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Ecrit et réalisé par Very Easy Kitchen                  Monastère de Tatev Voilà les vacances finies, vacances riches en découvertes d’un pays totalement méconnu. Nous connaissons bien sûr tous des arméniens issus de la diaspora mais demandez autour de vous de placer l’Arménie sur une carte... peu de personnes sauront la placer correctement dans le Sud Caucase. Malgré une grosse amputation de son territoire, c’est un pays riche d’une histoire oubliée et pourtant passionnante. Fier d’être le premier pays chrétien, fier de ses savants, de son écriture et des ses monastères médiévaux, nostalgique d’un empire qui fut envahi, occupé, partagé au prix d’un génocide, avant de s’endormir sous le joug soviétique pendant 70 ans. Aujourd’hui, durement soumise au double blocus turque à l’Ouest et azeris à l’Est, elle renait doucement. Membre du Conseil de l’Europe, elle occupe une position stratégique entre l’Iran et la Russie et partage les valeurs communes de démocratie et de droits de l’homme. Déclarations internationales et loi française sur la reconnaissance du génocide arménien L’Arménie est donc passionnante car elle mêle un héritage médiéval important en étant au carrefour de la Perse et de la Méditerranée. On peut aussi bien visiter des monastères antérieurs à nos église romanes que des restes de caravansérails rappelant qu’elle se trouvait sur l’une des routes de la Soie, ou se contenter de regarder les montagnes de cette petite "suisse" caucasienne. Cimetière de Noradous dont les plus anciennes pierres khatchkars  datent de l'an 800. Observatoire de Zorats Karer, datant du megalithique (équivalent à Carnac ou Stonehenge) Faisant partie du Caucase, de hautes montagnes dont le Mont Ararat (5 137 m) symbole biblique et nationaliste des arméniens, paradoxalement situé en terre turque (que l’on appelle Arménie historique), elle est un pays de volcans et de terribles tremblements de terre. Si l’on considère que la rivière Araxe délimitant la Turquie et l’Arménie est la frontière naturelle entre l’Europe et l’Asie, alors Ararat serait le plus haut sommet d’Europe, devant le Mont-Blanc. Les iraniens voisins qui viennent nombreux faire du tourisme en Arménie, la considèrent comme une petite Europe. Lac Sevan, 1/5 de la superficie du pays, 15°C au mois d'août car il est à 2000 m d'altitude mais poumon vert pour les arméniens. Mais pour nous Européens de l’Ouest nous voyons aussi malheureusement les douloureux restes des soviets : usines à l’abandon, HLM vétustes, tuyaux de gaz apparents, antiques Lada et Volga cotoyant des 4x4 luxueux, personnes âgées démunies, voiries défoncées par le gel, jardins publics figés dans un autre temps... partout ce même constat de délaissement dans les pays satellites que j’ai pu visiter en Asie Centrale. Fort d'Amber, Eglise Sainte Mère de Dieu, à 2000 m d'altitude au milieu des alpages Mais l’Arménie est surtout un pays de cocagne, un pays de vergers d’où proviennent nos cerisiers et autres abricotiers que l’on appelait Prune d’Arménie. Le mythe de l’Arche de Noé échouée sur le mont Ararat (de nombreuses enquêtes passionnantes sont à lire sur ce sujet) est toujours vivace et le jardin où la vie aurait reprise, se trouve à ses pieds en Arménie. Mont Ararat caché dans les brumes d'un orage, seul le petit Ararat à gauche est visible Le pays croule littéralement sous les arbres fruitiers, les grenadiers (fruit symbole de l'Arménie mais qui murit en septembre) les noyers et églantiers et les marchés regorgent de fruits plus beaux les uns des autres : fruits rouges, muriers, fraises des bois, prunes, pommes, cerises, griottes, pêches et abricots en juin. Toute l’agriculture est bio, les hivers très rudes détruisant toute vermine. Les fruits sont transformés en fruits secs ou confits sublimes comme dans toute l'Asie Centrale. Les montagnes sont couvertes de fleurs et les abeilles sont reines. On y déguste donc une cuisine fraîche, influencée par la Perse et la Méditerranée: tous les plats sont présentés en même temps sur la table : salade de tomates et concombres, tabuleh, muttaball (caviar d’aubergine), houmous, dolmas (feuilles de vignes ou de chou farcies), brochettes de viandes et pommes de terre (Khorovadz), etc. Et toujours des herbes fraiches, du yaourt, de la crème double ou de la crème aigre, divers fromages proches de la féta. On mange aussi des céréales comme le boulghour, le sarrasin et le riz pilaf servi avec des fruits secs à la mode persanne. Ou des mantis, sortes de raviolis que l’on avait découvert en Ouzbekistan.   Bien sûr au marché d'Erevan vous trouverez toutes les épices de l'Orient. J'aime l'ironie de cette photo: la machine à moudre le café s'appelle Georges... Les hivers sont durs et la soupe khashlama, mélange de pomme de terre et boeuf, parfumée avec de l’aneth est un vrai réconfort (nous y avons gouté par 35°C). Le pain arménien Lavash accompagne tous les plats. Je l’ai trouvé délicieux sortant du four, un peu moins bon après plusieurs jours (il se conserve deux mois si les fines feuilles de pain sont régulièrement humectées avec de l’eau). Les arméniens aiment aussi la viande séchée et les saucissons de boeufs secs et parfumés. L’eau du robinet est potable mais sinon bière et vin arméniens méritent d’être essayés même si les standards vinicoles ne sont pas encore les nôtres. Nous avons gouté à la truite Ichkhan du lac Sevan et aussi à de l’esturgeon grillé terriblement fondant. Enfin les délicieuses pizzas arméniennes Lahmajoun sont inévitables pour un repas sur le pouce, arrosées de tan, boisson d’origine persane à base de yaourt liquéfié et parfois gazeux. A moins que vous ne préfériez la vodka, héritage russe, même si les arméniens semblent beaucoup plus sages avec l’alcool que les russes. Tout le pays est d’ailleurs très calme. Les arméniens sont chaleureux, paisibles et aimables, un brin indolents sous la chaleur écrasante du mois de juin. Erevan est l’une des villes les plus sûres au monde et les terrasses sont pleines à la mode espagnole. Petit déjeuner à Goris Le fromage, omniprésent sur toutes les tables arméniennes. Pour le dessert, ce sont souvent les délicieux fruits qui sont proposés mais baklavas et brioche à la pâte de noix nous ont aussi été servis. Les confitures sont très présentes notamment la confiture de rose ou de grenade. Les arméniens sont plutôt sveltes car ils consomment beaucoup de légumes et fruits. McDo, Starbucks, KFC ne se sont pas encore implantés en Arménie... Mais les yeux des arméniennes sont fixées vers l'idole américaine : Kim Kardashian, même si l'on reconnait sa vulgarité bling bling, elle est un modèle de beauté pour les filles d'Erevan. Nous avons mangé de délicieux taboulés tous différents les uns des autres mais notre coup de coeur a été pour celui du restaurant Le Cilicia. Un taboulé d’herbes frais et citronné, délicieux avec des brochettes dont j’ai librement imaginé la recette. Taboulé d’herbes comme au Cilicia pour 4 personnes 1 bouquet de persil plat 1 bouquet de coriandre 1 bouquet de menthe 2 gros citrons jaunes 1 cuillère à thé de sumac 2 petits concombres avec peu de pépins 2 tiges d’oignons frais 150 g de boulghour 300 g d’eau chaude 2 tomates bien mûres sel et poivre huile d’olive ou huile d’arachide Rincez le boulghour à l’eau froide. Placez le dans un saladier et versez de l’eau chaude afin de le couvrir d’environ 1 bon centimètre. Ajoutez 1jus de citron. Laissez le gonfler pendant 1h30, le grain doit rester ferme. Attention le grain de boulghour ne doit pas cuire. Equeutez les herbes, et hachez les. Placez les dans un saladier. Hachez la moitié de la menthe et versez la dans le saladier avec les tiges d’oignons finement émincées. Coupez le concombre en petits cubes. Coupez la tomate en petits cubes et ne conservant que la partie ferme et sans pépin. Mélangez concombre et tomates aux herbes. Assaisonnez avec peu de sel, poivre, le jus du second citron et 4 cuillères d’huile d’olive. Une fois que le boulghour a absorbé l’eau, essorez le avec les mains afin de le rendre le plus sec possible. Mélangez le aux herbes. Saupoudrez de sumac et servez bien frais (le sumac légèrement citronné apporte un côté piquant pétillant très agréable). Je ne sais pas si je vous ai donné envie de visiter ce pays mais si un jour vous êtes invités à dîner chez des arméniens, vous comprendrez un peu plus leur culture et leur histoire. Un grand merci aussi à Tigran et à Astghik, qui nous ont guidés à travers leur pays. Manger Arménien à Paris : La Cantine de la Maison de la culture arménienne - Elle se cache au fond d'une jolie cour du IXe mais il n'y a pas besoin de sésame pour venir y déjeuner. L'accueil est chaleureux, la cuisine familiale, les tables occupées par des habitués - souvent membres d'associations arméniennes - qui s'y retrouvent. Plat du jour (aubergines farcies ou brochettes de poulet, 8 €), petit croissant fourré en dessert, c'est bon enfant et plein de gentillesse, dans un cadre de salle à manger vieillotte, aménagée en réfectoire pour grands. 17, rue Bleue, IXe.Tél. : 01 48 24 63 89 (le Figaro).

Source: veryeasykitchen.blogspot.com

Qui a dit que le poisson était compliqué à préparer? Aujourd'hui je vais encore vous prouver le contraire avec cette recette, complète et parfumée, de lotte cuite au four avec des pommes de terre. C'est le plat que j'ai préparé dimanche, avec le poisson que mon mari m'avait rapporté de Sète. Il va quelquefois travailler dans ce secteur et ne manque pas, s'il a le temps, d'aller faire un tour à la poissonnerie à côté de la criée. Il me passe alors un coup de téléphone pour me dire quelles sont les arrivages du jour et je passe commande... J'ai mon poisson tout frais dès le soir et j'ai souvent prévu une recette pour le préparer. Quand j'en ai une grande quantité, comme dans le cas de cette lotte, je coupe des morceaux que je congèle à plat, puis je les mets en sachet pour pouvoir les sortir en fonction du nombre de convives. C'est bien pratique et cela permet d'improviser un plat au dernier moment. Ce dimanche, les morceaux de lotte ont été sortis du congélateur le matin puis cuisinés pour le déjeuner. C'est un plat unique qui cuit tout seul au four. La préparation prend tout au plus 10 minutes. Ensuite le plat cuit tranquillement, presque sans surveillance. C'est idéal quand on reçoit, cela permet de consacrer plus de temps aux autres plats, ou tout simplement de passer du bon temps avec les invités, sans stress! Alors, convaincus? Il ne vous reste plus qu'à mettre ce plat au menu et me donner vos impressions. A la belle saison, remplacez les tomates séchées par des tomates fraiches. Vous pouvez également ajouter des olives ou des câpres. Présentez en accompagnement quelques carrés de citron et n'oubliez-pas de mettre au frais une bonne bouteille de vin blanc. Si on veut rester dans le même terroir, on peut servir en accompagnement un Picpoul de Pinet , vin blanc sec fruité et parfumé, avec un rapport qualité-prix imbattable! Vous connaissez Sète ? C'est avant tout une ville ouverte sur la mer que l'on nomme aussi "Venise languedocienne". C'est le premier port de pêche du littoral français méditerranéen. De loin elle apparait comme une ile, coincée entre la mer et l'étang de Thau. Les abords de l'étang ne manquent pas non plus de charme et d'attractions diverses: les villages de Bouzigues, Mèze, Marseillan, avec leurs parcs à huitres et l'arrivée du Canal du Midi... et bien sûr Sète dominée par le Mont Saint-Clair (182 m) qui fait penser à une baleine surplombant la mer, célébrée par Paul Valéry et Georges Brassens... Les herbes aromatiques apportent un parfum extraordinaire à cette recette. Ici il n'y a qu'à se baisser pour trouver au bord des chemins, selon la saison, du thym, du romarin, du fenouil sauvage... Autre solution pour ceux qui habitent en ville, et bien mieux que les herbes sèches, les petits pots de thym, romarin, origan ou marjolaine que l'on trouve dans toutes les jardineries. J'en ai toujours quelques pots dans ma cuisine. C'est très décoratif et plus durable que les fleurs... j'adore y passer la main pour que leur parfum embaume! Lotte Safranée au Four, Parfums de Garrigue Pour 4 personnes: 800 g de filets de lotte 2 oignons rouges 100 g de tomates séchées 8 pommes de terre 2 gousses d'ail 1 citron 1 bouquet d'herbes aromatiques 1 pincée de filaments de safran 10 cl de vin blanc 10 cl d'eau tiède 2 c. à soupe d'huile d'olive Sel, poivre Allumez le four th 6/180°C.  Épluchez l'ail, les oignons et les pommes de terre. Découpez la lotte en gros morceaux. Mettez les tomates séchées à tremper dans un peu d'eau chaude. Dans un grand plat allant au four, réunissez les pommes de terre coupées en rondelles assez fines, les oignons émincés, l'ail haché, le zeste de citron râpé et les tomates coupées en petits dés. Ajoutez les herbes et l'huile d'olive, du sel et du poivre, mélangez rapidement avec les mains. Posez les morceaux de poisson sur les légumes. Diluez le safran dans l'eau tiède. Ajoutez sur le poisson avec le vin blanc, salez, poivrez. Faites cuire au four pendant 45 minutes. Imprimez la recette

Source: devousamoi-dominique.blogspot.com

En ce moment, et depuis quelques temps déjà, je suis plongé dans la lecture d e la sage de Georges R. R. Martin " A song of Ice and Fire " ("Le Trône de Fer" en français) qui a inspiré le nouvelle série de HBO (Games of Thrones). C'est une passionnante saga de 'dark fantasy', qui se situe au Moyen-âge d'un monde inventé. Les banquets sont nombreux dans la saga, et l'auteur prend souvent le soin de décrire ce qui est servi à table. Cette sauce médiévale au cumin qui accompagne à merveille le poulet grillé aurait tout à fait sa place lors d'un repas de la maison Stark à Winterfell. En tout cas, même si vous n'êtes pas amateur de ce genre de lecture, rien ne vous empêche de goûter cette sauce, que j'ai adapté du livre de Jeanne Bourin , qui l'a elle-même adapté du Viandier de Taillevent (XIVe siècle) . J'ai utilisé de la purée d'amande (qu'on trouve facilement en boutique bio) pour obtenir une texture lisse et crémeuse. Ingrédients: 1 bol de bouillon de poule 2 cuill à soupe de purée d'amandes 1/2 verre de vin blanc sec le jus d'1/2 citron 1 pincée de gingembre 2 cuill à café de cumin en poudre Préparation: Mélangez bouillon, purée d'amandes, vin blanc et sel. Faites chauffer à feu moyen, en remuant régulièrement (la purée d'amandes a tendance à se déposer au fond de la casserole). Délayez les épices en poudre avec le jus de citron, et ajoutez à la sauce chaude. Faites bouillir quelques instants et servez avec du poulet rôti ou bouilli. Bon appétit!

