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Ecrit et réalisé par Very Easy Kitchen                  Monastère de Tatev Voilà les vacances finies, vacances riches en découvertes d’un pays totalement méconnu. Nous connaissons bien sûr tous des arméniens issus de la diaspora mais demandez autour de vous de placer l’Arménie sur une carte... peu de personnes sauront la placer correctement dans le Sud Caucase. Malgré une grosse amputation de son territoire, c’est un pays riche d’une histoire oubliée et pourtant passionnante. Fier d’être le premier pays chrétien, fier de ses savants, de son écriture et des ses monastères médiévaux, nostalgique d’un empire qui fut envahi, occupé, partagé au prix d’un génocide, avant de s’endormir sous le joug soviétique pendant 70 ans. Aujourd’hui, durement soumise au double blocus turque à l’Ouest et azeris à l’Est, elle renait doucement. Membre du Conseil de l’Europe, elle occupe une position stratégique entre l’Iran et la Russie et partage les valeurs communes de démocratie et de droits de l’homme. Déclarations internationales et loi française sur la reconnaissance du génocide arménien L’Arménie est donc passionnante car elle mêle un héritage médiéval important en étant au carrefour de la Perse et de la Méditerranée. On peut aussi bien visiter des monastères antérieurs à nos église romanes que des restes de caravansérails rappelant qu’elle se trouvait sur l’une des routes de la Soie, ou se contenter de regarder les montagnes de cette petite "suisse" caucasienne. Cimetière de Noradous dont les plus anciennes pierres khatchkars  datent de l'an 800. Observatoire de Zorats Karer, datant du megalithique (équivalent à Carnac ou Stonehenge) Faisant partie du Caucase, de hautes montagnes dont le Mont Ararat (5 137 m) symbole biblique et nationaliste des arméniens, paradoxalement situé en terre turque (que l’on appelle Arménie historique), elle est un pays de volcans et de terribles tremblements de terre. Si l’on considère que la rivière Araxe délimitant la Turquie et l’Arménie est la frontière naturelle entre l’Europe et l’Asie, alors Ararat serait le plus haut sommet d’Europe, devant le Mont-Blanc. Les iraniens voisins qui viennent nombreux faire du tourisme en Arménie, la considèrent comme une petite Europe. Lac Sevan, 1/5 de la superficie du pays, 15°C au mois d'août car il est à 2000 m d'altitude mais poumon vert pour les arméniens. Mais pour nous Européens de l’Ouest nous voyons aussi malheureusement les douloureux restes des soviets : usines à l’abandon, HLM vétustes, tuyaux de gaz apparents, antiques Lada et Volga cotoyant des 4x4 luxueux, personnes âgées démunies, voiries défoncées par le gel, jardins publics figés dans un autre temps... partout ce même constat de délaissement dans les pays satellites que j’ai pu visiter en Asie Centrale. Fort d'Amber, Eglise Sainte Mère de Dieu, à 2000 m d'altitude au milieu des alpages Mais l’Arménie est surtout un pays de cocagne, un pays de vergers d’où proviennent nos cerisiers et autres abricotiers que l’on appelait Prune d’Arménie. Le mythe de l’Arche de Noé échouée sur le mont Ararat (de nombreuses enquêtes passionnantes sont à lire sur ce sujet) est toujours vivace et le jardin où la vie aurait reprise, se trouve à ses pieds en Arménie. Mont Ararat caché dans les brumes d'un orage, seul le petit Ararat à gauche est visible Le pays croule littéralement sous les arbres fruitiers, les grenadiers (fruit symbole de l'Arménie mais qui murit en septembre) les noyers et églantiers et les marchés regorgent de fruits plus beaux les uns des autres : fruits rouges, muriers, fraises des bois, prunes, pommes, cerises, griottes, pêches et abricots en juin. Toute l’agriculture est bio, les hivers très rudes détruisant toute vermine. Les fruits sont transformés en fruits secs ou confits sublimes comme dans toute l'Asie Centrale. Les montagnes sont couvertes de fleurs et les abeilles sont reines. On y déguste donc une cuisine fraîche, influencée par la Perse et la Méditerranée: tous les plats sont présentés en même temps sur la table : salade de tomates et concombres, tabuleh, muttaball (caviar d’aubergine), houmous, dolmas (feuilles de vignes ou de chou farcies), brochettes de viandes et pommes de terre (Khorovadz), etc. Et toujours des herbes fraiches, du yaourt, de la crème double ou de la crème aigre, divers fromages proches de la féta. On mange aussi des céréales comme le boulghour, le sarrasin et le riz pilaf servi avec des fruits secs à la mode persanne. Ou des mantis, sortes de raviolis que l’on avait découvert en Ouzbekistan.   Bien sûr au marché d'Erevan vous trouverez toutes les épices de l'Orient. J'aime l'ironie de cette photo: la machine à moudre le café s'appelle Georges... Les hivers sont durs et la soupe khashlama, mélange de pomme de terre et boeuf, parfumée avec de l’aneth est un vrai réconfort (nous y avons gouté par 35°C). Le pain arménien Lavash accompagne tous les plats. Je l’ai trouvé délicieux sortant du four, un peu moins bon après plusieurs jours (il se conserve deux mois si les fines feuilles de pain sont régulièrement humectées avec de l’eau). Les arméniens aiment aussi la viande séchée et les saucissons de boeufs secs et parfumés. L’eau du robinet est potable mais sinon bière et vin arméniens méritent d’être essayés même si les standards vinicoles ne sont pas encore les nôtres. Nous avons gouté à la truite Ichkhan du lac Sevan et aussi à de l’esturgeon grillé terriblement fondant. Enfin les délicieuses pizzas arméniennes Lahmajoun sont inévitables pour un repas sur le pouce, arrosées de tan, boisson d’origine persane à base de yaourt liquéfié et parfois gazeux. A moins que vous ne préfériez la vodka, héritage russe, même si les arméniens semblent beaucoup plus sages avec l’alcool que les russes. Tout le pays est d’ailleurs très calme. Les arméniens sont chaleureux, paisibles et aimables, un brin indolents sous la chaleur écrasante du mois de juin. Erevan est l’une des villes les plus sûres au monde et les terrasses sont pleines à la mode espagnole. Petit déjeuner à Goris Le fromage, omniprésent sur toutes les tables arméniennes. Pour le dessert, ce sont souvent les délicieux fruits qui sont proposés mais baklavas et brioche à la pâte de noix nous ont aussi été servis. Les confitures sont très présentes notamment la confiture de rose ou de grenade. Les arméniens sont plutôt sveltes car ils consomment beaucoup de légumes et fruits. McDo, Starbucks, KFC ne se sont pas encore implantés en Arménie... Mais les yeux des arméniennes sont fixées vers l'idole américaine : Kim Kardashian, même si l'on reconnait sa vulgarité bling bling, elle est un modèle de beauté pour les filles d'Erevan. Nous avons mangé de délicieux taboulés tous différents les uns des autres mais notre coup de coeur a été pour celui du restaurant Le Cilicia. Un taboulé d’herbes frais et citronné, délicieux avec des brochettes dont j’ai librement imaginé la recette. Taboulé d’herbes comme au Cilicia pour 4 personnes 1 bouquet de persil plat 1 bouquet de coriandre 1 bouquet de menthe 2 gros citrons jaunes 1 cuillère à thé de sumac 2 petits concombres avec peu de pépins 2 tiges d’oignons frais 150 g de boulghour 300 g d’eau chaude 2 tomates bien mûres sel et poivre huile d’olive ou huile d’arachide Rincez le boulghour à l’eau froide. Placez le dans un saladier et versez de l’eau chaude afin de le couvrir d’environ 1 bon centimètre. Ajoutez 1jus de citron. Laissez le gonfler pendant 1h30, le grain doit rester ferme. Attention le grain de boulghour ne doit pas cuire. Equeutez les herbes, et hachez les. Placez les dans un saladier. Hachez la moitié de la menthe et versez la dans le saladier avec les tiges d’oignons finement émincées. Coupez le concombre en petits cubes. Coupez la tomate en petits cubes et ne conservant que la partie ferme et sans pépin. Mélangez concombre et tomates aux herbes. Assaisonnez avec peu de sel, poivre, le jus du second citron et 4 cuillères d’huile d’olive. Une fois que le boulghour a absorbé l’eau, essorez le avec les mains afin de le rendre le plus sec possible. Mélangez le aux herbes. Saupoudrez de sumac et servez bien frais (le sumac légèrement citronné apporte un côté piquant pétillant très agréable). Je ne sais pas si je vous ai donné envie de visiter ce pays mais si un jour vous êtes invités à dîner chez des arméniens, vous comprendrez un peu plus leur culture et leur histoire. Un grand merci aussi à Tigran et à Astghik, qui nous ont guidés à travers leur pays. Manger Arménien à Paris : La Cantine de la Maison de la culture arménienne - Elle se cache au fond d'une jolie cour du IXe mais il n'y a pas besoin de sésame pour venir y déjeuner. L'accueil est chaleureux, la cuisine familiale, les tables occupées par des habitués - souvent membres d'associations arméniennes - qui s'y retrouvent. Plat du jour (aubergines farcies ou brochettes de poulet, 8 €), petit croissant fourré en dessert, c'est bon enfant et plein de gentillesse, dans un cadre de salle à manger vieillotte, aménagée en réfectoire pour grands. 17, rue Bleue, IXe.Tél. : 01 48 24 63 89 (le Figaro).

Source: veryeasykitchen.blogspot.com

Peu à peu le printemps s'installe, notre environnement change et en cette fin de semaine nous allons changer d'heure. Dans les jardins les corolles jaunes et blanches des narcisses se balancent, les yeux des pissenlits commencent à jaunir les prés et les petites paquerettes étirent leur pétales. Dans 2 semaines nous fêterons Pâques, fête du renouveau de la victoire de la vie sur la mort, même si l'on n'est pas croyant, on ressent au fond de soi cette transformation. On a besoin d'air frais, de couleurs tendres, de chants d'oiseaux, de terre retournée, de draps qui claquent au vent, de bourdonnement d'abeilles. On traque la poussière dans les moindres recoins de notre "home sweet home". Pinceaux et chiffons sont pris d'une grande frénésie. Toute cette agitation se retrouve aussi en cuisine. On éprouve le besoin de changer la vaisselle du dimanche - pour moi ce sera un lilas très doux et un vert tendre - on fait voler les nappes fleuries ou unies, et les premières fraises vont bientôt faire notre délice, charlottes et tartes seront les desserts roi des dimanches après-midi. N'oublions pas les radis croquants, les asperges blanches ou vertes, les jeunes salades, rien que d'y penser mon estomac gargouille. Ma devise pour le printemps : Comblons nos envies, croquons la vie...! Voici une petite recette d'entrée printanière pour deux ou trois personnes. Mais cette recette peut aussi servir de souper frugal. * On épluche l’oignon doux et on le tranche en fines rondelles. * On coupe en longues lanières le blanc de poulet. * On prépare le bouillon de poulet, dans l’eau froide on met les 120 g de légumes printaniers congelés (petits pois, haricots verts, jeunes carottes) on rajoute le bouillon cube, on amène à ébullition, on réduit le feu. * Dans une poêle on met les 2 cuillerées d’huile d’olive à chauffer, on rajoute l’oignon doux et le blanc de poulet coupé en lanières, on fait bien revenir le tout, on ajoute le riz arborio, on remue bien quand le riz est translucide on verse une première louche de bouillon, on remue doucement, quand elle est absorbée par le riz on recommence, ainsi de suite jusqu’à ce que le riz ait absorbé le bouillon en totalité, (il faut compter environ 20 minutes) toujours remuer doucement. Au fur et à mesure les légumes auront décongelé et seront inséré au riz avec le bouillon * Au dernier moment rajouter les 50 g de gruyère râpé, saler à votre convenance et remplacer le poivre par une pointe de piment d’Espelette. Un risotto printanier. Assiette aux abeilles de la faiencerie de Varage dans le Var, set de table Lin Vosges  Un verre de vin blanc sera un accompagnement parfait, on choisira un vin de pays de Loire ou un vin d'Alsace. Je vous souhaite une belle journée profitez du temps qui passe, car il ne se rattrape jamais. Ce soir je vais voir la Cie des frères Louret à Monclar "Les baladins en agenais" donc soirée théâtre avec trois pièces courtes des deux Georges :  Feydeau et Courteline. Soirée théâtrale précédée d'un repas, j'aime bien cette formule souper-spectacle.   http://www.baladinsagenais-monclar.com/index.htm Bonne soirée à tous...

