-adhésive. Mettre un peu d'huile d'olive dans le fond et saisir les côtes de porc 5 minutes d'un côté puis 5 minutes de l'autre. Baisser le feu et couvrir la poêle d'un couvercle afin que la viande reste la plus tendre possible. Servir les côtes de porc avec la purée et le jus de viande.
Source: petite-cuilliere-et-charentaise.blogspot.comEn ce jour de rentrée, j'ai essayé tant bien que mal de coller au thème ;-) Aaah, le saumon à l'oseille de la cantine... Ou plutôt devrais-je dire "beurk" le saumon à l'oseille de la cantine (pour moi en tout cas). Il a hanté mes cauchemars gustatifs pendant des années, même après avoir arrêté le fréquenter la cantine. Puis un jour, en piquant dans le plat de mon voisin au restaurant - mauvaise habitude qui me poursuit, mais que contrairement à certains , j'accepte très bien en retour - j'ai finalement découvert ce que pouvait être le saumon à l'oseille. Un plat très simple, aux goûts francs et avec un côté presque acidulé. Dans mon souvenir d'enfant, le plat était surtout amer et je pense que c'est cet aspect qui me déplaisait principalement, au delà de mon refus systématique de manger du poisson. Et en regardant un peu ce qui se tramait dans les livres de cuisines, j'ai découvert que c'est la trop longue cuisson de l'oseille qui renforce ce côté amer à l'extrême. Donc en suivant les grands principes des frères de la Maison Troisgros qui sont à l'origine la recette, j'ai décidé de faire mon premier saumon à l'oseille. Et franchement, c'est bien meilleur qu'à la cantine ;-) Bonne rentrée à tous :-) Saumon à l'oseille (pour 4 personnes) 4 pavés de saumon 200 g d’oseille 1 petite échalote 1/2 verre de vin blanc 3 grosses CS de crème fraîche 30 g de beurre 1 CS d'huile d'olive Une pincée de noix de muscade fraîchement râpée Sel, poivre Laver l'oseille à l'eau claire. L'équeuter et retirer la partie dure au centre de la feuille. Dans une poêle, faire revenir à feu doux l'échalote émincée finement dans le beurre. Lorsqu'elle devient translucide, ajouter le vin blanc et laisser réduire pendant une petite dizaine de minute. Ajouter l'oseille découpée en lanières grossières ainsi que la crème fraîche puis laisser cuire doucement 5 à 7 minutes. Rectifier l’assaisonnement, râper un peu de noix de muscade sur la crème, mélanger et réserver. Retirer les grosses arrêtes du saumon. Saler et poivrer les pavés et les mettre à cuire dans une poêle bien chaude avec un peu d'huile d'olive. Les faire cuire entre 10 et 15 minutes (en fonction de l'épaisseur) en les retournant à mi-cuisson. Dans des assiettes, répartir la sauce à l'oseille puis poser par dessus les pavés de saumon. Servir immédiatement.
Source: petite-cuilliere-et-charentaise.blogspot.comDes mélanges de saveurs détonnant pour ce velouté que j'ai voulu tester ce soir ! Dans la recette de Mr TROISGROS il s'agit d'un velouté à la crème fleurette, d'une écume de crème sur le dessus, des amandes effilées et de la fourme d'ambert émiettée. J'ai cuit mon velouté au bouillon de légumes, pour l'écumer ensuite avec de crème citronnée. Pour 2 tasses de velouté : - 250 g de topinambours - 1 l de bouillon de légumes - un filet de jus de citron, - 1 c à s de crème légère - une pincée de poudre d'amande ou amandes effilées - 30 g de forme d'Ambert émiettée Préparation : * éplucher et couper les légumes en morceaux * les mettre à cuire 40 mn dans le bouillon, saler et poivrer * mixer le velouté * fouetter la crème avec le jus de citron pour former une écume * dresser le velouté, l'écumer, les amandes et la fourme. C'est doux avec de la puissance, très bon !