Source: gay-dans-les-coings.blogspot.com

Peu à peu le printemps s'installe, notre environnement change et en cette fin de semaine nous allons changer d'heure. Dans les jardins les corolles jaunes et blanches des narcisses se balancent, les yeux des pissenlits commencent à jaunir les prés et les petites paquerettes étirent leur pétales. Dans 2 semaines nous fêterons Pâques, fête du renouveau de la victoire de la vie sur la mort, même si l'on n'est pas croyant, on ressent au fond de soi cette transformation. On a besoin d'air frais, de couleurs tendres, de chants d'oiseaux, de terre retournée, de draps qui claquent au vent, de bourdonnement d'abeilles. On traque la poussière dans les moindres recoins de notre "home sweet home". Pinceaux et chiffons sont pris d'une grande frénésie. Toute cette agitation se retrouve aussi en cuisine. On éprouve le besoin de changer la vaisselle du dimanche - pour moi ce sera un lilas très doux et un vert tendre - on fait voler les nappes fleuries ou unies, et les premières fraises vont bientôt faire notre délice, charlottes et tartes seront les desserts roi des dimanches après-midi. N'oublions pas les radis croquants, les asperges blanches ou vertes, les jeunes salades, rien que d'y penser mon estomac gargouille. Ma devise pour le printemps : Comblons nos envies, croquons la vie...! Voici une petite recette d'entrée printanière pour deux ou trois personnes. Mais cette recette peut aussi servir de souper frugal. * On épluche l’oignon doux et on le tranche en fines rondelles. * On coupe en longues lanières le blanc de poulet. * On prépare le bouillon de poulet, dans l’eau froide on met les 120 g de légumes printaniers congelés (petits pois, haricots verts, jeunes carottes) on rajoute le bouillon cube, on amène à ébullition, on réduit le feu. * Dans une poêle on met les 2 cuillerées d’huile d’olive à chauffer, on rajoute l’oignon doux et le blanc de poulet coupé en lanières, on fait bien revenir le tout, on ajoute le riz arborio, on remue bien quand le riz est translucide on verse une première louche de bouillon, on remue doucement, quand elle est absorbée par le riz on recommence, ainsi de suite jusqu’à ce que le riz ait absorbé le bouillon en totalité, (il faut compter environ 20 minutes) toujours remuer doucement. Au fur et à mesure les légumes auront décongelé et seront inséré au riz avec le bouillon * Au dernier moment rajouter les 50 g de gruyère râpé, saler à votre convenance et remplacer le poivre par une pointe de piment d’Espelette. Un risotto printanier. Assiette aux abeilles de la faiencerie de Varage dans le Var, set de table Lin Vosges  Un verre de vin blanc sera un accompagnement parfait, on choisira un vin de pays de Loire ou un vin d'Alsace. Je vous souhaite une belle journée profitez du temps qui passe, car il ne se rattrape jamais. Ce soir je vais voir la Cie des frères Louret à Monclar "Les baladins en agenais" donc soirée théâtre avec trois pièces courtes des deux Georges :  Feydeau et Courteline. Soirée théâtrale précédée d'un repas, j'aime bien cette formule souper-spectacle.   http://www.baladinsagenais-monclar.com/index.htm Bonne soirée à tous...

Source: canotte.blogspot.com

ous sommes entrés dans la semaine de Pâques. Il fait rarement beau pendant cette semaine. Et pourtant c’était toujours à cette période que l’on étrennait nos vêtements neufs de printemps . Nos anciens vêtements du Dimanche de l’année précédente étaient quant à eux rétrogradés, on ne les portait plus qu’en semaine. Malgré nos chaussettes blanches montantes, nous nous gelions les guiboles. Après la messe nous avions le droit d’aller jusqu’au clos, le jardin ouvrier de mon père , même en étant endimanché. La lapine blanche était dehors et sous le cerisier, une poule en chocolat enveloppée d’un papier cellophane nous attendait. Ah le bonheur de la découverte et le plaisir de la dégustation, car l’ordinaire de notre goûter, c’était plutôt les barres de chocolat épaisses, alors ce chocolat noir et brillant au parfum puissant qui fondait lentement en inondant nos bouches de délices, c’était la récompense du tourment de la confession, et le doux pêché de gourmandise renouvelé. Les plaisirs lorsqu’ils sont rares ont plus de valeur. 1. Parer la viande et la couper en cubes de 5 cm Dans une cocotte en fonte, faire fondre le beurre. Mettre la farine dans un sachet plastique, enfermer les morceaux de viande, gonfler avec la bouche et secouer, ainsi les morceaux de viande seront bien enduit de farine sur toutes leurs faces. Quand le beurre est mousseux, mettre les morceaux de veau et les faire revenir. Remuer souvent. Mettre les oignons nouveaux avec 10 cm de la tige verte et couper les par le milieu. 2. Mouiller avec le vin blanc et l’eau. Saler et poivrer, mettre le mélange d’olives épicées à la marocaine. Couvrir et laisser cuire à l’étouffer à feu très doux pendant 60 minutes, en vérifiant tout de même la quantité de liquide de temps en temps. 3. Servir avec des champignons à la nivernaise dans une croûte feuilletée bien chaude. En accompagnement un Bourgogne aligoté blanc, ou un Corbières Domaine Georges Bertrand 2007 Je vous souhaite une douce soirée. Pour tout ceux qui habitent le Sud Ouest, soyez prudents demain le vent va souffler fort, rentrez bien tous les objets qui risquent de s'envoler.

Source: canotte.blogspot.com

Le pigeon, délicieux en cette fin d'été, a la chair trop délicate pour être maltraitée comme celle d'une banale volaille. D'autant que les ailes et les cuisses sont un peu plus coriaces que les filets. D'où cette double cuisson dont vous me direz des nouvelles... Pour 4 personnes. Quelques heures à l'avance, découpez 4 pigeons de la manière suivante : ôtez la tête et le cou, prélevez les cuisses et les épaules en les disjoignant de la carcasse à l'aide d'un petit couteau, puis levez les filets en incisant la chair le long de la colonne vertébrale. Réservez la viande au frigo. Coupez le cou et la carcasse en petits morceaux et réalisez un fumet de pigeon : faites revenir les morceaux assez longuement dans une casserole à fond épais légèrement huilée. Maintenez une chaleur assez vive et remuez de temps en temps pour obtenir des sucs bruns de cuisson au fond de la casserole. Ajoutez alors une brunoise (petits cubes) de 2 belles carottes , 1 oignon moyen et 3 échalotes , ainsi qu'une gousse d' ail en chemise écrasée. Remuez et laissez suer quelques minutes. Couvrez de fond blanc (ou à défaut de bouillon de poule), en décollant bien les sucs de cuisson, ajoutez un bouquet garni et laissez frémir à feu doux pendant 2 heures, en écumant de temps en temps. Filtrez à travers un chinois, en foulant pour bien extraire les saveurs. Vous devez obtenir 20 cl de fumet, que vous laisserez reposer au frais quelques heures, de préférence une journée. Dégraissez si nécessaire le fumet refroidi en prélevant la couche jaunâtre formée en surface. Au fond d'une casserole allant au four, déposez les cuisses et les ailes des pigeons. Salez, poivrez et parsemez de branches de thym . Couvrez entièrement d' huile d'olive et mettez la casserole au four à 120°, avec son couvercle. Laissez confire 1 h 30. Garniture . Faites revenir dans une petite cocotte 200 g de lard fumé coupé en lardons. Ajoutez deux ou trois oignons nouveaux finement ciselés et laissez suer jusqu'à légère coloration. Versez 250 g de lentilles vertes du Puy, et remuez pour bien les imbiber. Salez très légèrement, poivrez et couvrez largement de bouillon de poule. Laissez cuire à frémissement 30 minutes environ, jusqu'à ce que les lentilles soient tendres sous la dent. Dans une petite casserole, réchauffer le fumet de pigeon dégraissé en y faisant infuser 30 g de grué de cacao (fèves torréfiées et concassées). Laissez frémir à feu doux 15 minutes, à découvert, ce qui aura pour effet de réduire d'un tiers la quantité de fumet. Filtrez. Salez les filets de pigeons. Dans une poêle chaude avec un filet d' huile d'olive , faites-les cuire côté peau pendant 5 minutes, à feu moyen, en appuyant dessus pour bien saisir toute la surface de la peau, qui doit être croustillante. Retournez les filets pour les cuire 5 minutes côté chair. Poivrez. Posez les filets encore rosés sur une planche, enveloppés dans une feuille de papier aluminium. Versez le fumet réduit et filtré dans la poêle et faites le réduire à feu vif pour obtenir un jus nappant. Ajoutez alors quelques dés de beurre frais et faites tourner la poêle pour lier le jus. Égouttez les cuisses et les ailes confites. Posez-les sur les assiettes, avec les filets et une louchette de lentilles (en évitant de mettre le jus de cuisson). Arrosez de sauce au pigeon. Servez avec un rouge puissant, de préférence un bourgogne de la Côtes-de-nuits (nuits-saint-georges, vosne-romanée, gevrey-chambertin) ou un châteauneuf-du-pape. Vous trouvez les lentilles un peu trop automnales ? Préférez-leur des petits navets à l'étuvée, avec de jeunes carottes. Plus original : des poires ou des betteraves saisies à la poêles et glacées dans la sauce du pigeon.

Source: alacasserole.blogspot.com

Boudin blanc de mousse de chou-fleur cœur de brocolis Ingrédients Chou-fleur Brocolis Blancs d'oeuf Gélatine Je procède comme plus haut pour faire mousses de légumes. Je tapisse du film alimentaire de cuisson avec la mousse de chou fleur et au milieu un peu de mousse de courgette. Je referme le film alimentaire et en fermes extrémités. Je mets les boudins à la vapeur. Avec le reste de mousse de courgette je fais un boudin de courgette cœur de chèvre. Je les sers avec un peu de Wasabi. Le brunch du dimanche midi avec Georges et Georgette - les faux boudin ont cuits à la vapeur une bonne heure et de tiennent à peu près bien. Avec sel et poivre on se régale étonnamment ! La photo ne rend pas service mais il semble que tout le monde est conquit ! Deux consistances différentes qui rendent bien ensemble.

Source: foliealdente.blogspot.com

Macarons de Boulay Les macarons sont toujours à l'honneur dans mon blog : aujourd'hui, voyage jusqu'en Moselle avec les macarons de Boulay . La recette fut mise au point par Binès Lazard et son épouse Françoise en 1854. Encore une variante de l'alliance blanc d'oeuf - sucre - amandes, assez légère, avec comme particularité le dressage à la cuillère. Ils étaient prisés par le Général de Gaulle, le roi Georges VI, et l'Empereur Guillaume II. Ingrédients : - 200 g d'amandes en poudre - 200 g de sucre en poudre - 2 blancs d'oeufs (70 g) Recette : 1. Mélangez la poudre d'amande avec les blancs d'oeuf. 2. Mettez 50 g de sucre dans une petite casserole avec une cuillerée et demi à soupe d'eau. Faîtes bouillir jusqu'à obtenir un sirop (105° C, environ 1 min d'ébullition). Versez sur le mélange d'amandes en remuant. Lorsque le sirop est entièrement absorbé, ajoutez le sucre restant. 3. Mettez une feuille de papier sulfurisé sur une plaque de cuisson. Avec une petite cuillère, laissez tomber des tas espacés de pâte sur le papier. Laissez reposer 15 min avant. 4. Faîtes cuire dans un four préchauffé à 175°C pendant 15 min environ. Décollez après refroidissement. Sources : site de vente des macarons de Boulay ; Frédéric Marie-Claire, La ronde des macarons , ed. First, p. 40. Voir aussi : d'autres recettes lorraines sur recettes.de

Source: cc-cuisine.blogspot.com

Infos pratiques: - Quantité : 6 personnes - Difficulté : ☆ ☆ ☆ ☆ ☆ - Préparation : 30 minutes - Cuisson : 35 minutes La liste de courses : - 1 kg de topinambours, - 4 pommes de terre, - 10 cl de crème fraiche liquide, - 6 tranches de bacon, - Huile d'olive (pour la décoration), - Sel et poivre. La liste des ustensiles : - 1 grande casserole, - 1 poêle, - 1 économe, - 1 mixeur plongeant. Ça faisait longtemps que je n'avais pas posté du salé, par ici... Malgré le retour du soleil, il fait encore nuit relativement tôt et la fraicheur s'invite encore régulièrement chez nous. Pour réchauffer un peu l'atmosphère, je vous propose une soupe (oui, encore une soupe, mais la soupe c'est bon, c'est facile à faire et ce n'est pas cher ! Comme dirait Georges, "what else ?" . Et puis, moi, la soupe c'est un peu ma marotte) . J'ai déterré cette recette d'un vieux magazine (sur les soupes, bizarrement) que j'avais acheté il y a plusieurs années ! C'est du Cyril Lignac, ce jeune chef aussi médiatique que sympathique et à l'accent chantant de l'Aveyron. Pas de tour de passe-passe ici, c'est simple mais succulent. Le topinambour est un vieux légume oublié au léger goût d'artichaut. Pendant la deuxième guerre mondiale, c'est lui qui remplaçait les pommes de terre et, depuis, il est un peu tombé dans l'oubli et c'est bien dommage... A la maison, tout le monde a vraiment adoré ce velouté original à la saveur si délicate que j'ai déjà refait plusieurs fois (et que je referai encore avant le retour des beaux jours !) ! Concrètement, cuisinons... 1. On commence par éplucher les topinambours et les pommes de terre, on les coupe en morceaux, on les rince et on place le tout dans une casserole remplie d'eau salée (pour l'eau, on en met juste assez pour recouvrir les légumes) . On porte à ébullition et on laisse cuire une petite demi-heure à feu doux : c'est prêt quand les légumes sont cuits. 2. On mixe la préparation jusqu'à obtenir une consistance très onctueuse. On ajoute alors la crème liquide et on remet un coup de mixeur. On rectifie l'assaisonnement. 3. Au moment de servir, on fait chauffer une poêle à blanc, c'est à dire sans matière grasse, et on fait faire un aller-retour à nos tranches de bacon que l'on réserve sur du papier absorbant pour ôter l'excédent de graisse. On découpe le bacon en lanière. 4. Dans l'assiette/le bol, on verse le velouté, on dépose quelques gouttes d'huile d'olive et les lanières de bacon. Servez bien chaud ! Astuces : - Cyril Lignac conseille, pour "plus de gourmandise" de servir ce velouté avec une chantilly au bacon (on mixe la crème liquide et le bacon et, ensuite, on monte tout simplement la crème). - Cette soupe est très simple à réaliser mais relativement longue. Qui ne s'est jamais attelé à l'épluchage de topinambours ne peut pas comprendre le pourquoi du comment... Ces petits tubercules tout biscornus sont une vraie plaie à éplucher. - Si on veut transformer ce velouté en soupe végétarienne, il suffit de ne pas ajouter le bacon au moment du service. On peut aussi imaginer en faire une entrée végétalienne, en n'ajoutant pas de crème. C'est excellent aussi et le goût de topinambour n'en sera que renforcé. En conclusion, dégustons !