Source: canotte.blogspot.com

Régal de mousserons Dans mon petit village, mercredi, c’était l’après-midi récréative pour les enfants avant les fêtes de Noël. Chaque année cette récréation est organisée par la même équipe qui prend en charge en Juillet et Août les marchés de producteurs de pays dont je vous ai déjà parlé. De ce fait dès 14 heures nous étions sur place pour préparer les tables du goûter et la décoration de la salle des fêtes. Etant nombreux l’affaire fut rapide. Je regardais donc derrière la vitre le pré qui entoure la salle des fêtes, quand mon attention se porta sur de petites taches blanches, serait-ce des champignons ? Puis je remarquais aussi qu’il y avait dans l’herbe des ronds plus foncés. Ma curiosité piquée au vif, je suis donc sortie. En une heure j’ai fait une belle cueillette de faux-mousserons, ce petit champignon que l’on appelle aussi Marasme des Oréades ou encore cariollette ou bouton de guêtre. C’est presque incroyable de cueillir cette petite merveille à la mi-décembre d’autant que nos prairies sont de plus en plus traitées aux fongicides, par chance le pré qui entoure la salle des fêtes est laissé naturel. Il ne me restait plus qu’a marier mes mousserons avec des cuisses de poulet fermier que j’avais au congélateur, et seule dans la cuisine à savourer la souvenance d’un goût qui me transportait dans l’Auvergne de mon enfance.       1 - Nettoyer les pieds des champignons. Laver-les dans une première eau vinaigrée, puis dans deux eaux différentes. Etaler les sur un linge propre après les avoir égouttés. 2 - Faire fondre le beurre dans l’huile d’olive dans une sauteuse. Faire dorer de toutes parts les cuisses de poulet que vous aurez coupées au préalable en deux, quand les morceaux sont bien dorés les réserver. 3 - Faire fondre doucement l’oignon épluché et ciselé dans la matière grasse. Remettre les morceaux de volaille, un peu de sel parfumé au piment d’Espelette, arroser avec le vin blanc. Couvrir et laisser mijoter pendant 15/20 minutes. 4 -Pendant ce temps faire cuire ainsi les champignons. Dans une grande poêle faire fondre 25 g de beurre, mettre les champignons et une gousse d’ail épluchée entière pour parfumer, faire cuire à découvert sur feu moyen, les mousserons vont rendre leur eau de végétation, quand cette eau est évaporée rajouter 25 g de beurre, donner deux tours de cuillère en bois (jamais d’objet métallique avec les champignons pendant la cuisson) et servir aussitôt. Accompagner d’un bon pain de campagne…et régalez-vous, car les choses les plus simples sont toujours sublimes quand on utilise de bons produits. Marasmes des Oréades ou Faux mousserons Il pousse du printemps à l'automne, souvent en grand nombre et parfois en ronds de sorcière dans les clairières, prairies, voire pelouses, et au bord des chemins. Dans l'Est du Canada, il pousse de juin à octobre, uniquement sur les pelouses. Le marasme des Oréades est un excellent comestible, notamment en omelette. Il se prête aussi particulièrement bien à la dessiccation Le marasme des Oréades (Marasmius oreades), ou faux mousseron, ou cariolette est un champignon basidiomycète de la famille des Marasmiaceae. Le genre Mariasmus auquel il appartient compte de nombreuses espèces caractérisées par leur aptitude à la dessiccation et leur résistance à la pourriture. Bien que l'on trouve ce champignon jusqu'en plaine, les Oréades auxquelles il est dédié sont, comme leur nom l'indique, des nymphes des montagnes ; l'hypothèse selon laquelle elles en raffolaient n'est pas confirmée à ce jour... Quant à l'appellation « faux mousseron », elle le distingue des nombreuses autres espèces baptisées « mousseron » selon les régions, dont le tricholome de la Saint-Georges qui pour les puristes serait le mousseron vrai. Lequel d'entre les mousserons est à l'origine de l'anglais mushroom est bien difficile à dire. Je vous souhaite une très belle journée.

Source: canotte.blogspot.com

Macarons de Boulay Les macarons sont toujours à l'honneur dans mon blog : aujourd'hui, voyage jusqu'en Moselle avec les macarons de Boulay . La recette fut mise au point par Binès Lazard et son épouse Françoise en 1854. Encore une variante de l'alliance blanc d'oeuf - sucre - amandes, assez légère, avec comme particularité le dressage à la cuillère. Ils étaient prisés par le Général de Gaulle, le roi Georges VI, et l'Empereur Guillaume II.    Ingrédients :   - 170 g d'amandes en poudre - 200 g de sucre en poudre - 2 blancs d'oeufs (70 g)   Recette :   1. Mélangez la poudre d'amande avec les blancs d'oeuf.   2. Mettez 50 g de sucre dans une petite casserole avec une cuillerée à soupe d'eau. Faîtes bouillir jusqu'à obtenir un sirop (105° C, environ 1 min d'ébullition). Versez sur le mélange d'amandes en remuant. Lorsque le sirop est entièrement absorbé, ajoutez le sucre restant.   3. Mettez une feuille de papier sulfurisé sur une plaque de cuisson. Avec une petite cuillère, laissez tomber des tas espacés de pâte sur le papier. Laissez reposer 15 min avant.   4. Faîtes cuire dans un four préchauffé à 175°C pendant 15 min. Décollez après refroidissement.   Sources : site de vente des macarons de Boulay ; Frédéric Marie-Claire, La ronde des macarons , ed. First, p. 40.    Voir aussi : d'autres recettes lorraines sur recettes.de

Source: cc-cuisine.blogspot.com

Dimanche pluvieux, et Georges et Georgette sont à la maison pour le week-end et notre plus grand plaisir. Sur la table de brunch je mets : des crackers maison , des rillettes de saumon et thon à ma façon , une mousse de saumon (reste de la préparation pour les cœurs de sucettes de courgettes), des sucettes de légumes, une mousse de poivrons tabasco , des quenelles de légumes , des fleurs 2 fromages . Ce jour-là , j'ai déjà essayé et je décide de reprendre cette recette qui avait bien plu pour être sûre de figer le bonne recette. Ingrédients Tranches de saumon Pavés de cabillaud Blanc d’œuf Citron Aneth fraîche Sel Poivre Mixer le cabillaud, citron, le blanc d'oeuf, l'aneth et sel poivre. Faire des carottes dans des films alimentaires, les mettre à la vapeur quelques minutes. La mousse de poisson doit être ferme. Quand c'est plus froid les rouler dans des tranches de saumon et les rouler dans un frigo plusieurs heures. Au moment de servir mettre de la ciboulette en manière fanes et enlever les films alimentaires.

Source: foliealdente.blogspot.com

Boudin blanc de mousse de chou-fleur cœur de brocolis Ingrédients Chou-fleur Brocolis Blancs d'oeuf Gélatine Je procède comme plus haut pour faire mousses de légumes. Je tapisse du film alimentaire de cuisson avec la mousse de chou fleur et au milieu un peu de mousse de courgette. Je referme le film alimentaire et en fermes extrémités. Je mets les boudins à la vapeur. Avec le reste de mousse de courgette je fais un boudin de courgette cœur de chèvre. Je les sers avec un peu de Wasabi. Le brunch du dimanche midi avec Georges et Georgette - les faux boudin ont cuits à la vapeur une bonne heure et de tiennent à peu près bien. Avec sel et poivre on se régale étonnamment ! La photo ne rend pas service mais il semble que tout le monde est conquit ! Deux consistances différentes qui rendent bien ensemble.

Source: foliealdente.blogspot.com

Macarons de Boulay Les macarons sont toujours à l'honneur dans mon blog : aujourd'hui, voyage jusqu'en Moselle avec les macarons de Boulay . La recette fut mise au point par Binès Lazard et son épouse Françoise en 1854. Encore une variante de l'alliance blanc d'oeuf - sucre - amandes, assez légère, avec comme particularité le dressage à la cuillère. Ils étaient prisés par le Général de Gaulle, le roi Georges VI, et l'Empereur Guillaume II. Ingrédients : - 200 g d'amandes en poudre - 200 g de sucre en poudre - 2 blancs d'oeufs (70 g) Recette : 1. Mélangez la poudre d'amande avec les blancs d'oeuf. 2. Mettez 50 g de sucre dans une petite casserole avec une cuillerée et demi à soupe d'eau. Faîtes bouillir jusqu'à obtenir un sirop (105° C, environ 1 min d'ébullition). Versez sur le mélange d'amandes en remuant. Lorsque le sirop est entièrement absorbé, ajoutez le sucre restant. 3. Mettez une feuille de papier sulfurisé sur une plaque de cuisson. Avec une petite cuillère, laissez tomber des tas espacés de pâte sur le papier. Laissez reposer 15 min avant. 4. Faîtes cuire dans un four préchauffé à 175°C pendant 15 min environ. Décollez après refroidissement. Sources : site de vente des macarons de Boulay ; Frédéric Marie-Claire, La ronde des macarons , ed. First, p. 40. Voir aussi : d'autres recettes lorraines sur recettes.de