Source: ligneetplaisir.blogspot.comIl arrive que l'année de bep se termine. Il arrive que l'examen soit passé ( pratique : tarte aux pommes : OK, brioche nanterre : OK, entremets bavaroise : OK ; théorie : décrire avec foisonnement de détails le processus ô combien complexe du lavage de mains en bonne et due forme : OK) Il arrive que les vacances arrivent. Une semaine, jours comptés pour profiter, déguster, se reposer, se laisser aller. Pour commencer, on pouvait difficilement mieux faire : trois jours à la Colline du Colombier , blottis dans une des trois cadoles de Michel et Marie-Pierre Troisgros, sur les hauteurs d'Iguerande, à quinzaine de kilomètres de Roanne. Une cadole, comme une niche sur la nature, dans la nature du pays Charollais, une petite maison sur pilotis, de bois, de laine et de toile. Une cabane (très) améliorée, en somme. Après des heures de route, de sommeil et d'engourdissement, nous arrivons au panneau : Colline du Colombier. Elles sont là devant nous, plus ahurissantes encore que nous en avions rêvé, perchées à flan de colline, imposantes d'élégance et d'épure. J'entre, excitée comme une puce, mais soudain la nature du lieu devient envahissante ; la chambre est une son alcôve tissée de cordage, délicatement éclairée par deux hublots, d'où l'on aperçoit les deux autres cadoles sans jamais être en vis-à-vis. La sensation d'être protégé, d'être bien, de retrouver un cocon fœtal, un sein. Le sentiment est si fort que l'émotion me submerge littéralement. Hors du commun, hors du monde et hors du temps, c'est un écrin originel. Notre premier réflexe et notre première envie est de retirer nos chaussures, d'entrer en contact avec le lieu, de ressentir le bois. Le premier soir, nous vivons un merveilleux orage, abrités sur la terrasse. Nous resterons là trois jours, rythmé par des nuits de sommeil profond, des champs d'oiseau, des balades sur les chemin, des siestes réparatrices , des panier garnis du petit-déjeuner : cakes moelleux, confitures maison, pain craquant, fruits frais et colorés, jus de fruit exceptionnels. Michel et Marie-Pierre Troigros font plus qu'offrir un gîte moderne et confortable, ils créent un lieu unique, bien loin d'une certaine nostalgie campagnarde, un refuge en harmonie avec l'environnement et fidèle à leur univers de simplicité, alliant art, architecture, design et respect des lieux, restés dans leur jus. Au Grand Couvert, l'immense pièce qui abritait le bétail a été a peine retouchée pour se faire auberge. La pierre et le bois se mêlent au béton, d'immense lustres en verre structurent la hauteur. On s'attable devant une cuisine d'esprit campagne, des omelettes, des salades fraîches et vives, des viandes exquises ; on se délecte de meringues on ne peut plus sexy avec leur forme de sein et leur petite noisette, fragiles et délicates, à la coque à peine séchée et au cœur onctueux. Tout comme les cakes du petit-déjeuner, les nourritures sont dépouillées et essentielles, simplement faites avec passion et amour ; et parsemées des herbes qui poussent dans le jardin : menthe poivrée, thym citron, absynthe, sauge ... Sur le barbecue aux sarments de vigne, notre côte de bœuf (1 kilo ...) est éventée avec soin et attention par Cédric, le jeune chef venu du Central, l'annexe bistrot de Roanne. Les serveuses et cuisiniers ont d'ailleurs tous le sourire aux lèvres, comme portés par l'atmosphère paisible des lieux. On serait restés encore un peu dans ce petit paradis, à rêvasser, lire, dormir, manger, vivre ... Alors on reviendra se ressourcer, on reviendra s'échapper dans ce lieu fait exclusivement pour les amoureux. On reviendra, on viendra même de plus loin : de Londres, où je pars m'installer prochainement. Mais c'est une autre histoire. Quelques autres photos, nourriture des yeux ... La Colline du Colombier 71340 Iguerande 03 85 84 07 24 www.troisgros.fr