Source: letabliergourmet.blogspot.com

Bien, bien, bien ... Janvier est déjà bien installé ... Le froid hivernal commence juste à pointer son nez ... Bientôt, il sera trop tard pour vous parler de ce que fut chez nous la période des fêtes ... Alors lançons-nous ... Prenez le temps de passer et repasser, autant qu'il vous plaira. Si vous parvenez ici ou là à piquer quelques idées pour l'année prochaine, alors mon but sera atteint ! Cette année, nos fêtes ne furent pas linéaires et on a beaucoup cavalé ... Noël se ferait dans le Lubéron, dans une belle ferme louée par ma gentille belle-sœur et son mari pour l'occasion ... On a donc décidé de "planter" le sapin, à la maison dès le début du mois de décembre ... ... soit beaucoup plus tôt que les autres années. Histoire d'en profiter un peu, quand même ! Je l'ai décoré de toutes ces petites figurines... ... dont chacune me rappelle un endroit ... ... ou un joli moment de ma vie. Le Père Noël a refait surface ... ... et bientôt, on a commencé le plus chouette des comptes à rebours. On a ressorti les bouquins ... ... et les jolis magazines ... ... engrangés depuis pas mal d'années ... Je les ai feuilletés ... ... en buvant d'innombrables tasses de thé ... ... notant presque à chaque page ... ... une belle idée à mettre en œuvre au plus vite ! À la maison, chacun a donné son avis ... Chacun a choisi les plus belles images. Ici, vous l'aurez compris, on aime Noël. C'est là que les troupes se resserrent ... ... là qu'on fait des projets tous ensemble ... ... en rouvrant les grandes boîtes remplies de trésors ... Des trésors qui viendront donner une ambiance aussi chaleureuse que régressive à notre maison. L'esprit de Noël existe chez nous ... C'est un fait et j'adore cette idée ! Dès début décembre, donc, on a refait des provisions d'amandes, de noix et de noisettes, de fruits confits, de miel et autre mélasse ... Des placards bien garnis sont indispensables lorsque l'on veut bien préparer Noël ... Les goûters des dimanches de l'Avent ont été plutôt gourmands ... Les thés parfumés et les chocolats chauds avaient plus que jamais besoin de compagnie ... Ces petites crêpes aux airelles et au sirop d'érable ont eu leur petit succès ... Pancakes aux Airelles et au Sirop d'Érable ... Cranberry and Maple Syrup Pancakes ... Ingrédients pour une quinzaine de crêpes : - 210 g de farine - 15 g de sucre en poudre - 1 pincée de sel fin - 1 sachet de levure chimique - 1 gros œuf - 300 ml de lait fermenté - 40 g de beurre fondu Préparation : 1. Faites fondre le beurre dans une petite casserole et laissez-le refroidir. 2. Dans un saladier, mélangez la farine, le sel, le sucre et la levure chimique. Mélangez bien à l'aide d'un fouet. 3. Dans un autre saladier, battez ensemble l'œuf, le beurre fondu et le lait. 4. Mélangez ensuite le contenu des deux saladiers. Mélangez juste pour amalgamer les différents éléments entre eux. Ne travaillez pas trop la pâte. Laissez reposer quelques minutes et faites cuire, en incrustant dans chaque petite crêpe quelques airelles fraîches bien dodues ... Sauce aux Airelles au Sirop d'Érable : Faites chauffer une tasse de sirop d'érable dans une petite casserole avec une noix de beurre. Quand le sirop commence à frémir, ajoutez une barquette d'airelles fraîches et laissez-les cuire jusqu'à ce qu'elles éclatent et laissent exsuder leur jus délicieusement acidulé ... Servez chaud ou à température ambiante sur les pancakes brûlantes ... On a allumé la première bougie ... juste avant de goûter ! :-) Pour mes patients, qui adorent préparer Noël également, j'ai préparé un calendrier de l'Avent qui fut très apprécié ... Mes elfes participèrent à l'enthousiasme général ! :-) Sur des petites étiquettes blanches numérotées et décorées à l'aide de jolis tampons de Noël, j'ai inscrit à la main des idées de jolies choses à faire tous ensemble ... À chaque jour son activité ... Chaque jour, un nouveau pas vers Noël ... On a ressorti les décorations cachées tout en haut du placard, et ça a fait plaisir à tout le monde.. À la maison, j'ai accroché sur une grande corde les cartes de Noël et les petits personnages brodés lors de notre grande coupure d'Internet, après les horribles inondations de l'automne ... J'adore les cartes de Noël ! Cette année, j'en ai reçu une particulièrement belle : Merci Monique ! Et aussi une autre, adorable, pour mon anniversaire : Merci Emmanuelle ! C'est agréable, de recevoir un petit mot écrit de la main de ceux que l'on aime ... Les Anglais sont très forts, à ce jeu ! ;-) Bref, la maison était en fête, vous l'aurez compris ! Et chez nous, la fête est pour tout le monde ! :-) On se shoote au thé et aux biscuits anglais à tremper ... ou pas ! L'appli Pinterest est ma grand e alliée, dans cette course à la jolie décoration. Les magasins Tiger de la région, aussi ! Je dirais que des fois, la mondialisation a du bon ! :-) Dès le début du mois de décembre, tout est prêt pour commencer à emballer les cadeaux ... Il reste encore 22 jours ... Autant dire qu'on a encore le temps ! Un après-midi, je me lance dans la confection de grosses airelles glacées au sucre. C'est bon, ça ... On commence par faire ramollir les grosses baies dans un sirop de sucre assez épais et on les retire du feu juste avant qu'elles ne se mettent à éclater. On les égoutte un peu à l'aide d'une écumoire et on les pose sur un épais lit de sucre cristallisé. On les roule dedans avec précaution et, lorsqu'elles sont bien enrobées, on les dispose les unes à côté des autres sur un grand plateau que l'on va placer dans un endroit sec et bien ventilé. Lorsqu'elles sont vraiment sèches, que le sucre forme une croûte bien craquante, alors seulement, on a le droit de les croquer. Essayez, c'est un régal ! Et ce n'est pas l'elfette qui vous dira le contraire ! :-) La Saint-Nicolas est aussi l'occasion de s'amuser un peu en cuisine ... Chez nous, les mannele sont incontournables, à cette période de l'année ... Je vous laisse la recette que j'utilise habituellement. Elle est juste parfaite ! Les Mannele de Christophe Felder ... Pour une quinzaine de bonshommes bien moelleux... Ingrédients : - 500 g de farine - 90 g de sucre - 10 g de sel - 1 sachet de levure de boulanger - 150 g de beurre - 2 œufs - 20 cl de lait - Quelques pépites de chocolat pour faire les yeux, le nez et les boutons des bonshommes Pour la dorure : - 1 œuf - 1 cuillerée à café de sucre et 1 autre de lait Préparation : Versez la farine, le sucre et le sel dans un grand saladier et mélangez le tout. Préchauffez le four à 180°C. Faites tiédir le lait, et versez-y la levure; mélangez pour bien la diluer. Disposez la farine en couronne et versez le lait au centre. Incorporez les œufs et commencer à mélanger cette pâte à la main en la battant énergiquement. Incorporez ensuite le beurre ramolli et recommencez à la travailler avec vigueur, pendant 10 minutes, en la soulevant pour l'aérer au maximum. Continuez jusqu'à ce que la pâte ne colle presque plus au saladier. Si la pâte vous semble trop liquide, ajoutez un peu de farine mais pas trop, surtout ! Recouvrez le récipient d'un linge propre et laissez la pâte lever 1 heure à température ambiante. Ce temps écoulé, détaillez la pâte en portions de 50 g environ. Façonnez chacune en une boule de la taille d'un gros œuf. Laissez reposer 10 minutes. Pour façonner un petit bonhomme, posez une boule de pâte sur le plan de travail fariné, roulez-la en un petit boudin allongé, en prenant soin de garder la forme ronde de la tête à l'une des extrémités. À l'aide d'une paire de ciseaux, pratiquez 3 entailles sur le corps du bonhomme : La première pour former les jambes, les deux autres pour les bras. Réalisez ainsi une quinzaine de bonshommes. Décorez les bonshommes avec les pépites de chocolat, puis laissez lever 45 minutes. Pour préparer la dorure, mélangez l'œuf, le sucre et le lait. À l'aide d'un pinceau, badigeonnez chaque bonhomme de ce mélange. Recouvrez la plaque à pâtisserie d'une feuille de papier sulfurisé et rangez-y les bonshommes en les espaçant. Et ne vous laissez pas avoir. Il y a un petit bonhomme qui passera beaucoup moins bien au four que les autres, sur cette plaque ! :-)) Cuisez 20 minutes au four. ... et dégustez avec une bonne tasse de thé ! Alors, et vous, vous aimez préparer Noël ? On continue avec une recette découverte cette année sur le net ... LA recette de Noël de l'année ... Les Gingerbread Cookies qui ne s'étalent pas à la cuisson ... Des biscuits traditionnels à la mélasse aux saveurs épicées, qui ont la merveilleuse faculté de ne pas bouger à la cuisson.. À vous les sablés aux bords bien nets, les maisons qui s'encastrent à la perfection ! Issus du site Baking at Moment ... Ingrédients : - 125 g de beurre non salé - 1/3 tasse de sucre muscovado - 1/3 tasse de mélasse (j'ai utilisé du Black Treacle anglais) - 1 gros œuf - 3 tasses de farine ou un peu plus si besoin - 3 cuillerées à soupe de maïzena - 2 cuillerées à soupe de cannelle moulue - 2 cuillerées à soupe de gingembre moulu - 1/2 cuillerée à café de clous de girofle moulus - Un pincée de sel Préparation : 1. Préchauffez le four à 190°C. Tapissez des plaques de cuisson de papier sulfurisé. 2. Placez le beurre avec le sucre muscovado dans le bol de votre processeur et faites tourner à vitesse moyenne jusqu'à ce que le mélange soit mousseux. Incorporez la mélasse et l'œuf. Continuez à mélanger en raclant bien les bords du bol. Ajoutez ensuite 3 tasses de farine, la maïzena, les épices et le sel. Si la pâte est collante, rajoutez un peu de farine. Battez jusqu'à ce que la pâte ne soit plus collante au toucher et qu'elle se détache correctement des bords du bol. 3. Étalez la pâte sur une épaisseur d'environ 1/2 cm et découpez des formes à l'aide d'un emporte-pièce. Ou de plein d'emporte-pièces ! Transférez les sujets sur les plaques préparées. Faites cuire au four de 10 à 14 minutes, jusqu'à ce qu'ils soient juste fermes. Laissez refroidir complètement et décorez avec du glaçage royal si vous le souhaitez. On peut en faire un joli tableau, de ces sablés, si l'on veut ... Ou bien des guirlandes qui viendront agrémenter la décoration de votre sapin, si vous préférez ! Tiens, notre elfe a trouvé des copains ... Les plus gentils d'entre eux seront gâtés par le Père Noël, ça, c'est sûr ! On pourra d'ailleurs leur donner un ou deux de ces petits carrés-là ! Grown-up Rocky Road ... Rocky Roads pour les Grands ... Pour 25 carrés ... Une recette du Sainsbury Magazine ... Ingrédients : - 200 g de chocolat noir et orange - 100 g de chocolat noir à 70% - 100 g de chocolat au lait - 150 g de beurre doux - 3 CS de Golden Syrup - 100 g d'amaretti - 100 g de pistaches non salées et décortiquées - 125 g de cerises séchées - 125 g de marshmallows coupés en quatre - 3 morceaux de gingembre au sirop, égouttés et hachés finement Préparation : 1. Graissez et tapissez de papier sulfurisé un moule carré de 20 cm de côté. 2. Cassez en petits morceaux les trois chocolats et placez-les dans un bol résistant à la chaleur avec le beurre et le Golden Syrup. Placez le bol au-dessus d'une casserole remplie d'eau juste frémissante et laissez chauffer doucement jusqu'à ce que le chocolat soit entièrement fondu. Mélangez bien et retirez du feu. 3. Mettez les biscuits dans un sac en plastique, fermez-le et concassez les biscuits grossièrement à l'aide d'un rouleau à pâtisserie. 4. Concassez grossièrement les pistaches. 5. Ajoutez 3/4 des biscuits, des pistaches, des cerises séchées, des marshmallows et tout le gingembre dans le chocolat. Mélangez bien pour tout enrober convenablement. 6. Versez le mélange dans le moule préparé, répartissez dessus le reste des biscuits, pistaches, cerises et marshmallows. Pressez légèrement pour bien faire adhérer. . Placez au réfrigérateur pendant deux ou trois heures, ou jusqu'à ce que l'ensemble soit bien ferme. Démoulez et coupez en carrés. Ou on pourra leur faire goûter une tranche de ce pain d'épices superbe. Une recette piquée à Valérie, du blog Le Palais des Saveurs" . Pain d'Épices de Noël à la Marmelade d'Orange amère et à la Fleur d'Oranger ... Ingrédients : - 100 g de beurre - 300 g de marmelade d'orange amère - 100 g de miel - 100 g de sirop de glucose - 2 œufs - 2 cuillerées à soupe d'épices à pain d'épices - 150 g de farine de seigle - 50 g de fécule de maïs - 1 sachet de levure - 1 pincée de sel - 150 g de sucre glace - Un blanc d'œuf légèrement battu, juste assez pour le "casser" - eau de fleur d'oranger selon votre goût Préparation : 1. Malaxez le beurre dans votre processeur jusqu'à ce qu'il forme une pommade. Ajoutez la marmelade d'orange. Versez le miel, le sirop de glucose, puis les deux œufs. Ajoutez les épices, le sel. Terminez par la farine, la fécule et la levure. 