Source: cc-cuisine.blogspot.com

Nous y voilà donc ! Où donc, me direz-vous ? Eh bien, nous voilà en partance pour Londres, comme chaque année à la même époque ! Partir de bon matin de Nice ... Survoler les Alpes dans un ciel parfaitement dégagé ... Boire un grand verre de thé en feuilletant guides et magazines pour se mettre en condition ... Arriver à Gatwick Airport et saluer la Reine dès la descente de l'avion ... ... grâce aux extraordinaires photomosaïques ... ... de l'artiste britannique Helen Marshall ... 5500 photos de sujets de Sa Majesté réunies pour former deux gigantesques portraits de la reine. Une jolie façon de fêter son Jubilé ... Un coup de Gatwick Express plus tard, nous sommes à la gare Victoria ... Et un coup de métro plus tard ... Nous voilà devant une bien jolie vitrine dans le centre d'Hammersmith ! ;o) Ça y est ! On est arrivé ! Une petite faim se fait sentir ... Le temps de poser nos bagages et nous voilà de nouveau dehors ! On se retrouve forcément au Swan, devenu depuis quelques années notre Quartier Général ... L'endroit où l'on se pose volontiers quand la fatigue se fait sentir ... Et là, on a sérieusement besoin de reprendre des forces avant d'attaquer nos balades londoniennes. C'est qu'on s'est levé tôt, ce matin ! ;o) On avale avec plaisir une assiette d'excellentes saucisses ... Avec de la délicieuse purée et plein de gravy, voilà un truc des plus réconfortants ... Et ce que j'adore en cette saison, c'est que ça sent déjà Noël, à Londres ! Dès la dernière bouchée avalée, on grimpe dans le bus. Le 211, je crois ... On traverse Hammersmith, puis le quartier de Fulham ... Nous voilà sur Fulham Road ... Au-dessus du pub le Slug, un lion. Saviez-vous que l'on compte plus de 10 000 lions dans Londres, dont pas loin de 1500 à Fulham et Hammersmith ? ;o) Le quartier est ravissant, jeune, animé ... J'aime beaucoup ! C'est un quartier encore assez populaire, cependant ... On y trouve de ces groupes d'immeubles que j'adore, édifiés au début du siècle dernier par de riches philanthropes pour y loger les plus pauvres de façon décente ... Ce sont de beaux ensembles, en général ! On arrive dans le quartier de Chelsea. Si vous avez été attentifs les années précédentes, vous connaissez bien les Chelsea Pensioners du Royal Hospital Chelsea ... En voici un petit derrière une vitre ... à défaut d'aller les voir en vrai, cette année ! Il y a du monde, dans Fulham Road ... On passe devant ce joli bâtiment ... Une ancienne station de métro ... Devant la fondation Sir Oswald Stoll, ensuite ... Sir Oswald Stoll (1866–1942) était un homme qui fit fortune en créant diverses sociétés autour du music-hall et du cinéma. C'était lui aussi un philanthrope qui donna en 1916 un terrain sur Fulham Road à une organisation appelée "War Seal Foundation", renommée à la fin des années 30 "Sir Oswald Stoll Foundation". Cette fondation caritative s'occupait des soldats revenus handicapés de la Première Guerre mondiale et de leurs familles. Aujourd'hui, elle fonctionne encore dans le même sens en s'occupant des soldats handicapés mais aussi de ceux revenus en souffrant de maladies mentales induites par les stress de guerre ainsi que de ceux devenus sans-abri à leur retour de mission ... Sir Oswald Stoll fut anobli par le Roi Georges V en 1919 ... On continuer de marcher sur Fulham Road ... Le quartier promet d'être animé, pour Halloween ... Un peu plus loin, voici le fameux stade de Chelsea, que les amateurs de football connaissent bien ... Pour la petite histoire, en 1904, Gus Mears, un homme d'affaire très amateur de football, devint propriétaire du Stamford Bridge Athletics Ground avec l'intention d'accueillir ici des matches importants de football. Il n'arriva pas à convaincre le club de Fulham de venir jouer dans son stade et, en Mars 1905, un nouveau club fut créé dans un pub voisin. Ils utilisèrent le terrain de Fulham mais ne purent utiliser le nom de Fulham, déjà porté par l'autre équipe. Ils prirent donc le nom de Chelsea ... parce que l'on était presque à Chelsea ! Voilà pourquoi le stade de Chelsea se trouve en fait à Fulham ... De petits supporters jouent devant la grande fresque ... et s'apprêtent à rencontrer ... ... leur nouvel entraîneur ! ;o))) Reprenons ... Non, nous ne nous arrêterons pas au Chelsea Pensioner ... même si la perspective de cocktails à partager servis dans une théière est amusante ... ... et si certains, dans ma troupe, deviendraient volontiers membres des jours de match ! Il doit y avoir une sacrée ambiance, là- dedans, les jours de match ! Sur notre gauche se détache Billing Road, avec ses jolies maisons aux couleurs pastel ... À l'angle, un pub, Le Renard et le Faisan ... Très belle enseigne ! Je vous laisse admirer la rangée de très élégantes maisons qui suit ... Je vivrais bien par ici ... Nous arrivons enfin à quelque-chose que je veux voir depuis longtemps ... Old Brompton Cemetery ... Le Cimetière de Brompton ... On le dit très pittoresque, un vrai cimetière à l'anglaise, en fait ... .... avec ses tombes disséminées au milieu d'une verte campagne ... De quoi faire une promenade bucolique de toute beauté ... Comme dans tous les parcs de Londres ... ... nos amis les écureuils sont au rendez-vous ! Pas étonnant, en voyant toutes ces petites bêtes en pleine liberté courir autour des vieilles tombes que l'écrivain Beatrix Potter ait eu envie, au détour de ses promenades dans le parc (elle vécut juste à côté entre 1863 et 1913) de piquer parmi les noms inscrits sur les pierres tombales pour faire vivre les petits animaux héros de ses ouvrages. Des recherches faites par un passionné de l'œuvre de la dame ont en effet retrouvé, dans les registres du cimetière, parmi les 250 000 noms inscrits, ceux de Peter Rabbett (le trop curieux Peter Rabbit), de Jeremiah Fisher (Jeremy Fisher, la grenouille qui mange des sandwiches à la mouche et des sauterelles rôties arrosées de sauce à la coccinelle), de Mr Nutkins (l'écureuil effronté, bien sûr, si effronté qu'il en perdit un bout de sa queue !), Tommy Brock (l'horrible blaireau) ou encore Mr McGregor, (le vieux jardinier qui mangea un jour le père de Peter Rabbit dans une tourte) ... Il faut dire qu'ici, les pierres tombales racontent des histoires ... Que de destins rassemblés sous les arbres ! La plupart des tombes de cette partie du cimetière datent de la seconde moitié du 19ème siècle ... C'est amusant, on inscrivait l'adresse des défunts, sur les pierres ... William Thomas Davies était de Maida Vale, un quartier du centre de Londres ... ... Robert Bignell, lui, vivait sur le Strand, dans la City ... Ça met un peu de vie parmi tous ces morts, non, des trucs comme ça ? ;o) Et voici la tombe de Bill ... enfin, celle du Général William Eliot Peyton, mort en 1931 ... ... et dont voici le portrait, trouvé fort opportunément sur Wikimedia Commons ... Il avait fière allure, alors qu'il avait été juste nommé Delhi Herald of Arms Extraordinary pour le Delhi Durbar de 1911, grande fête célébrant le couronnement du roi Georges V et de sa femme, le reine Mary et leur proclamation comme Empereur et Impératrice des Indes ... Vous voyez que se promener dans les cimetières peut amener à de belles découvertes ! Et sur le net aussi ! ;o)) Quant à cette Maria Irma, figurez-vous qu'elle était la fille aînée d'un certain Jules Liotard ... de Cannes ! ;o) Une drôle de coïncidence ... Le cimetière de Brompton fut créé en 1840. Il s'appelait alors le cimetière de l'Ouest de Londres et de Westminster. Dans les quarante dernières années, la population avait doublé et Londres était devenue la plus grande ville du monde. Le besoin de nouveaux endroits pour enterrer les morts se fit sentir de façon prégnante, les petits cimetières paroissiaux de Londres étant largement sur-occupés. Le risque d'épidémies faisait peur ... On construisit donc sept nouveaux cimetières dans la périphérie de la ville d'alors. Brompton fut construit sur 39 acres achetées par Lord Kensington en 1838 entre Fulham Road et Old Brompton Road. Le cimetière de Brompton fut consacré par l'Évêque de Londres en Juin 1840. C'est aujourd'hui l'un de plus vieux et des plus beaux cimetières-jardins d'Angleterre. Il est classé Grade I dans le English Heritage Register of Historic Parks and Gardens. L'association des Amis du cimetière de Brompton œuvre aujourd'hui pour préserver ce site remarquable, pour qu'il reste un modèle de cimetière historique en même temps qu'un cimetière moderne. Une véritable cathédrale à ciel ouvert, sur le modèle de Saint-Pierre de Rome, avec, en guise de nef, une grande allée centrale bordée de colonnades. La chapelle en forme de dôme est en pierre de Bath couleur de miel. La chapelle et les colonnades sont d'ailleurs classées Grade II*. De petites allées partent de cet axe majeur, rendant la promenade agréable à l'ombre de hauts arbres à l'âge vénérable. Beaucoup d'entre eux, comme les tilleuls de la grande avenue, ont l'âge du cimetière. Dans le cimetière de Brompton, on peut se promener en toute saison, que l'on soit à pied ou encore à vélo. 35 000 monuments, 205 000 tombes, des plus simples ou plus sophistiquées, et un petit columbarium : Vous êtes ici dans un très grand cimetière. Brompton fut fermé à toute nouvelle inhumation entre 1952 et 1996. Depuis, il fonctionne à nouveau. C'est le seul cimetière d'Angleterre à appartenir à la Couronne, géré depuis 50 ans par la Royal Park Agency. Les stèles semblent surgir de nulle part, émergeant juste parmi les herbes folles ... Une promenade délicieusement romantique et particulièrement touchante ... Retour dans Fulham Road ... Je manque de me faire écraser pas une vieille ambulance ... On remonte la rue ... Il fait très doux, en fait ... ... et ça permet de traîner tranquillement ... ... de s'arrêter autant que l'on veut ... Le lèche-vitrine à Londres ... ... est une activité toujours très attrayante ! Chaque petite rue, chaque contre-allée ... ... a quelque-chose à offrir aux yeux des touristes que nous sommes ... Que diriez-vous d'un Napoli-style Christmas, par exemple ? Quoi, Noël est encore trop loin ? ;o) Vous avez raison. Pour l'instant, on approche d'Halloween ... Les boutiques sont décorées en conséquence ... C'est étonnant. Les Anglais passent leur temps à avoir envie de venir sur la Côte d'Azur ... et moi, à vouloir venir à Londres ... On veut toujours ce que l'on n'a pas, en fait ... :o) Même ces petits tableaux noirs griffonnés, je les adore ... Cela dit, celui-là, je l'aime tout particulièrement parce qu'il me parle de grouses, de perdrix, de colvert, de faisan et autres gibiers délicieux ... Et les pubs ! Ah, les pubs, avec leurs belles devantures ... ... et leurs promesses alléchantes ! De quoi récupérer d'une soirée arrosée avec un bon Bloody Mary ... ... et des œufs frits ! ;o) On entre dans les beaux quartiers, là ... Voici où trouver les prochains gants blancs de votre maître d'hôtel ... Vous commencez à avoir une petite faim ? L'heure du goûter approche ... Attrapez un de ces originaux cupcakes et avançons encore un peu ... Voici un très joli cinéma 1930 ... C'était à l'origine le Forum Theatre ... C'est aujourd'hui encore un cinéma, mais bien plus moderne, évidemment. L'architecture du bâtiment vaut vraiment qu'on s'y arrête un peu ... On arrive au niveau de Elm Park Garden ... Un très joli coin ... Très chic ... Les boutiques sont dans le ton ... De quoi joliment meubler son appartement ... ;o) Les boutiques sont plutôt branchées ... La boboïsation est en marche ici aussi ... Sans s'en rendre compte, on fait des kilomètres, dans les rues de Londres ... Nous voici maintenant au coin de Fulham Road et de Old Church Street, devant l'ancien pub The Queen's Elm ... Aujourd'hui fermé et transformé en diverses boutiques, il accueillit dans les années 60 bon nombre d'intellectuels du monde de la littérature ... Sokol Books est une ravissante librairie spécialisée dans les éditions de livres anglais antérieurs à 1640 ... Et ce bâtiment-là, c'est l'ancien Brompton Hospital, édifié dans les années 1840 par le philanthrope Philip Rose pour traiter les maladies pulmonaires parce qu'un de ses collègues de travail était tombé malade sans trouver d'endroit convenable pour se faire soigner. La Reine Victoria en fut la marraine. C'est aujourd'hui un ensemble résidentiel très élégant. Là, juste en face, c'est le Royal Marsden Hospital, un joli bâtiment aussi ... Après encore quelques jolies découvertes ... ... on arrive finalement à notre but du jour ... La célèbre Michelin House, ancien siège social de Michelin à Londres, aujourd'hui propriété du célèbre designer Sir Terence Conran ... Conçu par l'un des employés de Michelin, François Espinasse, le bâtiment dispose de trois grands vitraux représentant des publicités Michelin de l'époque mettant en scène le personnage mythique de "Bibendum". Sur la façade, des mosaïques montrent les voitures de course de l'époque qui utilisaient des pneus Michelin. D'autres fresques en mosaïques ornent la façade intérieure de l'immeuble, qui était à l'origine un auvent où l'on vérifiait les pneus des clients. C'est là que se tient le bar où nous nous arrêtons ... Michelin a quitté le bâtiment en 1985, quand il a été acheté par l'éditeur Paul Hamlyn, aujourd'hui disparu, et le designer/restaurateur Sir Terence Conran, tombé amoureux du bâtiment. L'histoire du bâtiment ? Jusqu'à 1904, la fabrique Dunlop avait un brevet qui empêchait les autres fabricants de vendre leurs pneus en Grande-Bretagne, sauf sous licence Dunlop. Le brevet en question arrivant à échéance à l'automne 1904, Michelin ouvrit un bureau à Londres et envoya quatre employés de son siège parisien pour établir la nouvelle branche britannique de la société. En Juin 1905, la société de pneus Michelin Company Limited était constituée. En 1909, les premiers locaux étant vraiment trop petits, on décida de construire un bâtiment bien plus grand, sur Fulham Road, un très bon emplacement car placé sur une des grandes routes qui menaient à Londres. Côté technique, Michelin House est l'un des premiers bâtiments de Grande-Bretagne à être construit en béton armé, offrant des possibilités de larges surfaces très claires utiles pour stocker les pneus de façon efficace et une très bonne résistance au feu, ce qui était assez fondamental dans ce genre d'entreprise ... Le système avait aussi l'avantage de permettre une construction rapide et de fait, le bâtiment fut terminé en seulement 5 mois. Autre innovation, on installa des portes automatiques et un système de pesage des voitures qui permettait de régler parfaitement la pression des pneus qu'on leur posait. L'architecte derrière tout cela était François Espinasse (1880-1925), un ingénieur de la maison Michelin à Clermont-Ferrand. Il est assez difficile de définir le style architectural de Michelin House. Conçu et construit à la fin de la période Art Nouveau, on retrouve quelques éléments typiques de l'époque sur ses façades, un certain travail du métal, les mosaïques du hall d'entrée ou encore ces plantes entremêlées autour de motifs de pneus. Mais malgré cela, Michelin House a un très fort style Art Déco, si populaire des années 1930 avec sa position de premier plan en bordure de route et ses images publicitaires fortes. À cet égard, Michelin House est un bâtiment qui a vingt ans d'avance sur son temps ! En 1969, English Heritage a listé le bâtiment comme Grade II. Le 20 Janvier 1911, Michelin House était officiellement ouverte. Le bâtiment offrait tout pour faciliter la vie de l'automobiliste. 