Source: tronchedecake.blogspot.comEcrit et réalisé par Very Easy Kitchen Je voulais faire un dessert un peut « hot » pour clôturer l’hiver et commencer à célébrer le printemps. Les premières fraises sont sur les étals et j’avoue déjà avoir craqué. Ce dessert est un assemblage (pas de cuisson ou préparation longue) mais il vous faudra impérativement des meringues suisses et de la crème double de Gruyères (canton de Fribourg). Vous en trouverez chez les très bons crémiers et quelques épiceries fines. Sur Annecy on en trouve chez Pierre Gay MOF fromager et aussi chez O’Terra. Les meringues suisses de Gruyères sont très légères et aérées. Elles sont divines avec de la crème double de la même région qui doit contenir au minimum 50% de matières grasses. Malgré la simplicité de ce dessert, ce sont ces deux ingrédients qui en font autant la délicatesse que la gourmandise. La recette est de César Troisgros, digne héritier de la dynastie. Vous pouvez bien sûr la déguster avec d’autres fruits et sans alcool (avec des framboises ce dessert est une merveille). Impossible de trouver des oranges sanguines sur le marché, j’ai donc pris une orange navel et j’ai rajouté pour un esprit encore plus brésilien, une belle mangue. Je vous donne la recette telle qu’elle a été imaginée par César. Meringue passionnée de César Troisgros Pour 4 personnes 4 meringues suisses de Gruyères 1 pot de crème double de Gruyères 1 orange sanguine 2 fruits de la passion 1 pouce de gingembre 1 citron vert De la cachaça Pelez l’orange à vif et coupez-la en tranches fines. Taillez le gingembre en brunoise.Cassez grossièrement les meringues dans deux coupelles avec le dos d’une cuillère. Déposez sur chacune 1 cuillère de crème fraîche, parsemez de gingembre et recouvrez avec les tranches d’orange. Coupez les fruits de la passion en deux. Déposez la pulpe sur les tranches d’orange. Terminez avec un trait de cachaça et parsemez de zeste de citron
Source: veryeasykitchen.blogspot.comVoici une recette d'un chef triplement étoilé Michelin que même nous sommes capables de préparer. Cette omelette pourrait figurer sur un menu de Pâques. En plus elle est très économique et antigaspi car on peut utiliser 2 blancs d'œuf qu'on a conservés d'une autre recette au congélateur. Si vous voulez la présenter comme le Chef César Troisgros commencez par mariner les légumes. Ingrédients pour 2 personnes: 2 jaunes d’œufs 4 blancs d’œufs 20 g de farine 150 g de lait 20 g de beurre 150 g fourme d'Ambert Pour la garniture : 2 oignons de printemps 3 radis quelques fleurs comestibles (en option) Préparation : Préchauffer le four à 180° Dans une casserole, mettre du lait et du beurre, puis porter le tout à ébullition Séparer les blancs et les jaunes d’œufs Ajouter un peu de farine aux jaunes d’œufs puis ajouter le mélange de lait et de beurre et fouetter le tout Mettre cette préparation sur le feu, continuer à battre le mélange jusqu’à épaississement de celui-ci Monter les blancs en neige Incorporer délicatement les blancs en neige aux œufs et mélanger doucement Démarrer la cuisson de la préparation dans une poêle beurrée jusqu'à ce que le fond soit doré Enfourner ensuite à 180° pendant environ 3 minutes pour sécher les dessus de l'omelette Laisser reposer l’omelette dans la poêle pendant 4 minutes Mettre le Fourme d'Ambert sur une moitié de l'omelette, puis la plier Pour la garniture : Couper radis en 4, saler, laisser 10 minutes puis rincer Nettoyer les oignons de printemps Mariner les légumes au moins 1 heure dans vinaigre blanc, eau minérale, miel et un peu de sucre Dresser l'omelette avec les légumes marinés J'ai ajouté quelques fleurs comestibles pour la couleur. Pour voir la vidéo de la recette c'est ici
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