2. Versez le mélange dans un moule à cake et enfournez pour 30 minutes dans un four préchauffé à 180°C. 3. Mélangez le sucre glace avec juste ce qu'il faut de blanc d'œuf pour obtenir une pâte un peu épaisse, que vous détendez alors avec quelques gouttes d'eau de fleur d'oranger. Versez sur le cake refroidi. Décorez de fruits confits et de fruits secs. Laissez durcir le glaçage et goûtez ! Avec une tasse de Lapsang Souchong, c'est un régal ! Bon, et si on s'allumait quelques bougies, histoire de se mettre dans l'ambiance douillette de Noël ? Biscuits à la cannelle, flan aux œufs vanillé ... ... ou bien encore marrons chauds ... La maison sentira délicieusement bon, durant le mois à venir ... Sinon, il y a la solution du "Wet Pot-Pourri" des Anglo-Saxons ... Une solution plus naturelle que les bougies, qui transforme instantanément votre maison en un grand marché de Noël ... Le principe en est simple : Vous versez dans une petite casserole un bon verre de vin rouge, ou bien un verre de jus de pommes, ça marche aussi ... Vous y ajoutez une poignée de grosses airelles fraîches, un ou deux quartiers d'orange ou de mandarine, et puis des bâtons de cannelle, des clous de girofle, des étoiles de badiane ... Bref, des choses qui sentent bon Noël ... Si vous en avez au jardin, ajoutez un brin de romarin, c'est tout à fait divin ... Et puis mettez à chauffer sur le gaz ... En s'évaporant, le liquide diffusera dans toute la maison ses enivrants parfums ... Lorsque la maison sent suffisamment bon, éteignez le feu et conservez la mixture. Demain, vous remettrez un verre d'eau dans la casserole pour compenser le liquide évaporé et vous remettrez à chauffer .... Cela vous tiendra jusqu'à Noël, je peux vous l'assurer ! Et ça fera danser le Père Noël,, c'est sûr ! Je vous laisse aussi la recette d'un truc sympa à faire. Une délicieuse boisson à déguster si possible dans une jolie tasse de Noël de chez Starbucks ... Le Pumpkin Spice Latte ... Une recette de Food Network Kitchen ... Pour une personne ... - 1 tasse de lait - 2 cuillerées à soupe de purée de potiron - 1/4 cuillerée à café d'épices à pumpkin pie (vous pouvez remplacer, si vous n'en avez pas, par des épices à pain d'épices) - 1/4 cuillerée à café d'extrait de vanille - 1/4 tasse d'expresso chaud - Crème fouettée sucrée, pour servir Préparation : Faites chauffer le lait, la purée de potiron, les épices, la vanille et le sucre dans un bocal résistant au micro-onde. Faites chauffer une à deux minutes, le temps que le lait soit très chaud. Placez le couvercle, fermez-le bien et secouez très fort pour faire mousser le lait. Versez dans un grand mug l'expresso brûlant. Ajoutez le lait mousseux. Couvrez de crème fouettée et servez tout de suite, saupoudré d'une pincée d'épices à pumpkin pie ... Arrive le fameux Stir Up Sunday ... Ce dimanche où l'on se doit de préparer le non moins fameux Christmas Cake, celui qui alimentera les goûters des petits et des grands pendant les vacances de Noël ... Allez, il faut s'y mettre, sans quoi il n'aura pas le temps de rassir comme il se doit ! La recette est celle de Mary Berry. Je vous l'ai déjà donnée l'an dernier. Je vous la remets ici. Ce sera plus commode. Mary Berry's Classic Christmas Cake ... Ingrédients pour un gâteau de 23 cm de diamètre : - 175 g de raisins de Smyrne - 350 g de raisins secs blonds - 500 g de raisins de Corinthe - 350 g de cerises confites coupées en 4, rincées et séchées - 150 ml de Cognac ou de Bourbon et plus pour imbiber le gâteau - 75 g de farine avec levure incorporée - 175 g de farine simple - 1,5 cuillerées à soupe de "quatre-épices" moulu - 250 g de beurre - 250 g de sucre roux - 4 œufs moyens - 75 g d'amandes grossièrement hachées - 1 cuillerée à soupe de Black Treacle (= mélasse) - le zeste râpé de 2 oranges non traitées Pour décorer : - 3 cuillerées à soupe de marmelade d'abricots chauffée et tamisée - 1 rouleau de pâte d'amande pré-étalée (ou 900 g à étaler) - 1 rouleau de pâte à sucre pré-étalée (ou 900 g à étaler). Mary Berry, dans sa version, fait, à la place de la pâte à sucre, un joli glaçage royal pour couvrir le gâteau et lui donner l'apparence d'un paysage de neige ... - sucre glace pour décorer à la fin Préparation : 1. Mettez dans un saladier tous les raisins secs avec les cerises rincées et séchées. Versez dessus le cognac, couvrez et laissez reposer une nuit dans une pièce fraîche 2. Préchauffez votre four à 140°C. Graissez légèrement votre moule à gâteau. Coupez une bande de papier sulfurisée d'environ deux fois la circonférence de votre moule et deux fois plus haute que votre moule. Repliez environ 2,5 cm de la base de la bande et faites avec une paire de ciseaux des entailles pour que lorsque vous installerez la feuille dans votre moule, tout se mette en place sans trop de plis. Placez un cercle de papier sulfurisé au fond de votre moule. Installez ensuite la bande que vous venez de préparer, la partie entaillée vers le bas. Placez alors un second cercle de papier sulfurisé sur le premier. Il coincera les bandelettes découpées de la bande verticale. NB : N'essayez pas de shunter cette partie du travail, vous le regretteriez. Ce gâteau est plein de sucre, de fruits confits ... qui brûlent très facilement. Même si le four n'est pas très chaud, la cuisson est très longue et carboniser le fond de votre gâteau est un vrai risque (je l'ai fréquenté de très près, ce risque ...). Le papier isole un peu et, vu tous les ingrédients nécessaires à la réalisation de la recette, il serait bien dommage de louper son coup ! Alors n'ayez pas peur mais soyez conscients des problèmes avant qu'ils n'arrivent. Après, ce gâteau est juste une tuerie ... 3. Versez tout le reste des ingrédients dans un très grand saladier et battez bien pour mélanger à fond. C'est ici que le terme "stir up sunday" * prend tout son sens ... Il faut tourner, tourner et tourner encore. Chaque membre de la famille doit s'y coller un moment, en faisant un vœu qui aura toutes les chances de se réaliser ! ;o) ...Vous pouvez faire cela dans votre Kitchen Aid (ou autre ...). Ça marche très bien aussi. Ajoutez au mélange vos fruits imbibés. Versez la mixture obtenue dans votre moule préparé préalablement et lissez bien le dessus avec une spatule. 4. Couvrez, mais pas hermétiquement, votre gâteau avec une double-feuille de papier sulfurisé. Faites cuire pendant 4 heures environ ou jusqu'à ce que le gâteau soit ferme au toucher et qu'une brochette enfoncée en son centre ressorte sèche. Laissez alors le gâteau refroidir dans son moule. Lorsqu'il est presque froid, enlevez-le du moule et pelez les bandes et cercles de papier sulfurisé. Percez-le avec une brochette ou un cure-dent et nourrissez-le d'un peu de cognac ou de bourbon. Enveloppez-le alors d'une double couche de papier sulfurisé, puis d'une grande feuille de papier alu. Laissez-le dans une pièce fraîche (jusqu'à 3 mois, c'est dire s'il peut se conserver ...) et nourrissez-le tous les deux ou trois jours de quelques cuillerées de cognac ou de bourbon ... Faites attention quand même à qui vous confiez cette mission ... Des fois, ça peut mal tourner ! Ou même très mal tourner !!! :-)) Si vous voulez couvrir votre gâteau (et pour Noël, cela me semble non négociable ! En plus, ces couches de pâte d'amande et de pâte à sucre l'isoleront de l'air sec de Noël jusqu'à ce que vous ayez terminé de le déguster ...), vous le couvrirez de marmelade d'abricot puis du rouleau de pâte d'amande avant de placer enfin la pâte à sucre. Installez enfin votre décor et saupoudrez de sucre glace ... Placez le Christmas cake sur une jolie assiette ou un socle épais à gâteau. Entourez-le d'un joli ruban ... Voilà ... C'est tout ! ;o) * En réalité, pour les puristes, même si l'on tourne dans la pâte du gâteau ce dimanche-là, le terme "stir up" provient plutôt du début d'une prière qui inaugure le service, dans l'église Anglicane, du vingt-cinquième dimanche après la Sainte-Trinité, soit le dernier dimanche avant l'Avent ... "Stir up, we beseech thee, O Lord, the wills of your faithful people, that they, bringing forth the fruit of good works, may by you be richly rewarded: through Jesus Christ our Lord. Amen" ... Et là, il n'est plus question de touiller dans la pâte mais plutôt de faire réagir les fidèles ... ;o)) Bon, et si on croquait quelques branches de sapin au Nutella ... Merci Céline ! :-) ... en piquant des oranges de clous de girofle ? C'est sympa, les pomanders ... Ça sent bon pendant des jours et des jours ... Ah, l'atmosphère enchantée de Noël ... Et dire qu'il faudra attendre l'an prochain pour recommencer à préparer les délicieux mince pies ... ... ou encore les mini Christmas puddings, si bons à l'heure du café ... On refera des petits objets à mettre sous cloche, aussi ... Ceux-ci me plaisent bien ... ... mais ceux-là, encore plus ! J'utiliserai enfin mon nouveau moule à panettone ... ... et j'essaierai de travailler l'argile. D'ici à Noël prochain, j'aurai le temps de m'y mettre, c'est certain ! Mais bon, cette année, j'ai quand même bien bossé ! Enfin ... bosser est un bien grand mot. Bricoler de jolies choses ne me demande pas un gros effort de volonté ! Et puis comme je vous le disais, j'ai souvent de l'aide ! Bien ... Je continue à vous raconter ? On n'en est qu'au début du mois de décembre, après tout ! :-) Le 13 décembre, pour être plus précise ... C'est la sainte-Lucie mais le repas ne sera pas nordique ... J'ai invité aujourd'hui quelques bons copains pour anticiper Noël. Nous ne serons pas ensemble le 25 décembre et nous allons donc festoyer avec un peu d'avance ... Une espèce de répétition, en quelque sorte ... J'ai dressé une vraie table de Noël ... ... avec de la neige, ... ... des petites lumières scintillantes ... ... de jolis menus ... ... et des petits cadeaux d'assiette. Un kit à chocolat chaud, composé d'un tube rempli de poudre de chocolat, d'un petit sachet de micro-guimauves et d'une canne de sucre d'orge à la menthe qui fondra doucement dans la tasse en communiquant ses arômes mentholés à la boisson ... Une jolie étiquette, trouvée sur Pinterest, termine le tableau, accrochée à l'ensemble par un joli ruban à carreaux ... Clément nous prépare d'excellents Marmalade Martinis ... Pour un verre, comptez 50 ml de bon gin, 1 cuillerée à soupe de jus de citron et 1 cuillerée à soupe de marmelade d'orange de bonne qualité elle aussi ... Mélangez et servez dans un verre rempli de glace dont vous aurez givré les bords en les trempant dans un jus de citron puis dans du sucre cristallisé. Vous pouvez d'ailleurs préparer à l'avance le mélange gin et jus de citron dans une carafe. Cela simplifie le travail lorsque l'on est nombreux ! Au menu, une couronne feuilletée aux saucisses Cumberland. Ces divines saucisses anglaises bien poivrées, je les trouve chez mon boucher du marché Forville ... la boucherie Fabre, comme d'habitude ... J'ai refait, comme pour le réveillon de l'année dernière, des petits scones façon pain irlandais sur lesquels j'ai déposé une tranchette de saumon sauvage fumé et une crème fraîche très épaisse à la ciboulette ... Un délice que ces petits scones, dont je vous remets la recette ici tout de suite ... Irish Soda Bread Scones ... Ingrédients : Pour les scones : - 450 g de farine - 1 cuillerée à café de sucre en poudre - 1 cuillerée à café de sel fin - 1 cuillerée à café de bicarbonate de soude - 375 ml de lait fermenté Pour la garniture : - 300 ml de crème fraîche très épaisse (j'ai utilisé une crème en pot de verre, vous voyez ?) - 500 g de saumon fumé - Poivre du moulin, si vous voulez, ou bien, comme moi, de la ciboulette finement ciselée Préparation : 1. Préchauffez le four à 230°C. Tamisez le sel, le sucre, le bicarbonate de soude et la farine dans un saladier. Ajoutez ensuite le lait fermenté et remuez vivement. Utilisez ensuite vos mains farinées pour mettre la pâte en boule. Ne la travaillez pas trop cependant. 2. Étalez cette pâte collante sur une épaisseur de 2 cm environ. Utilisez un emporte-pièce rond de 4 cm de diamètre pour découper des ronds dans la pâte. 3. Placez ces ronds de pâte sur un Silpat et incisez le dessus des scones d'une petite croix. Faites cuire 13 ou 14 minutes, le temps que les scones soient levés et dorés. J'ai trouvé dans le magazine Sweet Paul une recette de tartinade sympathique. Elle s'appelle, en anglais dans le texte, Pecan and Cranberry Cream Cheese Spread ... Elle se mange très facilement sur des petits crackers à l'avoine, les excellents oatcakes ... Pour la confectionner, rien de plus simple. Vous mettez dans votre mixeur 220 g de cream cheese à température ambiante (le Philadelphia est le mieux adapté), 2 cuillerées à soupe de lait, 140 g de cerneaux de noix de pecan préalablement torréfiés une dizaine de minutes au four, et autant d'airelles séchées. Vous mixez, plus ou moins longtemps suivant que vous voudrez un mélange très lisse ou un peu granuleux. Versez dans un bol. Décorez de noix de pécan, de d'airelles séchées et de thym frais et servez bien frais ... Prises sur un autre site, Z Tasty Life , voici de divines bouchées, composées de moitiés de noix de pécan, également torréfiées au four puis caramélisées dans un mélange de sucre, de sel et de miel, prenant en sandwich une farce composée de gorgonzola et de crème aigre ... Bouchées de Noix de Pécan caramélisées et farcies au Fromage bleu ... One-Bite Caramelized Pecans stuffed with blue Cheese ... Ingrédients pour 10 personnes : - 170 g de cerneaux de noix de pécan - 2 cuillerées à soupe de beurre - 90 g de miel - 60 g de sucre en poudre - Une petite pincée de sel - 1/4 cuillerée à café de poivre noir fraîchement moulu - 1/8 de cuillerée à café de piment de Cayenne - 1/8 de cuillerée à café de garam massala - 110 g de crème épaisse additionnée d'un peu de jus de citron - 110 g de fromage bleu émietté, à température ambiante Préparation : 1. Commencez par préparer les noix, en les étalant sur une seule couche sur la plaque de votre four tapissée de papier sulfurisé. faites cuire à 180°C pendant 10 minutes. Observez-les attentivement et ne les laissez pas trop cuire. 