30 000 pneus étaient stockés dans les sous-sols, le montage se faisait à l'avant du bâtiment apportés par un ascenseur puis par un plan incliné à dessein jusqu'à l'avant du bâtiment où se faisait le montage ... Un "Office du Tourisme" fournissait les cartes et instruments d'écriture utiles à l'automobiliste pour planifier son voyage. Entre 1933 et 1940, les étages supérieurs furent loués à un entrepôt de meubles, un atelier et des bureaux pour le ministère de l'Air. En 1940, en raison du risque d'attentat, Michelin retira les trois grands vitraux qui furent soigneusement emballés dans des caisses en bois et envoyés à l'usine de Stoke-on-Trent pour les garder en lieu sûr ... et perdus ensuite ! ;o) Ceux que vous pouvez voir aujourd'hui sont des répliques, faites grâce à des dessins originaux, des affiches et des photos fort heureusement conservés. Après plusieurs extensions et constatant finalement que ce bâtiment, situé en outre dans une partie chère de Londres, ne répondait plus aux besoins de la société, Michelin décida de le vendre. C'est donc Sir Terence Conran et Paul Hamlyn qui le rachetèrent et en firent ce qu'il est aujourd'hui ... Le bar de la maison est un endroit sympa où faire une petite pause ... Et comme "c'est maintenant le moment de boire" ... allons-y ! ... et dégustons un verre de la meilleure ginger beer que je connaisse. Petites natures, vous vous abstiendrez. Amateurs de sensations fortes, vous vous régalerez ! Maintenant que nous sommes un peu reposés, entrons dans le Conran Shop ... Il est encore plus joli que celui de Paris ... Il y a des milliers de jolis objets ... ... pas forcément bon marché, je vous l'accorde ... ... mais les rayons sont vraiment beaux et les vitrines aussi, surtout avant Noël, ce qui fait qu'une visite est plus que conseillée ... Moi, j'y trouve à chaque fois de très jolies idées. Et les idées, ça ne coûte rien ... ou presque ! ;o) Voilà, la nuit est totalement tombée ... On ressort de cet endroit de perdition ... ... et on reprend notre chemin. Il est encore trop tôt pour songer à s'arrêter ... Un peu de lèche-vitrine de nuit ... On longe les rues aux maisons éclairées ... ce qui permet d'entrevoir quelques jolis intérieurs ... ;o) On se croirait dans un décor de cinéma ... Dans Sydney Street, au Saint-Luke's Garden, plus exactement, les sportifs s'adonnent à leur jeu favori, le football, à la lumière de gros projecteurs ... Le Café Portico annonce la couleur pour demain ... On tourne dans King's Road ... Il y a là une belle librairie Waterstones qui présente une vitrine pour Halloween ... Pour les adeptes du Great British Bake Off, voici une petite scène amusante ... ... mettant en scène la Goth Girl de l'illustrateur Chris Riddell ... et une nouvelle Mrs Beeton ... Mrs Beat'em's ! ;o)) Et pour les vrais adeptes du GBBO, Mary Berry sera ici demain pour signer son nouveau livre ! ;o)) Nous, on retourne à Hammersmith ... Demain sera un jour ... En attendant, on dîne, comme chaque année, au Sagar, l'excellent restaurant indien de King Street. On passe commande en dégustant d'onctueux lassis ... On y mange toujours divinement ... De la cuisine végétarienne de l'Inde du Sud. Le chef vient de Udupi et la cuisine est assez typée, très loin des plats que nous connaissons dans nos restaurants indiens ... Notre plat de choix ? Un traditionnel thali de là-bas, avec, pour une quinzaine de livres, un assortiment très conséquent de plats à base de pois et de lentilles (kootu, sambar, dal, rasam ), des suki bhajee, ou pommes de terre épicées, servies avec des poppadums, du raïta de concombre, du riz basmati, des beignets d'oignons, du palya, ou chou sauté, des pains plats, les poori et un dessert que j'adore à base de vermicelles cuits dans un lait de coco parfumé à la cardamome ... Dimanche matin ... de bonne heure !!! Nous voilà dans le métro ... Il est pratique, le métro de Londres. Une fois qu'on a compris comment il fonctionne, il permet d'aller vite ... et loin ! Et nous voilà en pas très longtemps à Bethnal Green, dans l'East End ... Notre première étape de la journée ... Le Musée de l'Enfance, une annexe du Victoria & Albert Museum. Ça fait longtemps que je veux y venir. Cette fois-ci, ce sera chose faite. Fondé en 1872 sous le nom de musée de Bethnal Green, il s'oriente depuis 1974 vers la présentation de collections relatives au monde de l'enfance ... Mais avant de commencer la visite, regardons un peu la structure de cette halle métallique, déplacée ici en 1872 après avoir été utilisée pour la grande Exposition Universelle de Londres en 1851. Voici une gravure, trouvée sur Wikimedia Commons, qui montre le musée lors de son inauguration ... Il n'a pas changé ! On commence par prendre un petit-déjeuner ... La succursale du Café Benugo présente quelques petites choses bien appétissantes ... ... et j'en connais qui ont faim ! Le dîner d'hier soir est loin ! C'est donc devant la sculpture en fonte "The Eagle Slayer", "le Tueur d'Aigle", de John Bell, présentée lors de l'Exposition Universelle de 1851 ... ... que nous nous attablons ... ... devant un bacon muffin pour certains et un sausage muffin pour d'autres ... Si vous passez dans un Café Benugo, essayez-les ... J'ai goûté celui au bacon, il était juste fantastique ... Le pain ultra-moellleux et le bacon terriblement croustillant et charnu, ce fut un vrai délice !!! Voilà, après un petit-déj, on se sent tout de suite plus en jambe ... Allons donc découvrir ce qu'offrent les vitrines du V&A Museum of Childhood ... Après tout, on dit que le musée possède la plus grande collection d'objets sur l'enfance du Royaume-Uni et ça, ce n'est pas rien ! Alors voilà, en voyant toutes ces vitrines alignées, les mêmes que celles que l'on voit sur la gravure que je viens de vous montrer, on se dit que l'exposition est un peu vieillotte, que la scénographe pourrait être un peu plus travaillée ... Alors qu'en fait, plus on se balade au milieu des vieux jouets ... (je salue au passage mon bon ami l'Ours Paddington !) ... ... et plus on se rend compte que tout a été bien pensé. (Un coucou à Spot le Chien, l'idole de mes enfants quand ils étaient petits ...) Et aussi que cette impression de "vieillotterie" (!!) vient surtout de l'aspect des objets-mêmes, fatalement ... et heureusement ... usés ... ... par les petites mains qui les ont manipulés pendant des décennies ... Et en ce qui me concerne, je trouve cela bien plus émouvant de voir ces boîtes un peu cornées, ces livres un peu usés ... que de les voir intacts et nickels, comme s'ils sortaient d'une boutique ... Combien de petites filles ont organisé de vrais dîners d'adultes avec cette dînette ? Notez au passage que de petites étiquettes bien faites fournissent énormément de renseignements et d'anecdotes sur tous les objets présentés ... Et puis au détour d'une vitrine ... ... vous serez sûrs de retrouver, parmi les jouets présentés ... ... des trucs qui vous rappelleront des souvenirs ! Les anciens petits garçons rejoueront avec leurs voiliers ... ... et les anciennes petites filles referont le monde autour d'une tea party ! Et tout cela avec un brin de nostalgie, sans doute .. Avis aux amateurs de costumes, il y en a pas mal aussi ... Les enfants ont toujours aimé se déguiser ! Voici une boîte que l'on offrait aux petits chimistes en herbe dans les années 50 ... Une étiquette nous informe que certaines substances de ce kit étaient plutôt dangereuses. Il serait impensable de donner de telles choses aux enfants d'aujourd'hui ... Un de mes jouets préférés parmi tous ceux de ces vitrines ... Les Marx MerryMakers, du nom de leur inventeur américain Louis Marx, que l'on surnommait "The King of Toys" dans les années 30, de charmantes petites souris musiciennes qui s'agitaient en rythme une fois le mécanisme remonté ... Absolument charmant ! Et celui-ci, bien plus récent quand même ? Qui ne l'a pas eu, son Minicinex ? Une vraie révolution pour les gamins que nous étions ! Ce puzzle-là, représentant l'Afrique, est assez étonnant ... Vu de loin, rien de spécial ... Vu de près, il nous fait faire un bond en arrière .... Dans les années 1750, plus précisément, puisque c'est l'époque à laquelle il fut fabriqué. Autant dire que l'on découvrait juste l'Afrique, en Europe ... Cette carte, on pouvait la trouver, sur papier, dans la première édition (1755) de l' "Atlas méthodique composé pour l'usage de son altesse sérénissime monseigneur le prince d'Orange et de Nassau, Stadhouder des Sept Provinces-Unies etc.etc.etc.", de Jean Palairet, un cartographe français. Lady Charlotte Finch, la Gouvernante Royale des enfants de Georges III, demanda à ce qu'on la reproduise sur de l'acajou pour en faire un puzzle ... Autre moment intéressant et assez ludique de la visite, cette vitrine -là ... Ce que nous portons depuis 1750 ... Eh bien oui, force est de constater ... ... que la mode a bien changé ! ;o) ... Quand je pense que nous portions des trucs comme ça ! Un autre temps, vraiment ! Continuons notre déambulation ... Les jouets étaient ravissants, avant ... De la belle facture, à des tarifs certes bien plus élevés que ceux que l'on fait aujourd'hui en plastique mais qu'est-ce qu'ils ont bien traversé l'épreuve du temps ! Regardez ce jeu de lettres ... Superbe, non ? Quoique le jouet en métal a lui aussi toutes mes faveurs ... Ah ! Cet adorable garage des années 60 ... ... ou cet hôpital de la même époque ! Je n'imaginais pas que dans les années 60, aussi, on pouvait trouver ce genre de jouets-là ... De quoi se préparer une vraie crème glacée en quelques minutes ... Ravissant ! Et cette cuisinière-là ! J'aurais adoré en avoir une comme ça ! Bon, nous allons terminer notre visite par le clou du spectacle, la chose pour laquelle je voulais depuis des années venir ici ... La magnifique collection de maisons de poupées !!! Au 17ème siècle, les maisons de poupée étaient des objets de prix fabriqués à la main destinés à une clientèle adulte et très riche. Certaines étaient utilisées comme des aides pour apprendre aux jeunes filles à tenir une maison. Au 19ème siècle, les maisons de poupées devinrent des jeux d'enfants populaires. Il est amusant aujourd'hui, en regardant attentivement les intérieurs de ces maisons, de voir comment vivaient les gens de l'époque ... Le musée possède une collection d'environ 100 maisons, maquettes et magasins miniatures. La plus ancienne est la maison de Nuremberg. Elle date de 1673. Prenez votre temps pour regarder chaque petit détail ... Tout ici est tellement ravissant ... Bon, voilà ! Notre promenade au pays des enfants touche à sa fin ... Pas trop le temps de se reposer autour du bac à sable ... Ce fut une première expérience ici ... et ce ne sera assurément pas la dernière ... Nous qui pensions ne rester qu'une petite heure ! Voilà que la fin de la matinée arrive ... et que nous n'avons pas vu le temps passer. La foule commence à se presser pour déjeuner ... Nous quittons l'endroit en regardant avec intérêt de très jolies photos d'enfants ... ... et de jouets. Le photographe est italien ... Gabriele Galimberti ... Il explore dans ces clichés le rôle des jouets dans la vie d'enfants du monde entier .... Très beau ... ... mais parfois terrifiant ! C'est tout, maintenant, la visite est terminée ... Nous ressortons du musée et reprenons Cambridge Heath ... ... puis Old Ford Road ... Une jolie petite rue ... ... dans des quartiers fort peu touristiques ... ... que je découvre avec plaisir. Je louerais bien cette maison-là. J'aime les quartiers populaires. Voici encore des habitations construites au début du 20ème siècle par des œuvres charitables ... Décidément, je les adore ! À l'angle de Globe Road et de Gawber Road, un vieux pub ... The Camel ... ... et en face, une petite école aux murs décorés de mosaïques très colorées ... Les petites maisons commencent à être joliment restaurées, de ce côté-là du quartier ! Nous venons de faire un tour sur nous-mêmes ... Eh oui, ça nous arrive de nous planter, surtout lorsque nous n'avons plus de plan, étant quand même un peu sortis du centre de Londres !!! Nous voilà donc revenus dans Museum Gardens ... Oups ! Que vois-je sur le bord gauche de la photo qui suit ? Un écureuil, bien sûr ! Mais un écureuil hyperactif, excité comme une puce, que je peine à prendre en photo ! Une petite fontaine, qui, comme souvent, raconte un peu de la vie de Londres ... et de ses habitants ... On ressort du jardin au niveau de l'église ... ... Saint-John on Bethnal Green ... Encore un beau pub ... Celui-ci est toujours en fonction. ... tandis que sur Bethnal Green Road, le souvenir du Ship n'existe plus que par son enseigne ... Mais des pubs, il en reste encore quelques-uns ! ;o) Quelques vieilles enclaves anglaises ... ... au milieu d'un monde en pleine mutation ... ;o) Il ne faut pas hésiter à aller se promener dans l'East End, en tout cas ... Le quartier possède encore un caractère authentique certain ... D'ailleurs, Londres regorge de coins authentiques ... Sortons un peu d'Angleterre, maintenant ... ... et, tout en restant sur la même rue, plongeons-nous en plein cœur de l'Inde ... Ça vous dirait, une "petite" pâtisserie ? 