2. Faites fondre le beurre et le miel dans une grande casserole à feu moyen. Ajoutez les noix torréfiées, en remuant bien pour les enrober complètement. Laissez refroidir complètement. 3. Mélangez le sucre, le sel, le poivre, le piment de Cayenne et le garam massala dans un grand bol. Retirez les noix de pécan du mélange sucré à l'aide d'une écumoire, et placez-les dans le mélange de sucre et d'épices, en remuant pour bien les enrober. 4. Pour assembler : Mélangez le fromage bleu et la crème aigre avec un batteur électrique jusqu'à obtenir une consistance crémeuse. En utilisant soit une petite cuillère à café (ou mieux une poche à douille ), dressez un peu de crème au fromage sur la face plate de la moitié de vos cerneaux de noix. Couvrez d'une autre moitié. Réfrigérez jusqu'au moment de servir. Attention, vous êtes là en présence de bouchées extrêmement addictives ! Vous aurez été prévenus ! On en vient maintenant au plat de résistance ... Un jambon que vous devez déjà connaître, si vous avez lu mes billets de l'hiver dernier ... Une recette de Mary Berry, issue de son livre Mary Berry Cooks the Perfect ... Mary Berry's Maple-glazed Gammon with fresh Apricot and Ginger Chutney ... Jambon glacé au Sirop d'Érable, Chutney à l'Abricot sec et au Gingembre ... Ingrédients : - 1 jambon sans os de 2 kg - 2 feuilles de laurier - 1 oignon coupé en deux - 6 grains de poivre Pour le glaçage : - 3 cuillères à soupe de sirop d'érable - 1 cuillère à café de moutarde anglaise en poudre - 3 cuillères à soupe de sucre roux Pour le chutney à l'abricot et au gingembre : - 2 cuillères à soupe d'huile d'olive - 2 oignons hachés finement - 1 gousse d'ail écrasée - 400g d'abricots secs moelleux coupés en petits dés - 2 pommes pelées, épépinées et coupées en dés - 100g de sucre roux - 200ml de vinaigre de cidre - 5 cuillères à soupe de racine de gingembre râpée - 2 piments rouges, hachés finement - 2 oranges, zeste et jus - 8 cuillères à soupe de sirop d'érable Préparation : 1. Préchauffez le four à 160°C. Placez le jambon dans une cocotte profonde, ajoutez les feuilles de laurier, l'oignon et le poivre. Ajoutez aussi suffisamment d'eau pour couvrir le jambon, puis portez à ébullition et couvrez. Transférez dans le four préchauffé et faites cuire pendant environ deux heures, ou jusqu'à ce que le jambon soit tendre. Retirez du four et augmentez la température du four à 220°C. Vous pouvez aussi cuire le jambon sur le gaz, dans la cocotte fermée. jambon dans son bouillon 2. Retirez le jambon de son bouillon et, à l'aide d'un couteau bien aiguisé, enlevez la peau en laissant néanmoins une petite couche de graisse. avant d'enduire le jambon 3. Placez le jambon dans un petit plat à rôtir. Mélangez ensemble les ingrédients du glaçage et nappez-en cette couche de graisse. Marquez à la pointe du couteau la surface du jambon de losanges et faites rôtir au four pendant environ 20-25 minutes, ou jusqu'à ce que le jambon ait une croûte bien dorée, en arrosant à la moitié du temps de cuisson. Pendant que le jambon cuit, préparez votre chutney : Faites chauffer l'huile dans une casserole de taille moyenne et faites-y revenir les oignons à feu doux jusqu'à ce qu'ils soient vraiment tendres et transparents mais pas dorés. Ajoutez tous les autres ingrédients, portez à ébullition, puis laissez mijoter pendant environ 10 minutes, ou jusqu'à ce que les abricots soient mous, doux et pulpeux. Servez le chutney chaud ou froid avec le jambon, et accompagnez l'ambiance d'une bonne purée de pommes de terre et d'une sauce à la viande, la fameuse gravy des Anglais. Je vous enverrai voir la recette de Jamie Oliver dans ce billet-là . Elle est excellente et j'en ai souvent dans mon congélateur. Vous la trouverez en fin de billet sous le nom éloquent de "The best-ever get ahead gravy" ... Si avec un nom comme celui-là vous savez résister ... Elle peut vous sauver la vie, vous savez ? :-) Pour terminer le repas, un petit dessert facile comme tout à réaliser ... Un Eton Mess d'hiver ... De la meringue cassée en gros morceaux, de la crème fouettée, des airelles crevées dans un sirop de sucre un peu épais et quelques belles cuillerées de lemon curd ... On remue un peu, mais pas trop, pour bien garder tous les parfums et les textures bien distincts, et on sert tout de suite ... Je vous laisse ma recette de lemon curd. Elle est facile à réaliser et vraiment délicieuse ... Lemon Curd, pour un Eton Mess, par exemple ... Ingrédients : - 200 g de sucre en poudre - 3 gros œufs + 1 jaune - Le jus et le zeste de quatre citrons - 100 g de beurre Préparation : Battez ensemble dans une casserole à fond épais les œufs avec le sucre. Ajoutez ensuite le jus et le zeste des citrons, puis le beurre en morceaux. Faites chauffer à feu doux, au bain-marie, sans cesser de remuer et en prenant garde à ce que la préparation n'attache pas au fond de la casserole en épaississant. Au bout de vingt minutes environ, vous devez avoir obtenu une pâte ayant la consistance un peu épaisse d'une crème pâtissière. Mettez en pot et laissez refroidir complètement avant utilisation. Pour accompagner le café, quelques petites bricoles indispensables à un vrai Noël ... Des Mince Pies , tout d'abord ... Ma recette est celle de Gary Rhodes , qui lui-même, utilise la recette du mincemeat de Delia Smith ... Toutes les recettes sont sur ce billet-là ... Et puis une très chouette idée trouvée un jour sur le magazine Sweet Paul, mais dont je n'ai pas retrouvé la trace lorsque j'en ai eu besoin. Des Noix déguisées à la Pâte de Noix et d'Amandes ... Pas grave, j'ai adapté la recette en fonction de ce que je me souvenais ... J'ai donc préparé une pâte de noix et d'amandes, avec 50 g de poudre de noix, 50 g de poudre d'amandes, 100 g de sucre glace et 30 g de blancs d'œuf. Je l'ai ensuite aromatisée d'un peu de Nocino di Modena, une délicieuse liqueur italienne à base de noix dont je me sers souvent dans les desserts. J'ai moulé cette pâte dans des jolis moules achetés je ne sais plus où il y a quelques dizaines d'années, je pense, et dont je ne m'étais jamais servie. Comme souvent, dirait ma copine Facebook et voisine Françoise ! :-) Et puis j'ai juste recouvert la partie plate d'un joli cerneau de noix. Et c'était bon, mais booooon !!! Pour terminer, des truffes façon mendiants ... Truffes façon Mendiants ... Ingrédients : - 250 g de chocolat noir - 10 cl de crème fraîche épaisse - 20 g de beurre Préparation : 1. Portez la crème fraîche à ébullition puis coupez le feu. 2. Ajoutez le chocolat grossièrement haché. Mélangez bien pour obtenir une pâte homogène. Ajoutez le beurre. Mélangez à nouveau et coulez votre pâte dans un récipient plat que vous glisserez au réfrigérateur, le temps que la ganache commence à prendre. 3. Avant que la ganache ne soit complètement prise, ressortez le plat du réfrigérateur et placez délicatement, en les enfonçant légèrement dans le chocolat, des fruits secs ou confits, en prévoyant à l'avance de laisser des espaces pour découper de petits carrés ... On peut servir le grand carré complet à table. Chacun découpe ce qu'il veut ... On s'en fiche plein les doigts mais là encore, c'est booooon !!! Et puis on peut se faire plaisir. Après tout, c'est bientôt Noël ! Bien, il me faut quitter ma cuisine pour aller emballer quelques paquets. L'avantage de commencer ses courses de Noël tôt et de les étaler sur tout le mois, c'est que l'on peut faire de jolis emballages tranquillement ... J'adore me livrer à cette douce occupation en regardant de vieux films américains de Noël ... Le "Miracle sur la 34ème rue" de Georges Seaton (1947), "La vie est belle", de Frank Capra (1947) et "Christmas in Connecticut" de Peter Godfrey (1945) sont parmi mes grands favoris ... Parfois même, quelqu'un m'offre son aide. Je ne l'accepte pas toujours, cela dit ! J'aime quand même quand les choses sont bien faites ! ;-) Et mes jolis rubans, amassés au fil des années, me sont bien utiles, dans ces moments-là. Je rapporte toujours d'Angleterre de chouettes étiquettes, aussi ... On ressort la crèche ? Celle-ci est ma préférée ... Pas besoin d'un long moment pour l'installer ... On ouvre la coquille de noix et le tour est joué ! Ce qui nous laisse le temps de faire un joli goûter ... Une pâtisserie feuilletée danoise à la crème d'amandes est à l'honneur, aujourd'hui ... Avec un délicieux chocolat chaud à la menthe ... Vous avez vu, j'ai bien avancé, non ? Quelques jours avant Noël, ma maman arrive à Cannes. Il faut fêter cela ! Les apéros du bar de l'Horloge sont parfaits pour ça ! À l'eau pétillante ... ... ou avec un verre de vin ! Sinon, on peut passer au marché de Noël ... ... sur les Allées ... ... pour manger quelques huîtres et les arroser d'un petit verre de Muscadet. Après, on est fin bien pour reprendre le chemin ... de la cuisine. Je vous l'ai dit, il n'est jamais très sûr de laisser un elfe de Noël tout seul dans la maison. Aujourd'hui, il nous a fait un chouette snow angel, notre petit gars. J'en profite pour recouvrir mon Christmas Cake, désormais bien imprégné de Bourbon, de pâte d'amande et de pâte à sucre. Cette année, sa décoration sera kitchissime ... :-) Un petit voyage au pays du Père Noël ... Quoi de plus agréable que d'aller arpenter les marchés de Noël de la région, en cette saison ? Celui de Cannes, sans être exceptionnel, est plutôt sympathique. Nombreux sont celles et ceux qui se retrouvent ici, en famille ou entre amis, en fin de journée, devant une crêpe, un chocolat ou bien encore un vin chaud ... Mais le plus beau marché de Noël que j'aie vu cette année, c'est incontestablement celui d'Aix-en -Provence ... Nous nous y arrêtons en montant vers Avignon, où nous passerons les fêtes de Noël en famille ... Le Cours Mirabeau s'est couvert de petits chalets en bois. C'est bien joli ! Je n'avais encore jamais vu Aix dans son habit de Noël, cela dit, mais je dois dire que j'ai une tendresse particulière pour elle, quelque-soit le moment de l'année ... Et aujourd'hui, les petits chalets présentent de très jolis objets. Pas comme chez nous où tout n'est pas du meilleur goût. Loin s'en faut. :-) Ici, on respecte la tradition provençale ... Et cela veut vraiment dire quelque-chose, Noël, en Provence ... Ici, la maison Piantino vend ses gibassi és . Des vrais, faits avec de la farine, du sucre, des zestes d'agrumes et puis aussi de l'huile d'olive ... En remontant le Cours Mirabeau, on croise des stands de vins de Provence, des stands de nougats, d'autres de jolies poteries locales ... Un régal. Je m'arrête de temps à autre pour admirer les belles portes des riches hôtels particuliers. Un arrêt devant chez Philippe Segond, un excellent pâtissier. Ici, on a le choix entre la pompe à l'huile et le stollen ... La gourmandise ne connaît pas de frontières ... Et puis nous voilà, un peu perdus, dans la petite rue Saint-Jean ... Devant une enseigne qui me dit soudain quelque-chose ... MF ... Mickael Féval ... Le mari de notre Olivia, qui, il y a bien longtemps, possédait un blog que j'adorais, "A Turtle in the Kitchen" ... Elle s'occupe désormais de la salle de ce restaurant dont je ne lis ces temps-ci que du bien. Et qu'il faudra que j'aille découvrir un de ces jours. Comme quoi le monde est petit ... :-) Continuons à déambuler ... ... dans les ruelles ... ... de cette ville magnifique. Arrêtons-nous sur chaque placette ... Admirons chaque façade ... Repérons chaque fontaine .... Et la ville d'Aix en est riche ... L'heure est à la fête ... Partout, des sapins ... ... des guirlandes ... La confiserie Genis, rue Gaston de Saporta, a particulièrement bien décoré sa devanture. Et quand on passe devant, ça sent bon les biscuits ... En plus, on y fabrique de très bons calissons ! Que j'aime le lèche-vitrine de Noël ! Les devantures me donnent souvent des idées de décorations à garder précieusement pour plus tard ... Comme ces bûches évidées, par exemple, qui feraient de jolis écrins pour des bouchées gourmandes ... Nous arrivons sur la place de l'hôtel de ville. En face de nous, la tour de l'horloge, qui enjambe la rue ... Les gens profitent de la douceur de l'air sur les terrasses des cafés ... Un peu plus loin, c'est sur la place des Cardeurs que nous décidons de déjeuner ... Une délicieuse et très copieuse salade de chèvre chaud plus tard, nous repartons trotter ... Je crois que Paul veut venir vivre ici : La pinte à La Curieuse a l'air bien moins chère que chez nous ! :-) Moi, ce serait ces toutes petites places mignonnes qui m'attireraient plus ... C'est vraiment chouette, Aix ! Voici encore une jolie vitrine ... Vous avez vu combien les boutiques font ici des efforts de décoration ? Tout ceci ... ... est juste somptueux ! Je crois que l'an prochain ... ... nous nous organiserons un weekend ici ... ... spécialement dédié à la préparation ... ... de Noël !!! Tout est si beau, si appétissant ... La tradition provençale dans toute sa splendeur, comme je vous le disais il y a un instant ! Après une petite visite à la foire aux santons, dans laquelle j'achète trois jolis petits sujets, et un passage au marché des Treize Desserts, qui propose aux passants quelques sympathiques dégustations de produits de fête ... ... ... nous repartons en fin d'après-midi pour aller rejoindre le reste de la famille à Roussillon, dans cette superbe maison ... À notre arrivée, la maison est déjà toute décorée, avec un grand arbre majestueux, une énorme et très belle couronne de Noël posée sur la table déjà dressée ... ... et d'immenses vases transparents remplis de bougies blanches, de boules rouges et de branches de houx ... Quel joli accueil, non ?! Au menu du dîner, une raclette pour vingt ... Pour un peu, on se croirait au chalet, après une journée de ski ! Certains terminent la soirée par une grande partie de loup garou, un classique lorsque nous nous retrouvons tous ... Quelques bavardages plus tard ... ... je suis épuisée ... et je file me coucher ! Le lendemain matin, en ouvrant la porte de la petite dépendance dont nous avons eu la chance d'"hériter" pour dormir, ... ... quel ravissant spectacle ! La nature se réveille juste. Je suis au milieu des vignes, avec au-dessus de moi un ciel rosé sublime ... Allez, rejoignons les autres dans la maison ... On pousse la porte d'entrée ... ... pour découvrir que certains se sont levés encore plus tôt et ont déjà dressé la table ... Il fait beau. Les boules du sapin scintillent sous les premiers rayons du soleil. Comme tout le monde n'est pas encore debout, j'en profite pour vous faire faire un petit tour ? Nous sommes dans une ancienne ferme restructurée pour devenir une habitation. Et quelle habitation ! Vingt couchages, ce n'est pas rien ! Les bestioles devaient avoir de la place, elles aussi, quand elles fréquentaient la demeure ... :-) Les murs sont en très belle pierre, comme la plupart des fermes des environs ... Autour de la maison, un beau jardin vallonné. Une piscine ... Mais bon, il fait bien frais pour aller se tremper en cette saison ... Si ça vous tente, cela dit, il y a un sauna à l'intérieur ... :-) Idem pour le grand barbecue et le four à bois ... En demi-saison, lorsqu'il fait juste bon, ils doivent être bien agréables ! Le parc est parsemé d'arbres magnifiques. Que j'aime ces hauts cyprès, si caractéristiques des propriétés en Provence ! Juste derrière, un verger laisse apparaître, une fois les feuilles tombées, quelques fruits rescapés des cueillettes ou des tempêtes de vents automnales ... ... et ces belles vignes ... ... sur lesquelles subsistent encore quelques grappes de raisin oubliées ... Au loin retentissent de temps à autre des coups de fusil. Les chasseurs sont aux aguets ! Les vacances de Noël pourraient commencer plus mal, non ? Bien ... Et si nous sortions maintenant faire quelques courses ? On nous a indiqué quelques bonnes adresses dans la région ... Allez, on saute dans la voiture et l'on file vers l'Isle sur la Sorgue ... Direction la Maison Jouvaud ! Le royaume des délices sucrées ... ... en tout genre ! De quoi préparer un plateau des treize desserts de grande classe ! À noter également, un extraordinaire rayon de magnifiques stocking fillers, ces petits objets que l'on glisse dans les pays anglo-saxons dans les chaussettes des enfants pendues devant la cheminée ... Quant aux pâtisseries ... c'est superbe aussi ! On réserve les bûches. Il était temps ! Ils viennent juste de clore les commandes. Si vous passez dans le coin, n'hésitez pas et faites-y un détour ! Une petite balade ensuite dans les rues de cette jolie petite ville. je vous y ai déjà emmené . Je ne m'étendrai donc pas plus que ça sur sa visite ... Ma belle-sœur Nanou explique au petite Ernest le fonctionnement des grandes roues à aubes ... ... qui jalonnent le cours de la Sorgue. L'Isle-sur-la-Sorgue est l'une des nombreuses "petites Venise" d'Europe, vous voyez ? :-) Sachez cependant que pendant la semaine, les antiquaires sont tous fermés, là-bas ... Et comme c'est la principale attraction de la ville ... :-) Il reste bien sûr quelques boutiques de jolis objets ... ... qui peuvent mériter une petite visite ... ... mais dans l'absolu, allez-y plutôt le weekend ! Ce sera bien plus animé ! Cela dit, le vieux centre est joli. Les boutiques sont plutôt bobo ... ce qui ne me déplaît pas : Il y a vraiment beaucoup de jolis trucs ! Les grands cafés d'antan sont fermés ... Dommage ! J'y aurais bien pris un petit café ... Passer à L'Ile-sur-la-Sorgue sans aller chez le confiseur Lilamand serait très bête ... On se mettrait facilement à lécher les vitrines pour de bon ! Vous avez vu ces compositions ? Ne sont-elles pas sublimes ? Bon, les prix sont assez sublimes aussi mais je dois avouer que la dépense vaut le coup. Goûtez au melon ou aux clémentines confits, aux calissons au gingembre ou encore aux olives et aux piments confits ... Le choix est vaste ... et terriblement délicieux ! Nous croisons quelques drôles de chiens en ressortant de chez Lilamand ... En rentrant, on fait un petit détour par Apt ... La patrie des fruits confits. On se promène un moment en ville ... ... et l'on rentre se poser au coin du feu ... ... avec un verre d'apéritif à la truffe et quelques rondelles de saucisson pour attendre le dîner. Il y a pire comme vacances, non ? :-) Le lendemain matin, je trouve mon elfe tranquillement occupé à lire mon Routard sur le bord de la fenêtre de la salle de bain. Quelques minutes plus tard, le voilà qui cabriole dans les vignes ... Il est plutôt cool, normalement ... et reste tranquillement assis à la tête de mon lit ! Sauf quand il tombe sur des petites choses délicieuses ... Là, il ne sait pas résister ! :-) Il adore particulièrement ces petits puddings-là ! Je vous en redonne la recette ... Christmas pudding bonbons ... d'après Nigella Lawson ... Ingrédients pour 30 bonbons ... - 125 g de chocolat noir de très bonne qualité - 350 g de restes de Christmas pudding - 60 ml de Sherry - 2 cuillères à soupe de Golden Syrup ( si vous n'en trouvez pas, prenez du sirop d'érable, ça marche bien aussi ...) Pour la décoration : - 100 g de chocolat blanc, finement concassé ou un reste de pâte à sucre blanche - 12 cerises confites - 2 tiges d'angélique Préparation : 1. Commencez par tapisser une plaque tenant dans votre réfrigérateur de papier sulfurisé. Réservez. 2. Faites fondre le chocolat noir au bain-marie. 3. Émiettez le Christmas pudding dans un bol, ajoutez le sherry et le Golden Syrup. Remuez vivement jusqu'à ce que le mélange soit homogène. 4. Ajoutez le chocolat fondu et incorporez-le au pudding. 5. Prélevez de petites boules et roulez-les dans vos mains (Nigella suggère d'utiliser des gants en vinyle pour faciliter le travail !) pour obtenir de petites truffes. Vous devez en obtenir une trentaine. 6. Couvrez de papier film et réservez au frais. 7. Pour décorer, faites fondre le chocolat blanc au bain-marie. Coupez les cerises en petits morceaux pour figurer des baies et les tiges d'angélique, pour figurer des feuilles. 8. Versez un peu de chocolat blanc sur le dessus de chaque bonbon à l'aide d'une cuillère. Décorez avec les cerises et l'angélique confites. Rangez dans de petites boîtes et servez à l'heure du café ... Mais ce n'est pas le moment de traîner. Nous, on doit aller à Robion ... ... pour faire goûter à la famille les fameuses fougasses de chez Honorat ... En rentrant, on passe montrer à ma maman la nécropole rupestre de Saint-Pantaléon. Au chevet de la vieille église du XIIème siècle ... ... un amoncellement de tombes creusées directement dans la roche. Les toutes - petites tombes de nourrissons ... ... sont particulièrement impressionnantes. Saint-Pantaléon fut à partir du XIII ème siècle un sanctuaire de répit, un endroit où l'on venait déposer, en général sur l'autel de la Vierge, quelques heures après leur naissance, les nourrissons morts avant d'avoir pu être baptisés. On les accompagnait alors de nombreuses et ferventes prières et on attendait de voir quelque-chose qui ressemblerait de près ou de loin à un signe de vie (quasiment toujours illusoire) pour les baptiser en quatrième vitesse. Les enfants étaient alors inhumés directement dans le cimetière attenant au sanctuaire ... D'où ces minuscules tombes bien émouvantes ... Un très bel endroit à ne pas louper si vous passez dans le coin. Et puis le paysage tout autour est si joli ! Un champ d'oliviers coupés ... De belles vignes qui prennent un repos bien mérité ... De grands arbres attendant le printemps pour reverdir un peu ... Qu'elles sont belles, les lumières de l'hiver ... La région est vraiment magnifique !!! Retour à "La Madone", "notre" maison, sur la route entre Joucas et Roussillon ... Les lavandes se reposent, elles aussi. Les champs doivent être superbes au début de l'été ... Mais même en hiver, le charme des lieux est certain. Nous voilà donc avec nos fougasses. Olives, anchois-olives ou encore grattons ... Il y en aura pour tous les goûts. En attendant le déjeuner, la petite classe s'amuse ! ... Ma maman et Ernest font des courses de voiture endiablées ! Paul relit ses cours. Il a ses examens bientôt ... Clément découvre les joies de tenir un bébé dans ses bras. Il faut dire qu'il est adorable, notre nouveau petit-neveu ! Trois dames sont en cuisine, cassant quarante œufs pour nous préparer une belle brouillade ! Un déjeuner et une petite sieste plus tard ... ... nous décidons de partir en balade ... ... jusqu'à Roussillon. Nous voilà au pays des ocres. Ici, celui qui aime les belles couleurs est servi ! Il a dû pleuvoir récemment, en plus ... ... et les saignées colorées laissées par l'exploitation des grandes carrières d'ocre ... ... sont encore plus éclatantes que d'habitude. Toute cette palette de couleurs vibrantes sur une même roche ... ... c'est incroyable ! Montons maintenant dans le village. Notre petit bonhomme roupille comme un brave ... Sûr qu'il sera content, d'ici quelques années, de grimper en courant les escaliers de ces ruelles escarpées ... ... jusqu'à l'église Saint-Michel, ... ... mignonne avec son campanile très provençal ... ... et ses impressionnantes marches d'escalier suspendues ! Dedans, elle est assez jolie ... La crèche attend patiemment l'arrivée de l'enfant Jésus ... Couché devant la porte de l'église, un chien local ... aux pattes très ocrées ! :-) Suivons maintenant ce chat, parfaitement adapté lui aussi à son environnement ... Il nous emmènera directement sur la Place de la Mairie ... ... entourée de belles maisons XVIIIème ... Un vrai décor de cinéma ! Bref, un joli village à découvrir, pour son ambiance et ses couleurs étonnantes. Retour en fin d'après-midi en roulant au travers de paysages de lavandes ... ... puis goûter à la maison, avec le Christmas cake, qu'il faut bien découper un jour ! Je vous en propose une tranche. Cette année, c'est une perfection ! On fait suivre le goûter par un "atelier-chocolat". On est le 23 décembre et il nous faudra bien quelques petites douceurs sucrées à grignoter à Noël ... Opération mendiants, donc ! La petite classe est ravie ! Ernest est un grand artiste ! :-) Re-apéro au coin du feu ... puis dîner léger et dodo rapide ! Demain sera une longue journée ! Au réveil, une jolie surprise au pied de mon lit ... Tout le monde est déjà au petit-déjeuner ... Je repars avec Philippe à Robion. J'ai commandé des pains ronds de belle taille au boulanger ... De retour à la maison ... ... on déballe nos victuailles. Et des victuailles, on en a ! C'est qu'il va falloir assurer, avec les deux repas qui arrivent ! J'ai trouvé à Coustellet de très jolies caillettes ... Et chez le boulanger de très mignonnes baguettes fendues en deux ... ... qui seront parfaites avec les fromages trouvés au même endroit que les caillettes, le magasin "Naturellement Paysan", qui rassemble la production d'agriculteurs, d'éleveurs et d'artisans locaux ... Là-bas, j'ai fait le plein de légumes anciens. Des connus ... et des bien moins connus ... Je découvre comme cela le persil tubéreux. C'est vachement bon, en plus ... Clément sera mon commis, pour le dîner de ce soir ... On a du pain sur la planche ... et des tonnes de légumes à éplucher. Clément épluche et moi je découpe. Ernest fait provision de bûches pour la veillée de Noël ... Nous, on continue notre boulot. Vous avez vu comme c'est joli, tous ces légumes tranchés ? Je prépare également le fameux plateau des treize desserts. un indispensable des Noëls en Provence ... J'y place les jolis santons que j'ai achetés à Aix. La vendeuse de calissons, d'abord ... Le boulanger, ensuite ... ... et sa jolie boulangère ! Dans l'après-midi, je fais également préparer une pâte à brioche à Ernest. Il est très doué, ce petit gars ! Dehors, les deux frères bavardent au soleil. Paul fait des essais de couvre-chef ... ... cependant que son frère remet Ernest en cuisine et prépare avec lui deux splendides Blooming Breads. Vous connaissez certainement ces pains-là ... ils ont fleuri (!) un peu partout sur la Toile il y a quelques années, importés des États-Unis ... On prend un gros pain, si possible un peu rassis. On le découpe