100% végétarienne, m'assure-t-on ! Ou bien un costume très coloré ? Les boutiques indiennes, dans cette portion de Bethnal Green Road, il n'y a que ça. Dans celle-ci, vous trouverez tout ce qu'il faut pour organiser une fête - ou votre mariage - à l'indienne ! ;o) Et ici, vous trouverez de quoi vous habiller pour l'occasion ! Au-dessus de toutes ces échoppes orientales, les vestiges d'un Londres passé ... Étonnant, non ? ;o) Nous arrivons pas loin du bout de Bethnal Green Road ... Tiens, une chouette pièce de street art ... L'œuvre de l'Italien Alo ... Je regrette de n'avoir pas été là lorsqu'il a fait son "solo show" à la Saatchi Gallery cet été ! Mais bon, on ne peut ni tout faire, ni tout voir ! ;o) On arrive donc maintenant au niveau de Brick Lane ... Quelques boutiques assez bobo, qui forment un heureux mélange avec les échoppes plus populaires avoisinantes ... Notre idée de départ, cette année, était de ne pas aller à Brick Lane, pour une fois ... Loupé ! Nos pas nous y mènent malgré nous ... ;o) Il faut dire que c'est un coin étonnant ... Un certain sentiment de liberté flotte par ici, et plus largement dans tout Londres ... Liberté de dire ce que l'on veut, de faire ce que l'on veut ... et même de s'habiller comme l'on veut ... Vous avez vu cette vieille dame ? C'est assez rafraîchissant, tout ça ! Si cela vous tente ... ;o)) La foule, en ce dimanche, est assez infernale, quand même ... Les queues pour atteindre les comptoirs du Beigel Bake ou du Beigel Shop sont absolument inenvisageables pour nous ... Tant pis pour leurs fameux bagels ... Nous repasserons une autre fois. De toute façon, on les connaît bien et ce sera l'occasion d'essayer autre chose ... Paul va faire un tour dans une friperie toute proche ... Il aime bien farfouiller dans les rayons et c'est vrai que l'on y fait parfois de belles affaires ... Moi, j'en profite pour traîner, regarder, photographier .. ... et acheter deux ou trois bricoles, quand même. Au lieu de redescendre Brick Lane vers Whitechapel, nous allons remonter la rue ... ... découvrant au passage quelques restes d'une soirée étrange ! ;o)) Nous croisons quelques hipsters qui reviennent du marché ... Paul est en train de les concurrencer, au niveau de la barbe tout au moins ! ;o))) Et là, très vite, nous arrivons sur Columbia Road. Depuis le temps que nous venons à Londres, je n'ai jamais pris le temps de m'y arrêter ! Columbia Road est une jolie rue bordée de magasins de l'époque victorienne ... Elle accueille le dimanche matin un très joli marché aux fleurs ... ... qui attire un monde de folie ! Autrefois, en1869, immense marché alimentaire couvert rassemblant plus de 400 étals, il est donc devenu aujourd'hui un marché d'extérieur spécialisé dans la fleur. Les étalages sont superbes, c'est coloré, ça sent très bon ... et en cette fin de matinée, les prix s'effondrent. On comprend pourquoi tant de Londoniens sont ici en même temps que nous ! ;o)) La navigation au milieu de tout ce monde étant assez difficile -il faut dire que je n'aime pas trop les foules serrées-, je me faufile vite sur les côtés du marché, à l'extérieur des étals ... ... et fais un tour exhaustif de toutes les belles boutiques de la rue ... Et la boutique Vintage Heaven ressemble pour moi au paradis ... Un amoncellement incroyable de vaisselle ancienne, de toutes les époques, dans un joyeux et réjouissant foutoir ! Dur, dur de résister ... Tout au fond du magasin, en descendant quelques marches, il y a le Cake Hole ... ... un salon de thé de la taille d'un mouchoir de poche qui sert paraît-il de délicieuses petites choses ! Personne n'étant vraiment fixé sur ce qu'il voudrait pour le déjeuner, nous repartons ... Je vous laisse vous balader un peu ... Faites cela à votre rythme ... Il y en a pour tous les goûts ... Si un petit café vous tente, arrêtez-vous un instant ... Prenez votre temps, surtout ... Il y a tellement à voir, par ici ... Chapeau si vous arrivez à passer sans succomber aux charmes de tout ce que l'on vend là ! ;o) J'aurais bien rapporté cette gravure ! Heureusement, quelque-part, que la perspective de coltiner pendant encore de longues heures des paquets lourds et encombrants me dissuade vite de faire toutes ces emplettes ! ;o) Bon, là, les estomacs s'agitent ! ;o) Il faut dire que tout le long de la rue, les étals de street food se succèdent ... Et c'est un truc terrible, la street food, à Londres ! Arrivés au bout de la rue, nous faisons donc demi-tour ... ... pour parcourir à nouveau le marché en sens inverse ... J'ai remarqué que l'on ne voit pas les mêmes choses lorsque l'on reprend les rues à rebrousse-poil ... Il y a des tas de détails qui échappent à un premier passage ... ... et ne résistent pas au second. Oh, la tentation est vraiment trop grande ! Porcelaines ... ... et barbotines, ... ... petits objets en tout genre, ... Les étals se liguent contre ma volonté déjà peu vaillante ! ;o))) Peut-être est-ce la faim qui m'énerve ? ;o)) Que diriez-vous d'un moelleux bagel au brie et à la sauce aux airelles ? ... ou d'une saucisse de Cumberland nichée dans un petit pain et servie avec de la roquette, des oignons caramélisés et de la moutarde ? Tout un programme, non ? De toute façon, les étals ne manquent pas et vous trouverez sans aucun doute quelque-chose à votre goût. Tenez, en passant, je vous montre cette jolie boutique au nom évocateur ... ... et à la devanture alléchante ! ;o) Et puis cette papeterie où vous devez absolument entrer si, comme moi, vous aimez les jolis papiers, cahiers et autres carnets ... Les amateurs de cartes postales amusantes seront ravis de trouver cet étal ... ... et les amateurs de beaux plaids et coussins s'arrêteront ici ... Quand vous arriverez au niveau du Vals Sandwich Bar, ... ... ne vous arrêtez pas à l'aspect vieillot de la boutique et entrez sans hésiter. Il y a là, pour les amateurs de sandwiches, toutes les garnitures possibles et imaginables ! Le choix est incroyable et les voici ici tous photographiés juste pour vous donner des idées ! Ma garniture préférée à moi, c'est sans conteste le coronation chicken ... Ça, c'est juste fabuleux ! Je vous en avais d'ailleurs un jour donné la recette. C'est par là , si vous voulez en savoir un peu plus ! Les deux dames de la boutique s'activent derrière le comptoir ... ... ce qui me laisse un peu de temps pour explorer la boutique et repérer les petites Bakewell tarts sur leur ravissant présentoir ... Et si vous en vouliez par hasard la recette, elle est ... ici ! Pour une fois, je ne demande l'avis de personne et commande pour tout le monde des cornish pasties ... Pour le coup, ça, c'est juste fabuleux ! Dans une petite poche de pâte, une délicieuse farce à base de viande de bœuf et de rutabagas, ou de navets, souvent. C'est très poivré, on déguste ça brûlant et c'est terrrrrible !!!! Je vous en avais préparé dans ce billet-là. Personne ne conteste mon choix et chacun se régale. Tout ceci met mon petit monde en appétit ... Il va falloir trouver autre chose, maintenant ! ;o) On se remet en route ... Un peu de lèche-vitrine mais pas de verre de vin, même si l'on nous assure qu'ici, "on ne mord pas" ! ;o) Il faut rester sobre, quand même ! Un clin d'œil à mes collègues de boulot avec cette -grande- statuette, une petite fille paralysée des jambes portant une grosse boîte destinée à collecter des pièces ! " Please help spastics" ! Il me faudrait cela à l'entrée de ma salle de kiné. Tellement kitsch ! ;o) J'adore ! Oups, voilà un truc qui me plairait bien ! La jeune serveuse est souriante ... ... et ses beignets de calmars sont une vraie tuerie ! Et quand je dis une tuerie, je pèse mes mots !!! Même Clément et ma maman qui n'aiment d'habitude pas trop ça, les trouvant souvent caoutchouteux, sont conquis ! Clément termine, mais c'est le seul à avoir encore faim, par un bagel au houmous et roquette ! Un déjeuner de rue tout à fait délectable ! Alors, vous aimez cette rue-là ? Une promenade à faire absolument, mais seulement le dimanche matin, hein ? C'est sympa ... C'est animé ... C'est gai ... C'est beau ... C'est bon ... C'est attachant ... C'est ludique ! Bref, on adore !!! Coup de chance, il fait plutôt bon. La pluie n'est pas annoncée avant deux ou trois jours ... Sinon, sous la pluie, elle doit perdre de son charme, la balade ... Paul m'a trouvé une canette rien que pour moi ... Je reprends mon guide et ... En route !!! Oh, le Père Noël s'est égaré par ici ! Il est quand même un peu en avance ! On prend par la gauche, en direction de Hackney Road ... Vous voulez passer un coup de fil ? Encore une rue que je ne connais pas ... Je marche donc le nez en l'air, comme toujours ... ;o) Et c'est sympa, Hackney Road ... Et puis à Hackney, il y a une chose étonnante ... La Hackney City Farm ... Une ferme en plein Londres ! Une vraie ferme pour que les citadins puissent aller prendre l'air ... La vraie campagne en ville ... mais la campagne propre, quand même ! ;o)) De la campagne prudente, aussi ! La parfaite promenade du dimanche pour les familles ... C'est la période des citrouilles ... Ici, on les achète et on les découpe ... Et les gens en achètent beaucoup ! Et puis alors elles ne sont pas chères ... Mais bon, on ne va pas en rapporter une à la maison, hein ? ;o))) En attendant Halloween, on va visiter la ferme ! On nous invite à faire attention aux chats ... parfois grincheux ! ;o) Attention aussi aux oies. Une oie, ça pince les doigts comme rien ... Attention aux agneaux et aux brebis, aussi, si vous êtes une femme enceinte ou allaitante ... On visite un peu ? Elle est mignonne, la ferme. Même les grands garçons apprécient d'aller voir les animaux. Les volatiles trottent sur les pavés ... ... et se dandinent jusqu'à leur spa personnel ! ;o)) Passons maintenant le portail qui sépare la ferme des prés alentour ... Les animaux paissent tranquillement l'herbe londonienne ... Certains piquent un sérieux roupillon ! Il y a aussi un mignon potager, à la ferme. Une jolie initiative et une très jolie promenade, plutôt insolite mais plaisante ! Juste en face de la ferme, un gros immeuble est en pleine démolition. On peut distinguer, peintes sur les rares murs encore debout, quelques fresques enfantines, dont la présence a un côté plutôt insolite au milieu de ce champ de bataille ... Il y a le goûter d'anniversaire pour Winnie the Pooh et ses copains ... ... et un paysage paradisiaque de mer et de palmiers ... Pas très étonnant puisque nous sommes devant les anciens bâtiments de l'ancien hôpital pour enfants Queen Elisabeth Hospital, édifié ici en 1868, aujourd'hui en passe d'être presqu'entièrement rasé ... Tout sauf sa façade, qui sera heureusement conservée, lors du gros programme immobilier de luxe qui arrivera ici sous peu ! Prochaine étape de la journée ... Nous allons visiter le Geffrye Museum. Pas sûr que vous le connaissiez bien, celui-là ... On traverse une énorme cité ouvrière. Cet appartement doit être habité par de nouveaux mariés ! ;o)) Mais là encore, le quartier est en pleine mutation et bientôt, ce sont des immeubles pour une clientèle très aisée qui remplaceront ces cités. Je ne sais pas trop où les habitants actuels iront ... Le logement est un vrai problème, à Londres ... Nous avons fini notre traversée hasardeuse ... Nous voici maintenant sur Kingsland Road. Le nom de Kingsland vient du fait que ce territoire était le terrain de chasse de la résidence royale Tudor de Newington Green. À l'époque, le coin était une forêt où l'on venait chasser le sanglier et le cerf ... Oui, Henry VIII chassait par ici ! Le diariste Samuel Pepys y vécut aussi une partie de sa jeunesse, avec son frère Tom et sa gouvernante, Goody Lawrence, pour profiter des grands espaces et de l'air pur ! Il y avait à Kingsland, dès 1280, un hôpital pour lépreux, connu sous le nom de "Lock Hospital". L'un des dix hôpitaux de ce genre, tous placés sur les grands axes qui menaient à Londres ... La grande tour que vous voyez-là, c'est le minaret de la mosquée Suleymanye ... Venons-en maintenant au musée Geffrye, où nous arrivons enfin. Il est installé au 136 Kingsland Road, dans les bâtiments de l'une des maisons de charité construites en 1714 par la Ironmongers' Company, à l'aide du leg de Sir Robert Geffrye, qui fut à la fois directeur de la compagnie et maire de Londres. Pendant près de 200 ans, cette maison de charité (= almshouse en anglais) permit de loger une cinquantaine de pensionnaires pauvres. L'importance historique de ces "almshouses" est aujourd'hui reconnue et le bâtiment est classé "Grade I". À l'orée du XXème siècle, l'Ironmangers' Company, trouvant le coin trop insalubre et mal fréquenté, décida de déménager sa maison de charité dans un endroit mieux fréquenté. Le site fut racheté par le London County Council (la mairie de Londres de l'époque), qui envisagea de démolir le tout. Une pétition des leaders principaux du mouvement "Arts and Crafts" permit de convertir les bâtiments en un musée qui ouvrit ses portes au public en 1914. L'une des maisons de charité fut néanmoins restaurée et on peut la visiter certains jours, ce que nous n'avons pas pu faire cette fois-ci. Le musée, quant à lui, présente de façon chronologique l'évolution des intérieurs anglais au fil du temps, depuis les années 1600 jusqu'à nos jours ... Onze tableaux représentant l'espace de vie principal d'une famille ... Un extraordinaire voyage au fil de l'histoire ... On y apprend comment on vivait à ces époques, comment on se meublait, comment on se chauffait, comment on s'éclairait ... À chaque époque son style de vie ... et son style de décoration. Entrons, maintenant ... On commence par cette pièce à vivre de 1630, le centre des activités domestiques de la maison, aux murs tapissés de panneaux de chêne ouvragés. Le mobilier se devait d'être robuste mais également suffisamment élégant pour impressionner les visiteurs. La réplique d'une pièce d'Aldsgate Street dans l'une des rares maisons à avoir échappé au Grand Feu de 1666. La maison en question est détruite depuis longtemps mais il existe encore des es quisses de ce coffrage, réalisées au XIXème siècle. Ce sont elles qui furent utilisées au Geffrye ... Aux 17ème et 18ème siècles, les habitants de ces maisons étaient typiquement des banquiers, des marchands, des médecins ou des hommes de loi. Des panneaux explicatifs permettent de resituer le contexte historique, à l'aide d'anecdotes bien choisies ... ... et de savoir comment la pièce que l'on voit était placée dans la maison. En 1695, le style a déjà bien évolué ... Cette pièce représente le salon d'une maison de ville construite après le Grand Feu de Londres. Les trois fenêtres surplombent la rue. Le salon n'est plus la grande salle où tout se passe mais une pièce où la famille se rassemble, reçoit ses amis et dîne. On y est plus au calme. La famille et les domestiques ont désormais des vies bien séparées ... Nous voilà dans un autre salon, cette fois-ci en 1745 ... L'agencement s'est peu modifié par rapport à la période précédemment évoquée mais