en tranches, verticalement, dans un sens, puis perpendiculairement, toujours verticalement, en veillant à garder intacte la croûte du fond du pain, de façon à ne pas détacher les petits carrés les uns des autres. On comble les espaces obtenus de ... ce que l'on veut ! Ici, des cébettes finement émincées et revenues dans une belle noix de beurre, puis du cheddar fraîchement râpé. On en prépare un second avec des lardons fumés et dorés et du cheddar aussi ... On emballe les pains dans deux couches de papier d'aluminium et on enfourne une trentaine de minutes avant de servir. Au bout de vingt minutes, on ouvre le papier d'alu et on couvre la surface des pains d'une belle couche de mozzarella râpée. On repasse au four pour encore 10 minutes, le temps que le fromage soit bien coulant. J'ai la chance d'avoir à ma disposition deux immenses fours. Ça change la vie, ça ! C'est ce qui m'a donné envie de préparer ces Légumes anciens Rôtis au Miel, au Thym et très poivrés ... J'en fais rôtir deux grandes plaques, que je rassemble ensuite dans cet immense plat en terre. Il n'y aura plus qu'à les refaire tiédir au moment du dîner ... Au milieu du buffet trônera une énorme cocotte de risotto aux cèpes. Pour les cèpes séchés, on a prévu le coup en en achetant 300g , ce qui fait un volume assez énorme, au marché Forville avant de venir. Le bouillon est prêt. Un bon bouillon de cèpes et de volaille, aromatisé d'une bouteille de vin blanc du Luberon et de pas mal de safran ... Le kilo de riz Arborio attend, déjà bien nacré, sur un lit d'échalotes fondues au beurre. Jean-Pierre nous a apporté du Gers un énorme jambon cru. Et c'est donc JP qui va se charger de le découper en fines lamelles ... ... sous l'œil gourmand et intéressé du petit commis de cuisine. Tout est maintenant prêt, sur le grand comptoir de la cuisine ... Il faut quand même absolument que je vous donne la recette de la salade dont la photo suit ... Une salade de lentilles, chicorée rouge, mandarine et feta ... Étonnante mais divine combinaison ... Salade de Betterave, Clémentines et Lentilles et Feta ... Beet, Clementine and Lentil Salad with Feta ... d'après Jamie Magazine ... Ingrédients : - 6 betteraves crues, brossées - 3 cuillerées à soupe d'huile d'olive - Le jus d'1/2 citron - 2 branches de thym, feuilles détachées - 50 g de noix - 2 clémentines - 1 cuillerée à soupe de miel liquide - 4 cuillerées à soupe de vinaigre de Xérès - 250 g de lentilles déjà cuites - 50 g de petites feuilles de chicorée rouge - 50 g de feta, émiettée Préparation : 1. Préchauffez votre four à 180°C. Coupez chaque betterave en six et mélangez-les dans un saladier avec 1 cuillerée à soupe d'huile d'olive, le jus de citron et les feuilles de thym dans un plat à rôtir. Assaisonnez bien et enfournez pour 40 minutes, ou jusqu'à ce que les betteraves soient tendres. 2. Durant les 3 ou 4 dernières minutes, placez les noix dans un petit plat à côté des betteraves et laissez-les dorer un peu. 3. Pendant ce temps, pelez, les clémentines à vif et récupérez les quartiers en enlevant toutes les peaux blanches.. Battez le reste d'huile d'olive avec le vinaigre et le miel. Versez-en la moitié sur les betteraves rôties, encore chaudes dans leur plat. Remuez bien pour les enrober et laissez de côté. 4. Mélangez les tranches de clémentines, les lentilles et les feuilles de chicorée et le reste de la sauce dans le plat des betteraves et mélangez bien. Dressez sur un grand plat. Répartissez sur la salade les noix et la feta, juste avant de servir. On devrait se régaler ... ... avec tous ces délicieux produits ! Et Jean-Pierre nous a aussi amené un énorme bloc de parmesan, arrivé en droite ligne d'Italie ! Oui, ça devrait être chouette ! Clem est à son poste. Ce sera lui le maître du risotto, aujourd'hui. Ça tombe bien, il le fait aussi bien qu'une mama italienne ! :-) Les tantes et cousines ont sorti la vaisselle en bout de table. On dispose les plats ... Bien, sortons maintenant les blooming breads du four ... Voici celui aux oignons verts ... ... et voilà celui aux lardons. Ils se mangent brûlants, ceux-là ! On se crame et on se cochonne le bout des doigts mais qu'est-ce que c'est bon ! Allez, les magnums de Ruinart ont rempli les flûtes à Champagne ... Le top de départ est donné ! Bon appétit à tous ! Et tout le monde a bon appétit. Une bonne table fait de bonnes soirées, en général ... Les conversations vont bon train ... Moi, ça me fait plaisir, ça ! Même les chiens participent à la fête !!! Pour le dessert, on sort le "Souvenir sapin" de chez Jouvaud ... Une crème brûlée au fruit de la passion, un croustillant praliné amande, noisette, chocolat au lait et riz soufflé ... Divin, même si ma photo, prise en très mauvaise lumière à la va-vite ne lui rend pas hommage ! :-) Une bûche, aussi. Une très longue bûche ! La Provençale ... Un soufflé aux amandes, un biscuit aux noisettes et une couverture de chocolat noir ... Un délice ! Fin de la soirée ... et dirais-je même, tout petit matin ... Les elfes du Père Noël mettent en ordre ... ... les cadeaux lâchés un peu n'importe comment par le Père Noël dans la cheminée ... Des elfes facétieux, d'ailleurs ! Allez, il est temps d'aller dormir ... On éteint les lumières et on file au lit ! Parce que le 25 au matin ... ... commence de bonne heure le grand déballage ! Tout le monde ouvre ses paquets. Tout le monde est vraiment gâté. Chacun fait cela à son rythme ... On admire les cadeaux des uns et des autres ... Et pendant ce temps, mon petit commis s'est remis en cuisine, ébahi par le volume qu'à pris la pâte à brioche qu'il a faite hier soir et qu'il a ensuite glissée au réfrigérateur ... Je vous donne sa recette. Soit dit en passant, c'est aussi la recette de Paul Hollywood, qui nous propose de confectionner cet hiver un ravissant sapin fait de délicieux Chelsea buns ... :-) Pour les non-anglophones, je vous mets ici les proportions de la pâte du ... Sapin de Noël d'Ernest : Ingrédient pour une quinzaine de personnes ... - 800 g de farine T 55 - 1 cuillerée à soupe rase de sel fin - 15 g de levure de boulanger lyophilisée - Je rajoute deux ou trois cuillerées à soupe de sucre en poudre car mon fourrage sera moins sucré que celui du chef et que je ne les glacerai pas au sucre ... - 400 ml de lait - 60 g de beurre - 2 œufs Préparation : 1. Vous mettez la farine dans un saladier, vous ajoutez le sel d'un côté et la levure de l'autre. 2. Vous faites tiédir le lait et le beurre dans une casserole. Le mélange doit être tiède et le beurre, fondu. Vous versez dans le saladier de farine, vous ajoutez les œufs et vous remuez avec une cuillère en bois jusqu'à former une pâte molle et collante. 3. Vous renversez la pâte sur une planche farinée et vous pétrissez vigoureusement pendant cinq bonnes minutes. La pâte doit devenir souple et élastique. Surtout, résistez à la tentation de rajouter trop de farine. Vous y perdriez en moelleux, à la fin. 4. Placez la pâte dans un saladier huilé et couvrez de film alimentaire. Laissez lever une heure à température ambiante ou mieux, une nuit au réfrigérateur ... Utilisez ensuite comme bon vous semble ... Ici, par exemple, Ernest étale sa pâte en de longs rectangles et garnit ces rectangles soit de confiture de framboise, soit de crème de calissons ... On est en Provence, quand même ... Il roule soigneusement ces rouleaux sur eux-mêmes, bien serrés, et les coupe en tranches de 3 ou 4 cm d'épaisseur. Il les dispose ensuite sur une grande plaque tapissée de papier sulfurisé, les couvre d'un film alimentaire ... ... et laisse la pâte lever encore une petite heure dans un endroit tiède. Il badigeonne enfin les petites brioches roulées d'un jaune d'œuf battu avec quelques gouttes d'eau puis enfourne sa plaque dans le four préchauffé à 190°C, pour une vingtaine de minutes ou jusqu'à ce que le sapin soit d'un beau brun-doré ... N'est-ce pas une vraie réussite ? Là, nous partons nous promener un peu ... On a bien dîné la veille et notre brunch va s'en trouver un peu repoussé ... Il fait un temps magnifique et c'est à Fontaine-de-Vaucluse, pas loin de là, que nous allons faire un petit tour. Fontaine-de-Vaucluse est un joli village, ultra-touristique en été mais bien agréable en hiver, ... ... traversé par la Sorgue. Surplombant le village, les vestiges du Château des Évêques de Cavaillon. Des ruines du XIVème siècle, quand même ... C'est au pied d’une extraordinaire falaise calcaire sculptée par l’érosion que jaillit la rivière Sorgue, à quelques centaines de mètres à peine du centre du village. Cette source est la première d’Europe, l'une des plus importantes au niveau mondial, de par le volume d’eau qui s'écoule. Elle émerge d'un immense réseau souterrain. Aujourd'hui, en plein hiver, il n'y a pas beaucoup d'eau. Le conduit noyé de la Sorgue, un entonnoir vertical de 308 mètres de profondeur, est bien vide. Il faudra revenir le voir au printemps, quand les eaux se font impétueuses. En toutes saisons, les sources secondaires alimentent la Sorgue ... ... et forment un beau plan d’eau d'un très joli bleu-vert ... La beauté des lieux a su émouvoir plus d'un poète ... Pétrarque, Chateaubriand, ou bien, plus près de nous, Frédéric Mistral et René Char, ont succombé aux charmes de cette vallée ... une colonne fut d'ailleurs érigée en 1804 pour célébrer le 500ème anniversaire de la naissance de Pétrarque, qui vécut ici une quinzaine d'années ... Subsiste un beau moulin ... le Moulin à Papier « Vallis Clausa » ... La fabrication artisanale du papier à la main fut une des grandes activités de Fontaine de Vaucluse, jusqu’au milieu du XXème siècle. Alors, elle vous plaît, ma promenade ? Pas le temps d'aller visiter le musée des santons. Il me tentait bien, pourtant, mais on a encore pas mal de choses à faire avant le déjeuner ... On rentre quand même en empruntant la route touristique ... ... qui mène jusqu'à Gordes ... De retour à la maison ... ... on dresse la table dehors. On entame le foie gras que nous a préparé Jean-Pierre, qui nous a décidément bien gâtés, cette année ... Notre brunch est un déjeuner de restes ... mais de beaux restes qui régaleront tout le monde ! Vous avez vu la jolie étoile au sommet du sapin ? On a eu assez de petites brioches pour en faire une couronne, aussi ... Allez, on se prend un petit café ? Vous pourrez enfin piocher dans le plateau des treize desserts ! Et aussi dans le plat de mendiants ! Ah les jolies vacances !!! Mais ces jolies vacances finissent par se terminer. Il va falloir que nous quittions notre jolie maisonnette ... On était bien, dedans ... Elle était belle, cette maison ... ... et on y a passé de vraiment bons moments ! Derniers bavardages ... Les valises sont faites, le sapin a été démonté ... Nous déposerons ma maman ce soir à la gare d'Avignon ... Nous avons donc toute une journée devant nous, et nous allons la débuter à Gordes. C'est tellement beau, Gordes ... L'un des plus jolis villages de France. Une belle petite église, Saint-Firmin. ... avec une jolie crèche. J'ai toujours adoré les crèches ! On a faim et on se met en quête d'un endroit pour déjeuner ... Les Cuisines du Château semblent être une bonne option. Des petites tartines de tapenade ... ... en attendant de commander ... Vous avez vu, nous sommes à l'eau ? La joue de porc cuite comme une daube est aussi délicieuse avec de l'épeautre cuit à la façon d'un risotto ... ... qu'avec ce petit tian d'oignon confit, tomate séchée, navet boule d'or et courge butternut ... Quant aux desserts, ils sont aussi simples que bons ! Un délicieux nougat glacé ... ... ou, encore mieux, des petites crèmes au chocolat servies avec deux jolies madeleines à la fleur d'oranger. La salle est jolie, la nourriture est délicieuse, l'accueil est chaleureux ... Que demander de plus ? Tenez, je vous donne les coordonnées de l'endroit ... Les Cuisines du Château ... Au pied du Château Place Genty Pantaly 84220 GORDES T. 04 90 72 01 31 T. 06 99 52 71 94 On va faire quelques pas ensuite, histoire de découvrir un peu mieux les ruelles du village ... Nous sommes déjà venus à Gordes, il y a quelques années ... Mais c'était en été, avec beaucoup plus de monde. Aujourd'hui ... ... en plein hiver ... ... et par beau temps ... ... Gordes a assurément beaucoup plus de charme ! En reprenant la route, au milieu des oliviers chargés de beaux fruits noirs charnus ... ... on marque un arrêt sur la route ... ... histoire quand même de vous faire profiter ... ... d'un panorama que je qualifierai d'exceptionnel ! La redescente jusqu'à l'abbaye de Sénanque est merveilleuse ... J'ai déjà visité Sénanque à plusieurs reprises, au printemps, en été, en automne ... mais je dois dire qu'aujourd'hui, avec ce temps froid, cette lumière, j'ai l'impression de mettre un pied dans un roman de Stendhal ... Étonnant sentiment ... Un moine cistercien nous fait visiter ... C'est toujours bien, les visites guidées ... On perçoit des choses que l'on n'aurait pas forcément remarquées tout seul ... Ça fait parler les pierres et cela rend les visites autrement plus vivantes ... Dernière étape de notre promenade provençale de Noël ... Avignon, où ma maman reprendra tout à l'heure son train pour rentrer à Paris ... Le Palais des Papes est tout