désormais, la façon de se tenir dans son salon prend une grande importance. On suit un code social où les bonnes manières sont de la plus grande importance. Au salon, on doit être de bonne compagnie, se tenir convenablement, savoir prendre le thé avec élégance et tenir une conversation agréable ... L'agencement de la pièce présentée se base sur celui de maisons de Meard Street, près de Covent Garden, construites en 1732 et occupées dans les années 1750-1760 par des artisans de renom, des artistes et des hommes d'affaires ... Passons dans le couloir, qui donne sur le grand jardin ... De l'autre côté, une salle de lecture présente des tableaux retraçant la vie quotidienne entre 1600 et 1900. Intéressante balade en images ! Juste à côté, la chapelle dans laquelle les résidents de l'"almshouse" étaient obligés d'assister chaque semaine aux services religieux ... En 1790, le mobilier du salon commence à vraiment changer. La littérature de l'époque décrit l'intérieur des maisons comme devant être "net", c'est-à-dire clair et élégant tout autant que propre et bien rangé. Le papier peint prend une importance toute particulière pour parachever cet effet de netteté. À la fin du siècle, on note un intérêt croissant pour le style et la décoration. Voici le salon en 1830 ... Il est en général situé au premier étage de la maison, avec de grandes fenêtres allant jusqu'au sol, prétexte à l'introduction de rideaux élaborés et de balcons ouvragés ... Au salon, les femmes, en particulier, se réunissent pour passer leur temps libre à lire, peindre ou jouer de la musique ... La grande table circulaire se tient au milieu de la pièce et les autres meubles sont plus petits, pouvant être bougés en fonction des besoins du moment. On commence à faire attention à assortir les papiers peints avec les tissus des rideaux et des fauteuils, en utilisant souvent les mêmes tissus ... Le choix des couleurs prend de l'importance. Petite note pour les anglicistes ... On ne parle plus, comme avant, de "parlour" pour désigner le salon mais de "withdrawing room", qui indique en fait la pièce dans laquelle on se retire (="withdraw") après le dîner ... Au 18ème siècle, on raccourcit le nom en "drawing room" ... ce qui ne signifie pas que l'on soit obligé d'y dessiner ! ;o)) En 1870, les lieux de travail et d'habitation commencent à se différencier. On n'habite plus dans le centre de Londres mais à la périphérie. On va travailler en taxi, en omnibus, en tram ou en train. Cette pièce représente le rez-de-chaussée d'une maison de banlieue. C'est là que la dame de la maison reçoit les visiteurs. L'ameublement et la décoration sont très importants, il faut être à la mode. Le décor se charge. Les meubles achetés sont agrémentés d'objets "home-made", ajoutant une touche de fantaisie. On fabrique ses coussins, on tricote, on crochète et on brode ... Voilà un intérieur de 1890. Depuis les années 1870, on assiste à une réaction contre ce courant un peu trop "bourgeois". Un mouvement s'est créé en Angleterre, appelé "Esthétisme". Les esthètes s'adonnent à la recherche exclusive du raffinement et de la beauté. Le beau se fait religion. Pratiquement, on aime le bois foncé comme celui de l'ébène, l'influence de l'Extrême-Orient avec ses fines porcelaines peintes en bleu et blanc. Les motifs font une large place à la nature, avec des fleurs, des oiseaux exotiques, la feuille du gingko ou encore les plumes de paon ... Besoin d'un petit intermède ? Essayez le café du Geffrye Museum ... On peut y déjeuner agréablement ... ... ou bien y prendre le thé ! Une carte alléchante et bien fournie ... On s'attable ... Les théières arrivent vite sur la table ... Clément opte pour une part d'excellent carrot cake ... tandis que le reste de la troupe choisit ... ... le scone au fruit, servi comme il se doit avec de la clotted cream et de la confiture de mûre ... Ça y est, nous entrons dans le 20ème siècle ... Nous voilà dans un salon en 1910. La lumière est malheureusement très mauvaise. La photo n'est donc pas idéale mais l'idée y est ... Cette maison de banlieue, de style "cottage", présente des éléments de style "Arts and Crafts", l'"Art Nouveau" des Anglais, en quelque sorte. La grande pièce à vivre possède une massive cheminée en chêne, les moulures sont simples et les plafonds sont bas. Par les fenêtres "à la française", on a une vue directe sur le jardin et la pièce est lumineuse. On meuble son salon dans le but d'en profiter avec sa famille plutôt que dans celui de recevoir du monde. Le mode de vie se fait plus tranquille, plus informel. Le "drawing room" devient petit à petit "living room" ... Et voici le living room de 1935 ... Nous sommes dans un immeuble "récent" de Londres. Le style est plutôt soit moderniste, avec du béton bien lisse ainsi que de vigoureuses lignes horizontales, soit néo-Georgien, fait de briques et de fenêtres à guillotine. L'appartement urbain est une bonne alternative à la maison de banlieue, particulièrement pour les célibataires ou les couples sans enfants. Même si les appartements sont petits, ils bénéficient de l'eau courante en permanence, du chauffage central et des dernières installations électriques. Les vitres sont larges et offrent une belle luminosité. Ici, le living-room et le dining-room se rejoignent, formant un "dining-lounge", notre "salon-salle à manger" ... Meublés de façon très moderne pour l'époque, les intérieurs sont clairs, avec des peintures pâles et des meubles aux couleurs douces ... Il y a globalement moins de meubles que plus tôt dans le siècle et les surfaces sont bien plus lisses et dépouillées ... En 1965, voici une nouvelle maison de ville de Highgate, au Nord de Londres ... Ses larges fenêtres et la mezzanine créent une belle impression d'espace. Il n'y a plus de cheminée, les maisons étant chauffées par le désormais courant chauffage central, et la télévision devient alors le centre du foyer. Ici, on vit en famille. Les enfants y font leurs devoirs, on regarde la télévision tous ensemble, on mange, on bavarde, on se distrait ... Le style de la pièce peut être qualifié de contemporain, influencé par les intérieurs scandinaves, avec des meubles simples et peu décorés, des textiles sobrement tissés. Les murs sont souvent peints en blanc et seuls les fauteuils et canapés apportent un peu de couleur ... Les sols sont en parquet, avec un épais tapis coloré posé au milieu de la pièce pour faire contraste. La table basse fait son apparition à cette époque, pratique pour prendre son café assis au fond de son canapé sans obstruer la vue sur la télévision ! ;o)) Et puis nous voilà en 1998 ... Aujourd'hui, quoi ! ;o) La conversion de bâtiments commerciaux en lieux de vie, ou "lofts", commence à Londres dans les années 70. On transforme les entrepôts le long de la Tamise en grands appartements sans cloisons ou presque ... Cette pièce est typique d'un loft du 19ème siècle redessiné par un architecte, avec la cuisine, le salon et la salle-à-manger réunis en une seule pièce ouverte. La mezzanine au-dessus de la cuisine laisse la place pour la chambre et la salle de bain. Le sol est en bois tout simple, très clair, le mobilier est moderne et clairsemé. Le canapé et quelques objets décoratifs apportent des touches de couleur. Parfois, on peint une section de mur en une couleur vive, en apportant ainsi une touche de dynamisme. Mais ce n'est pas le style que je préfère ... Moi, mon cœur oscille entre les années 30 et les années 70 ... 40 années qui me ravissent ... Voilà, la nuit est bien tombée. On a changé d'heure hier et on le paye aujourd'hui. À 17 heures, les musées ferment et il fait nuit noire ... ;o) Un petit tour dans le jardin ... ... avant de quitter le Geffrye ... La nuit est tombée, donc, mais il est encore tôt ... Les magasins sont encore ouverts ... Comme je vous le disais, Halloween n'est pas loin ... La vie continue derrière les murs des bars et des maisons ... On remonte Kingsland Road ... Curieuse promenade, loin des itinéraires touristiques ... ... mais sympathique quand même ... Jetez un œil au plan, si vous êtes perdus ... On passe devant un beau bâtiment à l'architecture industrielle ... Un bus passe ... Je repère sur le bord de la route un ancien kiosque à café. Syd's. Il est ici, intact, depuis 1919, toujours tenu par la même famille ... Décidément ... ... Shoreditch est un merveilleux quartier ... Voici maintenant un drôle de concept, plutôt bien fichu, je dois dire ... Boxpark ! Un centre commercial entièrement installé dans soixante containers de 12 x 2,3 mètres alignés sur deux étages ... Il devait être éphémère ... mais il a l'air de durer ! Les boutiques sont par conséquent toutes petites ... ... et s'étirent en longueur ... mais l'idée est intéressante. Dehors, une zone wifi équipée de chaises longues ... On a pensé à tout. Malheureusement, le site est en train de fermer et nous nous rapatrions donc non pas dans l'Underground ... ... mais plutôt dans l'Overground, la ligne aérienne qui nous emmènera ... ... vers Whitechapel ... ... puis dans l'Underground ... ... jusqu'à Leicester Square ... ... où notre petite bande ira terminer la soirée ... ... comme la quasi-totalité des touristes français à Londres ! ;o)) Cela dit, c'est pratique, comme quartier, le soir. Tout est ouvert ... Et puis c'est très joli, aussi ... On peut même y croiser Agatha Christie au coin de la rue ... On peut y dîner facilement ... ... et s'y promener tout aussi facilement. Les boutiques sont bien éclairées et laissent entrevoir des éléments d'architecture que l'on repère finalement moins facilement de jour, car noyés dans la masse ... Et puis on repère mieux aussi les écritures sur les vitrines des magasins. J'adore le graphisme publicitaire et à Londres, il y a pas mal de belles choses, de ce côté-là ! L'enseigne de ce dentiste n'est pas mal non plus ! Vous en connaissez beaucoup, vous, des gentle dentists ? ;o) Les vitrines en elles-mêmes sont parfois intéressante. Would you like a cup of tea dans ce joli siège ? ;o)) Ou bien une bonne Guinness au Crown and Anchor ? Si vous voulez reprendre le métro ici, il vous faudra passer dans la gueule du Roi Lion ! Sinon, restez avec moi ... ... et partons à Covent Garden ... ... dans le fameux marché ultra-touristique mais sympathique quand même ... On passe toujours un bon moment à écouter les chanteurs ou les orchestres qui se produisent dans la fosse ! Et puis le décor de Noël est tellement joli ! Ressortons dans la rue ... et admirons l'une des soixante sculptures qui commémoreront durant 7 semaines "The Year of the Bus", soixante "Borisbus", ou bus de Boris, ( les bus à deux étages dernier cri introduits dans le réseau des transports publics de Londres par Boris Johnson, l'actuel maire de la ville ... et surnommés en conséquence ...). Celui-ci est le "Swinging London" de l'artiste britannique Sian Storey. On est dans le West End, le quartier des théâtres ... Sur les murs, on annonce le programme ! Et comme Halloween approche à grands pas, les murs ... et les pompes à bières, dans les pubs, se couvrent de toiles d'araignées ... ... et autres horreurs supposément glaçantes ! ;o) Cela peut donner des décors très réussis, d'ailleurs. Nous, il va falloir que l'on dîne, quand même. Sinon, nous ne trouverons plus rien à manger ce soir. Les restaurant ne servent pas si tard que ça, à Londres. Il faut prévoir ! ;o))) On se pose donc à l'étage du "Round Table", un sympathique pub situé au 26-27 Saint-Martin's Court. À l'étage, une toute petite salle, quelques tables et chaises, un canapé sur lequel Paul s'affale avec bonheur ... Notre table n'est pas ronde mais rectangulaire ... Ce n'est pas grave ... ;o)) Pendant que l'on choisit ce qu'on mangera en commençant notre Guinness ... ... je fais fonctionner le petit "Queen's Guard" acheté ce matin au Musée du Jouet. J'adore ces petits jouets que l'on remonte et qui se dandinent juste quelques secondes ! À côté de lui, un coquelicot qu'un monsieur vient me vendre pour le "Poppy Appeal". Pas moyen de faire deux pas cette semaine dans Londres sans que l'on vienne nous solliciter pour aider les vétérans de la Royal British Legion et leurs familles. Et ça marche ! Tout le monde donne, y compris moi, et je ne vous dis pas combien de coquelicots j'ai récoltés cette année, accrochés à mon col d'imper ... et perdus dans la demi-heure ! Alors celui-là, c'est le dernier et je le garde dans mon sac ! ;o)) ... Les garçons vont se régaler d'un Big Ben Burger , un véritable tour avec tout en haut, deux jolis o nion rings ... Avec ma maman, nous opterons pour un truc très bon ... et original ! Un "Beetroot, Butternut Squash and Goat's Cheese Burger" . Un épais palet, mélange de betterave, de courge butternut et de fromage de chèvre remplace le traditionnel steak haché et je dois dire que c'est tout à fait bon ! On trempe nos frites dans un chutney d'oignons au vinaigre balsamique. Une sacrément bonne idée ! La cavalcade de la journée a creusé les appétits et on va jusqu'à se partager deux desserts ... Un Sticky Figgy Sponge fait de figues, d'airelles et de raisins secs, nappé d'une sauce au caramel et au rhum. Délicieux. Surtout arrosé de la custard toute chaude que l'on nous sert en pot à côté ... ;o) L'autre pudding est un Bramley Apple Pie tout à fait convenable, arrosé lui aussi de crème brûlante ... Fin de la soirée ... La journée fut longue et la nuit sera courte ... ;o))) Parce qu'aujourd'hui mardi, c'est peut-être notre dernier jour de beau temps ... Pour demain, on nous annonce de la pluie ... Alors direction Shepherd's Bush Market , d'abord, pour aller faire le plein de ma vaisselle émaillée Falcon à très bas prix ... On enchaîne en sautant dans le bus 94 pour aller sur Holland Park ... chez Recipease, of course ! Pas un voyage à Londres ne saurait se concevoir sans une visite dans ce magasin de perdition ... ... le royaume de Jamie Oliver ! Alors je vais faire comme d'habitude ... Je vais vous laisser vous lécher les babines ... ... en passant au milieu des étals de gourmandises ... Vous reniflerez les effluves ... ... des pains sortant du four ... Vous pourrez vous asseoir à l'étage avec nous ... ... pour prendre un petit déjeuner ... Avec ou sans Bloody Mary ... Avec ou sans pancakes au sirop d'érable et au bacon ... Sûrement avec un mojito aux mûres et au gingembre ... En attendant que l'on vous serve, vous pourrez regarder ... ... les cuisiniers travailler devant vous ... Ici, on est à mi-chemin entre la cuisine de la maison et celle d'un restaurant. Les livres de Jamie trônent sur les étagères ... ... et sur les comptoirs ... Des court-bouillons de folie mijotent au coin du feu ... À côté, tout est prêt pour préparer le fameux Jamaican Ginger Cake de Jamie ... Eh oui, ici, on cuisine les recettes des livres de Jamie ... Et moi, j'aime particulièrement les Chelsea buns de Jamie ... J'y succombe à chacun de mes passages. Un autre conseil : N'hésitez pas à prendre du café, ici ... Il est servi en grande tasse et il est particulièrement bon ... ce qui n'est pas toujours le cas dans ces contrées ... Autant l'expresso (servi très -trop- ristretto) est facilement trouvable à Londres, autant le café long est ... loooooong .... et souvent insipide. Mais pas ici, donc ! ;o) Vous l'aurez deviné, les garçons ont opté pour quelque-chose de plus substantiel ... ;o) Un bacon and egg sandwich de grande classe, je dois dire. Avec des produits d'excellente qualité, savoureux et des cuissons justes. Un très beau concept, en fait, ce Recipease ... L'ambassade du Jamieland, en quelque sorte ... ;o) Alors voilà, maintenant, vous savez ! ;o) Sachez cependant que si vous venez le samedi, jour de marché à Portobello Road, vous perdrez un temps fou à essayer de trouver une place pour déjeuner ici. Il y a peu de tables, finalement, et comme on s'y sent bien, on a tendance à traîner un peu, une fois qu'on en a trouvé une ... Le samedi, la file d'attente qui redescend jusqu'au rez-de-chaussée a de quoi repousser toute envie ... et laisser des regrets ! Vous aurez toujours la solution d'emporter quelques bricoles à manger en route ... Un sausage roll ... Une focaccia ... ... ou une tartelette salée. Celle-ci, à la courge rôtie épicée, aux pignons et au fromage de chèvre, a l'air tout à fait délicieuse ! Vous pourrez aussi emporter de vrais plats cuisinés ... Si vous êtes plus d'humeur pour une sucrerie ... ... sachez que la meringue est une spécialité ! ;o) Et puis pour rapporter quelques souvenirs très anglais ... ... vous aurez l'embarras du choix. Il y a un joli choix de vaisselle Falcon, je vous préviens. Cela dit, je la trouve bien moins chère ailleurs ... alors je me contente de la regarder, ici ! ;o) Vous voyez ... Ici, tout est bien pensé, bien rangé ... Un joli marketing, certes ... ... et pour des produits de qualité, ce qui ne gâche rien ... Un endroit vraiment chouette, que je vous recommande, pour le plaisir des yeux et pour celui des papilles, bien sûr ! Bon, on repart. Si vous êtes resté au café ou au virgin mojito plutôt qu'au Bloody Mary, vous n'aurez sans doute pas ce genre de problème ! ;o) ... et vous pourrez marcher droit sur Pembridge Gardens. Une rue bordées de splendides et énormes maisons Georgiennes ... Un quartier exquis, même si un peu trop chic pour moi ... Superbe, quand même ! L'immeuble le Thornbury Court est intéressant lui aussi ... On arrive dans Portobello Road ... Toujours ces jolies maisons colorées, que je vous montre et remontre ... Et puis les antiquaires, moins pris d'assaut par les foules que le samedi. D'ailleurs, beaucoup sont fermés mais ce n'est pas grave ! ;o) On croise des petites ruelles charmantes, les "mews", ou encore "closes" quand elles se terminent en cul de sac ... Comme ici Denbigh Close ... Pour la petite histoire, aux 18ème et 19ème siècles, les riches Londoniens habitaient principalement dans des rues bordées de larges maisons toutes assez identiques que l'on disait en "terrasses". À l'arrière de ces maisons se trouvaient des écuries qui ouvraient souvent sur de petites ruelles. Dans ces "mews", on mettait les chevaux de la maison et le fiacre, et juste au-dessus, il y avait le logement des gens d'écurie. Généralement, ces écuries faisaient face à d'autres écuries, elles-même à l'arrière d'une autre rangée de maisons en terrasses ... Les mews portaient en général le nom de la rue sur laquelle donnaient les maisons principales. Ici, Denbigh Close rappelle ainsi que les écuries dépendaient des maisons de Denbigh Terrace ... Voilà, vous savez tout, ou presque, sur les mews ... Vraiment sympa de se promener par là sans se faire écrabouiller ... Regardez ça ! Ah, que j'aime Londres ! Nous voilà devant un magasin qu'aime beaucoup Paul ... Stumper Fielding ... On n'y vend pas des vélos, malgré les apparences ... ... mais du vêtement traditionnel anglais ... Le vrai chic anglais ! Que diriez-vous d'un jus de grenade, en sortant ? ... ou de pomme et gingembre ... Un peu de lèche-vitrine encore ... ... et un arrêt obligatoire à la Hummingbird Bakery ... Je ne m'en lasse pas, de cette pâtisserie ! Clément nous choisit deux cupcakes ... Un tout chocolat et un red velvet ... Ça tombe bien. J'adore le red velvet ... ... et Clem adore le tout-chocolat ! Il fait doux et les gens prennent leur café dehors ... Un toast beurré tout chaud ? Prenez votre temps. Pendant ce temps, Clem et moi, on va choisir le cadeau d'anniversaire de Paul dans une jolie boutique de jouets. Il aura 19 ans demain ! Voilà un livre que je prendrais bien ... J'aime bien les livres qui racontent la vie des quartiers ... Et puis le monsieur de la couverture, je l'ai rencontré ici plusieurs fois ... Il s'appelle Ron et son chien, c'est Betsy ... On remonte encore un peu plus haut ... Des pubs ... ... et des citrouilles ... Des œufs au petit déj ... ... et des cabines téléphoniques rouges chez Cath Kidston ... Pas de doute, on est à Londres ! Il y a aussi l'Electric Cinema, sur Portobello Road ... Un jour, j'irai voir un film à l'Electric Cinema ... Dedans, il y a des fauteuils en cuir avec des tabourets pour poser les pieds et des petites tablettes entre chaque fauteuil ... À l'arrière de la salle, deux sofas de deux places et au premier rang, six lits doubles, avec des couvertures en cashmere pour compléter le tableau. Plutôt cool, non ? ... et puis une boutique où acheter le thé Whittard ... J'aime bien les boutiques Whittard ... Nous voilà au niveau de Blenheim Crescent ... ... la partie de la rue qui m'intéresse le plus ... Ici, quatre boutiques que j'aime ... Lyndon's, d'abord, qui vend des rubans, des lacets, des fils et des perles par milliers ... Le Spice Shop, ensuite ... ... mon principal fournisseur en épices ... Cher mais si bon ! ;o) J'y passe toujours de longs moments ... Il y a aussi le célèbre Books for Cooks ... Mais celui-là, il est fermé le lundi, je vous préviens. Ce n'est donc pas le bon jour pour aller goûter les petits plats préparés à partir des recettes trouvées dans les livres de la boutique ... Et puis enfin cette librairie ... ... que vous connaissez sans doute ... La fameuse librairie de Hugh Grant dans Coup de Foudre à Notting Hill ... Pas sûr que vous y croisiez Hugh ou Julia ... Quoique ... ;o)) Par contre, il y a des tonnes de chouettes livres ... ... et pas uniquement de la chick lit ! ;o))) Juste à côté, le magasin POP ... ... entièrement consacré à la vente de popcorn. Pas de chance, la vendeuse a dû partir un moment ... On entrera une prochaine fois ! On tourne à gauche sur Kensington Park Road ... Et là, il y a un joli magasin. Biscuiteers ... Comme son nom l'indique, on y trouve... des biscuits ! De très, très beaux biscuits ! Vous voyez ? Pas mal, la promenade dans Notting Hill, non ? Et puis avec ce soleil, j'arrive à faire plein de photos sympa et ça, j'adore ! L'automne est pourtant bien là ... Les feuilles ont rougi ... et ont commencé à tomber. On revient vers Portobello Road en passant par de jolies rues, encore et toujours... Les maisons sont à tomber. Surtout celle-là, Westbourne House ... ... magasin-phare londonien de Paul Smith ... Une jolie boutique d'antiquités de Westbourne Grove ... Still Too Few ... installée dans une ancienne crèmerie ... Encore de jolies enseignes ... ... et de belles bottes pour affronter la pluie d'un de ces prochains jours ... En cas de forte pluie, on pourra d'ailleurs s'abriter dans ce sympathique café, installé tout au fond de la cour. Nous y étions allés il y a deux ans et nous avions passé là un moment bien agréable ... Tiens, juste sous ces immeubles ... ... le graf "Made To Look", que certains disent fait par Banksy, à été protégé. Tant mieux, il est chouette et il serait dommage qu'il se bousille ... L'an dernier, il était encore à l'air libre. ;o) Là, c'est Portobello mews ... Ravissante ruelle pavée ... Vous voyez bien la structure des anciennes écuries ... Quelques pas encore ... Un tournant à droite ... et on arrive dans Pembridge Road ... ... dans laquelle on trouve des magasins qui vendent toute sorte d'objets amusants ... ;o) Des trucs qui bougent ... Des trucs qui s'emboîtent ... Des vaches orange ... ... et même des voitures orange dans les vitrines ! ;o) Un dernier arrêt dans une boutique vintage qui vend à la fois de la vaisselle, des objets pour la maison et des fringues d'occasion ... Il y en a pour tous les goûts et j'aime bien ! Pas encore assez faim pour un fish and chips ... Nous sautons dans le métro ... Direction la City ... Suite du voyage dans un prochain billet ... Et pour terminer, quelques photos de notre repas d'Halloween ... Je vous l'avais promis un peu plus tôt mais vous commencez à me connaître. Pas grave, vous y reviendrez l'an prochain. Il y a là quelques belles idées, piochées à droite et à gauche sur le net, le plus souvent via Pinterest ... Allez, je vous montre ... Cuisine et déco, parce qu'à Halloween, les deux sont importantes ... L'invitation à notre repas, d'abord ... Halloween avec un peu d'avance. Mais c'était ça ou rien ... ;o))) Un calendrier de ... l'AvAnt ? ;o)) ... pour patienter ... Un peu de décoration ... avec des squelettes, des tubes à essai ... Des limaces porte-couteaux modelées dans un bloc d'argile puis peintes ... Une drôle de façon de présenter les verres ... ;o) Des souris qui courent ... qui courent ... ... et des fantômes qui volent ! Un chat noir ... ... et une paire d'yeux qui vous fixent ! Un rat de bibliothèque ... Une bannière tout à fait de saison ... Des courges, bien sûr ... Des vraies ... ... et des fausses, faites il y a quelques années en papier mâché. Des images anciennes ... Un miroir hanté ... Des toiles d'araignées partout ... faites de sacs poubelles ... Des bougies en terre modelées en forme de vertèbres ... On est dans une salle de kiné, non ? ;o) Une sorcière et un squelette grandeur nature ... ... et puis bien entendu, une jolie table ... Une table au décor chargé ... Très chargé ... Je vous laisse détailler tout cela ... Chaque année, on augmente un peu notre capital de décorations en créant deux ou trois choses nouvelles ... Nous avons aujourd'hui une chouette "Halloweenothèque" ... Bon, on passe à la fête en elle-même ? Il faudrait que je vous parle un peu du menu ... Pour commencer, un cocktail à la pomme et à la grenade ... Avec du rhum pour les alcooliques ! ;o))) Et pour accompagner le cocktail, une cervelle un peu particulière ... faite de rillettes de sardines ... Des sardiens à l'huile de bonne qualité, en filets sans petites arêtes, du Philadelphia, du jus et du zeste de citron, de la ciboulette hachée ... un peu de gélatine pour faire tenir le tout dans un moule "cerveau" ... et le tour est joué ! Un trait de ketchup bien rouge au sommet du crâne, un couteau planté au beau milieu ... et, tout autour, des crackers maison en forme de pierres tombales ... L'inscription RIP est faite avec un feutre alimentaire ... Ces mêmes crackers sont placés au milieu d'un cimetière mexicain ... fait d'une couche de vrai bon guacamole et d'une autre de salsa bien relevée, pour isoler l'avocat mixé de l'air qui l'oxyderait à coup sûr ... L'arbre planté au fond est fait en pâte à crackers, aussi ... L'effet est saisissant et le goût... délicieux. Gros succès pour notre champs de tombes ... ;o)) On a aussi préparé une floppée de petits fantômes faits de tortillas badigeonnées d'un peu d'huile d'olive, saupoudrées de flocaons de piments chipotle puis détaillées à l'emporte-pièce ... On passe au four le temps de laisser dorer un peu et on laisse refroidir, avant d'enfermer les bestioles dans une grande boîte en fer, de peur qu'elles ne s'échappent ... ;o) Pour des choses plus substantielles, voici notre soupe à la courge butternut et à la pomme. Superbe ! C'est la deuxième fois qu'on la sert, tant elle a eu du succès l'an dernier. Vous pouvez d'ailleurs vous reporter là pour en prendre la recette ... ;o ) Le plat de résistance est un simple pain de viande ... Simple dans sa préparation ... La recette est dans ce billet-là ... Après, il faut s'appliquer un peu ... ;o) On le modèle en forme de grosse main (ou de grosses mains quand on est vraiment nombreux, comme ici) ... On badigeonne de sauce barbecue au goût fumé. On place des éclats d'oignon rouge à la place des ongles, et puis aussi du papier d'aluminium entre les doigts. C'est important, ça évite aux doigts de se coller les uns aux autres durant la cuisson ... On couvre ensuite de lanières d'édam acheté déjà coupé en tranches. Après cuisson au four ... L'édam fait de magnifiques lambeaux de peau ... ;o)) Un couteau planté dans la main et un chouilla de ketchup pour simuler le sang qui gicle ... voilà un plat parfait pour Halloween ! Servi avec une purée-maison de pommes de terre, l'accord est parfait. Pour la sweet tooth, quelques sablés ... Leur recette est dans ce billet d'automne ... Amusez-vous bien avec la décoration ! ;o) Ils accompagneront divinement bien de simples mousses au chocolat. La recette de derrière les tablettes de Nestlé Dessert ... ;o) Une pierre tombale en sugar cookie et un mini-potiron en pâte à sucre home-made aromatisée au zeste d'orange ... Une mignonne scénette, non ? ;o) Et puis pour finir, un carrot cake. Celui de Rose Bakery ... dont vous trouverez la recette ... juste là . C'est, de tout ceux que j'ai essayés, le plus simple à réaliser ... et le meilleur ! Définitivement ! ;o) Oups, j'allais oublier les macarons ... Des macarons au chocolat ... à la façon de citrouilles et fantômes balafrés. Les balafres, ça tombe bien, elles se sont faites toutes seules ! ;o))) Et puis avec le café, des cotons-tiges pleins de cerumen caramel au beurre salé ... Le coton, c'est du marshmallow coupé en petits morceaux que l'on enfile aux extrémités de bâtons de sucettes. On trempe dans du fudge tiède et on laisse sécher un peu. C'est assez dégueu à voir mais très bon à grignoter ! ;o) Allez, la nuit est tombée ... On allume les bougies ... Tout le monde s'installe autour de la table ... La soirée peut commencer ... Happy Halloween ... avec beaucoup de retard, je sais ... ... et à très vite, pour la suite de nos aventures londoniennes ! ;o) Bon week-end à tous !

Source: questcequonmange.blogspot.com

Infos pratiques: - Quantité : 6 personnes - Difficulté : ☆ ☆ ☆ ☆ ☆ - Préparation : 30 minutes - Cuisson : 35 minutes La liste de courses : - 1 kg de topinambours, - 4 pommes de terre, - 10 cl de crème fraiche liquide, - 6 tranches de bacon, - Huile d'olive (pour la décoration), - Sel et poivre. La liste des ustensiles : - 1 grande casserole, - 1 poêle, - 1 économe, - 1 mixeur plongeant. Ça faisait longtemps que je n'avais pas posté du salé, par ici... Malgré le retour du soleil, il fait encore nuit relativement tôt et la fraicheur s'invite encore régulièrement chez nous. Pour réchauffer un peu l'atmosphère, je vous propose une soupe (oui, encore une soupe, mais la soupe c'est bon, c'est facile à faire et ce n'est pas cher ! Comme dirait Georges, "what else ?" . Et puis, moi, la soupe c'est un peu ma marotte) . J'ai déterré cette recette d'un vieux magazine (sur les soupes, bizarrement) que j'avais acheté il y a plusieurs années ! C'est du Cyril Lignac, ce jeune chef aussi médiatique que sympathique et à l'accent chantant de l'Aveyron. Pas de tour de passe-passe ici, c'est simple mais succulent. Le topinambour est un vieux légume oublié au léger goût d'artichaut. Pendant la deuxième guerre mondiale, c'est lui qui remplaçait les pommes de terre et, depuis, il est un peu tombé dans l'oubli et c'est bien dommage... A la maison, tout le monde a vraiment adoré ce velouté original à la saveur si délicate que j'ai déjà refait plusieurs fois (et que je referai encore avant le retour des beaux jours !) ! Concrètement, cuisinons... 1. On commence par éplucher les topinambours et les pommes de terre, on les coupe en morceaux, on les rince et on place le tout dans une casserole remplie d'eau salée (pour l'eau, on en met juste assez pour recouvrir les légumes) . On porte à ébullition et on laisse cuire une petite demi-heure à feu doux : c'est prêt quand les légumes sont cuits. 2. On mixe la préparation jusqu'à obtenir une consistance très onctueuse. On ajoute alors la crème liquide et on remet un coup de mixeur. On rectifie l'assaisonnement. 3. Au moment de servir, on fait chauffer une poêle à blanc, c'est à dire sans matière grasse, et on fait faire un aller-retour à nos tranches de bacon que l'on réserve sur du papier absorbant pour ôter l'excédent de graisse. On découpe le bacon en lanière. 4. Dans l'assiette/le bol, on verse le velouté, on dépose quelques gouttes d'huile d'olive et les lanières de bacon. Servez bien chaud ! Astuces : - Cyril Lignac conseille, pour "plus de gourmandise" de servir ce velouté avec une chantilly au bacon (on mixe la crème liquide et le bacon et, ensuite, on monte tout simplement la crème). - Cette soupe est très simple à réaliser mais relativement longue. Qui ne s'est jamais attelé à l'épluchage de topinambours ne peut pas comprendre le pourquoi du comment... Ces petits tubercules tout biscornus sont une vraie plaie à éplucher. - Si on veut transformer ce velouté en soupe végétarienne, il suffit de ne pas ajouter le bacon au moment du service. On peut aussi imaginer en faire une entrée végétalienne, en n'ajoutant pas de crème. C'est excellent aussi et le goût de topinambour n'en sera que renforcé. En conclusion, dégustons !

Source: letabliergourmet.blogspot.com

ous sommes entrés dans la semaine de Pâques. Il fait rarement beau pendant cette semaine. Et pourtant c’était toujours à cette période que l’on étrennait nos vêtements neufs de printemps . Nos anciens vêtements du Dimanche de l’année précédente étaient quant à eux rétrogradés, on ne les portait plus qu’en semaine. Malgré nos chaussettes blanches montantes, nous nous gelions les guiboles. Après la messe nous avions le droit d’aller jusqu’au clos, le jardin ouvrier de mon père , même en étant endimanché. La lapine blanche était dehors et sous le cerisier, une poule en chocolat enveloppée d’un papier cellophane nous attendait. Ah le bonheur de la découverte et le plaisir de la dégustation, car l’ordinaire de notre goûter, c’était plutôt les barres de chocolat épaisses, alors ce chocolat noir et brillant au parfum puissant qui fondait lentement en inondant nos bouches de délices, c’était la récompense du tourment de la confession, et le doux pêché de gourmandise renouvelé. Les plaisirs lorsqu’ils sont rares ont plus de valeur. 1. Parer la viande et la couper en cubes de 5 cm Dans une cocotte en fonte, faire fondre le beurre. Mettre la farine dans un sachet plastique, enfermer les morceaux de viande, gonfler avec la bouche et secouer, ainsi les morceaux de viande seront bien enduit de farine sur toutes leurs faces. Quand le beurre est mousseux, mettre les morceaux de veau et les faire revenir. Remuer souvent. Mettre les oignons nouveaux avec 10 cm de la tige verte et couper les par le milieu. 2. Mouiller avec le vin blanc et l’eau. Saler et poivrer, mettre le mélange d’olives épicées à la marocaine. Couvrir et laisser cuire à l’étouffer à feu très doux pendant 60 minutes, en vérifiant tout de même la quantité de liquide de temps en temps. 3. Servir avec des champignons à la nivernaise dans une croûte feuilletée bien chaude. En accompagnement un Bourgogne aligoté blanc, ou un Corbières Domaine Georges Bertrand 2007 Je vous souhaite une douce soirée. Pour tout ceux qui habitent le Sud Ouest, soyez prudents demain le vent va souffler fort, rentrez bien tous les objets qui risquent de s'envoler.

Source: canotte.blogspot.com

J'aime beaucoup faire des tartes au chocolat que je customise en fonction des saisons, des sensibilités alimentaires, et surtout de mes envies !! Le chocolat se marie bien avec les fruits et j'en fais souvent des versions avec quelques fruits frais sur le chocolat pour lui apporter une touche de fraîcheur (en ce moment avec des quarties de clémentines, des rondelles d'orange, des graines de grenade, c'est un délice !). En cette période où Noël approche à grands pas, j'ai eu envie de lui associer des épices : j'ai utilisé le mélange d'épices Georges Loves Strasbourg de la marque alsacienne Georges Colin qui est composé de cardamome, cannelle, coriandre, fenouil, gingmebre, anis, badiane, macis et girofle. Si vous n'avez pas cet harmonieux mélange sous la main, un mélange type pain d'épices fera aussi très bien l'affaire ! Vous pouvez également réaliser votre propre mélange ou opter pour simplement l'une ou l'autre des épices, en fonction de vos préférénces et de ce que vous avez chez vous. J'ai utilisé de la farine de seigle, je trouve que sa saveur un peu typée se marie bien avec le chocolat et les épices (le pain d'épices est traditionnellement à base de farine de seigle, c'est dire !) et un petit peu de levain de seigle. Il rend la pâte plus digeste et un peu plus moelleuse : c'était un peu moins flagrant que dans mon essai de quiche aux poireaux avec du levain de blé et une pâte à base d'huile d'olive, mais il faut dire que le levain de blé était super actif quand je l'ai utilisé, alors que celui de seigle a un peu de mal à se rebooster selon mon chéri, avec ces températures plus fraîches. Si vous n'avez pas de levain de seigle, n'hésitez pas à le remplacer par du levain de blé ou à supprimer le levain, ça sera forcément différent, mais très bon aussi ! Dans ce cas, la pâte n'a pas besoin de reposer aussi longtemps qu'avec le levain. Si vous êtes sensible au gluten, pensez à l'alliance chocolat et farine de sarrasin. Si vous êtes sensible au lactose, vous pouvez remplacer la crème classique par de la crème de coco ou de soja. Pour une tarte de 24 à 26 cm de diamètre Pour la pâte * 200 g de farine de seigle T110 * 20 g de levain de seigle (facultatif, ça marchera aussi sans !) * 100 g de beurre doux ou demi-sel (à votre convenance) à température ambiante * 3 cuillères à soupe de sucre complet * 1 cuillère à café de mélange à pain d'épices * environ 50 g d'eau Pour la garniture * 200 g de chocolat de dessert à 70% de cacao * 200 g de crème liquide * 1 cuillère à café d'épices à pain d'épices * un peu de fleur de sel (facultatif) Préparer la pâte la veille pour le lendemain ou environ 8 h avant de réaliser la tarte, si vous utilisez le levain. Sinon, vous pouvez préparer cette pâte environ 1 h avant. Au robot ou à la main, pétrir les ingrédients, en ajoutant l'eau au fur et à mesure. En fonction de votre farine, il faudra sans doute ajuster un peu la quantité. Former une boule homogène et laisser reposer à température ambiante sans un saladier couvert, pendant environ 8h, version avec levain, pendant 1 heure, version sans levain. Préchauffer le four à 180°. Etaler la pâte sur un plan de travail fariné, en gardant un petit morceau pour quelques formes décoratives. Disposer dans le moule beurré. Piquer à la fourchette. Enfourner pour 20 minutes de cuisson à blanc. Former les petites étoiles, les disposer sur une petite plaque chemisée de papier cuisson et enfourner pour 10 minutes de cuisson. Laisser refroidir un peu. Préparer la ganache. Faire chauffer la crème à feu doux dans une petite casserole. Concasser le chocolat en petits morceaux. Quand la crème est bien chaude, retirer du feu. Ajouter les petits morceaux de chocolat, les épices et couvrir pour laisser fondre tranquillement le chocolat pendant 5 minutes. Fouetter ensuite le mélange pour bien incorporer le chocolat et obtenir une texture lisse. Verser sur le fond de pâte. Décorer avec les petites étoiles et un peu de fleur de sel si vous le souhaitez.

Source: farinedetoiles.blogspot.fr

Je me dis souvent que le nom de mon blog, imaginé il y a bientôt 12 ans, est toujours d'actualité car il s'adapte toujours à la grande présence de la farine dans mon univers culinaire : j'aime faire de la pâte, c'est un fait ! Décliner les pizza en fonction des légumes de nos paniers de l'Amap, un exercice que nous faisons souvent, Matthieu ou moi, lui en mode levain, moi en mode levure, parfois, pour un peu plus de flexibilité : ça permet de changer un peu et franchement, sur une bonne base de pâte, ici, plutôt épaisse (on assume !), on peut s'amuser à beaucoup de variantes. J'aime associer le panais à la noisette et au citron et forcément, avec le parmesan et sa pointe d'acidité, c'était un bon allié à la douceur du panais. Un peu de poivre fumé juste avant de servir, on s'est tous régalés (même Judith qui n'est pas une fan absolue du panais, mais qui se réconcilie peu à peu avec lui, c'est le céleri qui a pris de relais !!). Pour les photos, j'ai dû me hâter un peu, j'aurais bien tester d'autres possibilités, mais Augustin en pause-dej de son stage de ping-ping avait grand faim !! C'est la vraie vie par ici ! Pour 4 pizza individuelles ou 1 grande Pour la pâte * 300 g de farine de blé (ou d'épeautre) T110 * 5 g de sel * 5 g de levure de boulanger sèche * 180 g d'eau * 25 g d'huile d'olive Pour la garniture * 1 beau panais (environ 500 g) * 2 gousses d'ail * un peu d'huile d'olive * un peu de sel, de poivre, d'herbes de Provence * 4 cuillères à soupe de fromage blanc (ou de ricotta) * un peu de jus de citron et quelques suprêmes * quelques noisettes * quelques copeaux de parmesan * quelques herbes fraîches * un peu de poivre fumé Georges Colin Préparer la pâte. Au robot ou à la main, pétrir la farine, le sel, la levure, ajouter l'eau peu à peu, puis l'huile, pendant une dizaine de minutes. La pâte doit se décoller des parois du bol. Laisser reposer dans un saladier légèrement huilé, sous un torchon légèrement humide, dans un endroit tiède (à température ambiante si le temps est chaud, sinon, près d'un radiateur ou dans le four préchauffé à 50° puis éteint, ou avec une fonction levage si votre four le permet) pendant 1h30 à 2h. Laver et éplucher le panais. Le couper en cubes. Les faire revenir dans une poêle dans un peu d'huile d'olive, avec l'ail émincé, un peu de sel, de poivre, de thym, à feu moyen pendant une quinzaine de minutes. Ajouter un petit peu d'eau si besoin. Mixer le tiers des panais avec le fromage blanc et 2 cuillères à soupe d'huile d'olive. Préchauffer le four à 240° (ou en mode pizza si votre four le permet), idéalement avec une pierre réfractaire, sinon une plaque de cuisson. Diviser la pâte en 4 et façonner 4 boules. Les étaler sur un plan de travail légèrement fariné ou directement sur une feuille de papier cuisson. Garnir avec la préparation panais-fromage blanc. Disposer les cubes de panais restants, quelques copeaux de parmesan et quelques noisettes. Enfourner pour 10 minutes environ. Juste avant de servir, arroser d'un peu d'huile d'olive et de jus de citron et décorer avec quelques morceaux (ou suprêmes, mais j'adore la peau du citron!) de citron, quelques herbes fraîche et quelques copeaux de parmesan. Ajouter un peu de poivre fumé à votre convenance.

Source: farinedetoiles.blogspot.fr

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