illuminé. C'est sobre et c'est très beau ! Ça le met divinement en valeur ... Comme il est déjà tard, nous ne faisons qu'une toute petite balade dans la ville ... On commence par le marché de Noël .. ... qui est très beau, je dois le dire ! Nos marchés des Alpes-Maritimes devraient en prendre de la graine ... Moi, je défaille devant tous ces beaux étalages ... Regardez ce joli plateau-là ! Un petit vin chaud ... pour nous réchauffer ! :-) On profite encore un moment des jolies lumières de Noël ... Le centre d'Avignon a vraiment un charme fou ! Les boutiques sont belles ... ... et les gens y semblent heureux ! Que peut-on demander de mieux ? Bien ... Il nous faut donc rentrer chez nous. Oh, pas vraiment de problème, nous ne vivons pas dans la plus moche région de France non plus ! :-) Le retour au boulot se fait tranquillement, donc, ... Nous attendons du monde pour la soirée du 31 et je me mets déjà à penser à ce que je ferai à dîner.Ils nous annoncent qu'ils resteront trois nuits la veille de leur arrivée. OK, on se serrera ... Après tout, les meilleures choses de la vie sont celles qui arrivent de façon inopinée, souvent ... Le 31 décembre arrive, nos invités aussi. J'ai choisi de préparer un repas alsacien... J'essaye de faire une jolie décoration de table en installant ma collection de petits cœurs en terre peinte de Betschdorf sur un grand chandelier. Voici donc le menu (du repas) en détail. Je ressors mon immense plat à bäckeoffe ... Pour l'apéritif, on accompagne une bouteille de Champagne d'une couronne de saucisses feuilletées ... ... et de petites tartes flambées ... On commence notre repas avec le délicieux foie gras de Jean-Pierre, qui nous a rejoint lui aussi pour les fêtes, foie gras que nous servons sur un socle fin de feuilletage, avec une transposition de la confiture de Noël de Christine Ferber en un condiment acidulé, préparé avec ma gelée de coings et avec les restes de mon plateau des treize desserts de Noël, et une petite salade de cresson agrémentée de quelques graines de grenade ... Le Condiment de Noël ... inspiré par Christine Ferber ... Ingrédients : Les quantités sont un peu au pif, en fait ... en fonction de vos placards ... - 1 kg de poires mûres - 2 pots de gelée de coings ( j'en ai encore une bonne vingtaine en stock !) - 1 tasse de vinaigre de cidre - Une petite poignée de figues séchées figues séchées coupées en bâtonnets - Une petite poignée de pruneaux dénoyautés coupés en bâtonnets - Une petite poignée d'abricots secs coupés en bâtonnets - Une petite poignée de raisins secs - Le jus d'un citron - Le jus d'une orange - Une bonne pincée d'épices à pain d'épices moulues Préparation : 1. Pelez les poires, coupez-les en deux, videz-les et détaillez-les en fins bâtonnets. Mélangez les poires, les fruits secs, la gelée de coings, le vinaigre, le jus de citron, le jus d'orange et les épices à pain d'épices dans un grand saladier. Couvrez de papier film et laissez reposer une heure. 2. Versez ensuite la préparation dans votre bassine à confiture et portez au frémissement. Reversez dans le saladier, couvrez et laissez reposer au frais une nuit. 3. Le lendemain, remettez tout dans la bassine à confiture et faites cuire à feu vif, en remuant sans arrêt, jusqu'à ce que le mélange épaississe et prennent la consistance d'un chutney un peu épais. Mettez aussitôt en pots et couvrez. Retournez les pots et laissez-les reposer ainsi jusqu'à complet refroidissement. Servez avec du fromage, de la viande froide ou encore un foie gras ... La soirée débute bien. Je sers mon bäckeoffe ... Délicieux ! Ma recette, prise sur un livre que j'aime bien, est parfaite ! en même temps, ce n'est pas la première fois que je la pratique ! :-) Le Bäckeoffe ... Ingrédients : - 500 g de gîte de bœuf - 500 g d'échine de porc désossée - 500 g d'épaule d'agneau désossée - 1 queue et un pied de porc - 250 g d'oignons - 2 gousses d'ail - 2 blancs de poireaux - 1/2 l de vin blanc sec d'Alsace (Riesling, Edelzwicker ou Sylvaner) - 1 bouquet garni, ( persil, 1 branche de thym, 3 feuilles de laurier) - Un peu de poudre de clou de girofle - Un peu de poivre moulu - 1,5 kg de pommes de terre Préparation : 1. Faites mariner la viande coupée en morceaux pendant 24 heures dans le vin blanc, avec les épices, la moitié des oignons émincés, les blancs de poireaux émincés, le bouquet garni, le clou de girofle et le poivre. 2. Le lendemain, épluchez et émincez les pommes de terre et le reste des oignons. Recouvrez le fond de la terrine d'une couche de tranches de pommes de terre. Couvrez d'oignons et de poireaux. Placez ensuite vos morceaux de viande. Recouvrez du reste des tranches d'oignon et de poireau, en terminant le montage par encore une belle couche de pommes de terre bien rangées. Mouillez avec la marinade. Le liquide doit arriver à mi-hauteur de la terrine. Répartissez à la surface les légumes et les aromates de la marinade. Fermez votre terrine. Lutez-la avec une pâte molle faite de farine et d'eau. Faites cuire 3 heures environ à th. 5/6 ... Servez le bäckeoffe dans sa terrine, après avoir cassé la bande de pain ... Et régalez-vous, surtout !!! Pour terminer le dîner, j'ai prévu une tarte au fromage blanc accompagnée d'une compote de griottes à la cannelle, préparée un peu à la façon d'un kissel russe ... La recette de la tarte au fromage blanc vient de la même collection d'ouvrages ... La Tarte au Fromage Blanc à l'Alsacienne ... Ingrédients : - 400 g de pâte sablée maison (250 g de farine, 1 jaune d'œuf, 125 g de beurre, 1 pincée de sel et 2 cuillerées à soupe de sucre + un peu d'eau froide si besoin) - 300 g de fromage blanc entier - 4 œufs - 125 g de sucre - 25 cl de lait - 1 petit pot de crème épaisse - 50 g de fécule - 25 g de farine - Sucre vanillé - Le zeste de deux citrons râpés Préparation : 1. Foncez votre plat à tarte avec votre pâte sablée. 2. Dans une terrine, travaillez le fromage blanc avec les 4 jaunes d'œufs et le sucre. Ajoutez ensuite la fécule et la farine délayées dans le lait, la crème, la vanille et le citron râpé. Battez les blancs en neige et incorporez-les délicatement au mélange précédent. 3. Remplissez le fond de tarte avec cet appareil et faites cuire à four chaud pendant 30 minutes. 4. Après cuisson, retournez la tarte sur une grille jusqu'à refroidissement, pour éviter qu'elle ne s'affaisse. Encore tiède, remettez-la dans la position normale et saupoudrez-la de sucre glace. Pour la compote de cerise, vous faites cuire vos griottes (celles de Picard sont parfaites, en cette saison ...) avec un peu de sucre, un zeste de citron et un bâton de cannelle. Vous laissez compoter à feu vif, le temps que la quantité de liquide diminue un peu. Mélangez maintenant dans un bol un peu de maïzena (ou mieux, d'arrow root) avec un chouilla d'eau. Quant elle est bien délayée, ajoutez-la dans la casserole et laissez épaissir quelques minutes. Retirez du feu et réservez au frais jusqu'à dégustation ... Fin de la soirée sur la plage, en buvant un coup à l'année qui arrive ! Et à mon anniversaire, aussi ! Suit un magnifique feu d'artifices ... .. qui illumine merveilleusement ... ... toute la baie de Cannes ! Bonne année à vous, amis lecteurs ! On traîne encore ... quelques heures ... avant d'aller dormir ... en croquant les jolis fruits confits et les marrons glacés rapportés de chez Jouvaud ... On est au lit à 4 heures ... Je n'en peux plus ... Le lendemain matin, c'est le premier janvier, mon anniversaire, bref, une journée de fête, quoi ... :-). Nous ferons un brunch un peu tardif ... j'aime bien les brunches tranquilles un peu tardifs, le jour de mon anniversaire ... JP se remet au boulot et nous recoupe gentiment de fines tranches de son fabuleux jambon ! Clément, lui, nous prépare une série de ses désormais classiques Marmalade Martini ... Je me suis levée fort tôt, n'ayant dormi que trois petites heures, mais dès que je suis en cuisine, tout va mieux ... "Convier quelqu’un c’est se charger de son bonheur pendant tout le temps qu’il est sous votre toit", comme disait le grand Brillat Savarin ... Ça tombe bien ! Ça vous dirait de connaître le menu ? Je l'ai conçu avec plein d'amour ... ;-) Et voici notre table ... Le brunch du Nouvel An est un truc important, chez nous ... Elle est couverte de bonnes choses, notre première table de l'année. Une table du partage ... On commence donc par un Marmalade Martini ... Il y a aussi un grand pichet de smoothie de Noël façon Jamie Oliver ... Le Smoothie de Noël de Jamie Oliver ... Ingrédients pour 8 personnes ... puisque nous sommes encore 8 ! - 4 poires mûres pelées et épépinées - 800 ml de jus d'orange fraîchement pressé - Une poignée de glaçons - 2 cuillerées à soupe bombées de sauce aux airelles lisse ( cranberry sauce Ocean Spray, en pot, facilement trouvable en grande surface) - La valeur d'un pouce de gingembre frais, pelé et coupé en dés Préparation : Mixez l'ensemble des éléments dans un blender puissant. Servez tout de suite ... J'ai préparé ma classique salade de Noël. Une recette de Nigel Slater, prévue au départ pour utiliser les restes de la dinde de Noël, mais que l'on peut parfaitement préparer avec des blancs de poulets cuits à l'étouffée et gardés bien moelleux. Salade de Dinde rôtie d'un Lendemain de Noël ... d'après Nigel Slater .. Ingrédients pour 4 personnes : - 4 bonnes poignées de restes de dinde rôtie - 3 gousses d'ail - Sel - 2 cuillères à soupe de miel - 2 cuillères à soupe de sauce de soja - 1 cuillère à soupe de pâte de piment - 1 cuillère à soupe de ketchup - 1 cuillerée de moutarde en poudre (Colman's) - 1/2 cuillère à soupe de poivre noir - De l'huile d'arachide Pour la salade : - 2 belles oranges, sanguines si vous en trouvez - 1 pamplemousse - 4 poignées de cresson - Les graines d'une grenade entière Préparation : 1. Préchauffez le four à 200°C . Dépouillez la viande cuite de la dinde, en gardant des morceaux pas trop petits. Ils resteront plus juteux. Pelez l' ail et pilez-le dans un mortier avec une pincée de sel. Broyez en une pâte et transférez dans un bol. Incorporez le miel, la sauce soja , la sauce chili , le ketchup, la moutarde et un filet d'huile d'arachide. Assaisonnez avec un peu de poivre noir, puis ajoutez la viande de dinde. Mélangez délicatement puis versez le tout dans un plat allant au four. 2. Faites cuire au four pendant 20 minutes, ou jusqu'à ce que la viande soit toute caramélisée mais encore juteuse. Pendant ce temps préparez la salade. Pelez les oranges et le pamplemousse à vif avec un couteau bien aiguisé puis tranchez-les finement. Mélangez avec le cresson. Pour servir, empilez la dinde chaude sur la salade, couvrez de graines de grenades et servez. Il faudra que vous la fassiez un jour, elle est vraiment bonne ! J'ai aussi prévu de préparer un Camembert Rôti aux Airelles. Pardon, deux camemberts rôtis aux airelles ! :-) Pour ce faire, on prend des camemberts de bonne qualité, au lait cru et en boîte en bois agrafée (on évite soigneusement celles qui sont collées ...). On sort les fromages de leur emballage plastique et on les remet dans leur boîte en bois. On les fend avec la pointe d'un couteau et on insère des airelles séchées dans ces fentes. On en empile d'autres à la surface du fromage. On recouvre les boîtes de leurs couvercles - si on arrive à enlever l'étiquette, ce n'est pas plus mal -, on les emballe dans de l'alu, au cas où le fromage déciderait de se faire la malle, et on enfourne sur la plaque du four pour une vingtaine de minutes, ou jusqu'à ce que les fromages soient bien fondus. On sert alors sans tarder ! Ces camemberts n'attendent pas ! Ils seront délicieux, servis tout chauds avec du pain grillé et des tranches de jambon cru ... Encore un classique du brunch du Nouvel An, dont je vous ai déjà donné la recette lors d'un autre Noël, et que je vous remets ici, parce que c'est juste délicieux. Des petits pains farcis aux épinards et à la feta. une recette de Paul Hollywood ... Spinach, Feta, and Pine Nut Parcels ... ou Petits Paquets aux Épinards, Feta et Pignons ... d'après Paul Hollywood ... Ingrédients pour 4 beaux paquets ... Pour la pâte : - 250 de farine T55 - 1 cc de sel fin - 1 cc de levure de boulanger lyophilisée - 2 CS d'huile d'olive, et un peu plus pour pétrir Pour la farce : - 1 CS d'huile d'olive - 2 gousses d'ail écrasées - 500 g d'épinards en branches congelés - 125 g de feta émiettée - 2 CS de pignons légèrement grillés - 3 CS de menthe fraîche hachée - Sel, Poivre Préparation : 1. Pour faire la pâte, mettez la farine dans un grand bol et ajoutez le sel d'un côté et la levure à l'autre. Versez l'huile et 125 ml d'eau . Commencez à mélanger avec une seule main, en ajoutant un peu d'eau à la fois et incorporez progressivement toute la farine jusqu'à ce que vous ayez une pâte grossière. Elle doit être souple et légèrement collante. Vous devrez peut-être ajouter un peu d'eau en fonction de la capacité d'absorption de la farine. 2. Étalez un peu d'huile d'olive sur votre surface de travail et pétrissez la pâte pendant au moins cinq minutes, ou jusqu'à ce qu'elle devienne lisse et ne colle plus aux doigts. Replacez la pâte dans le saladier et couvrez d'un film alimentaire. Laissez dans un endroit chaud pendant environ une heure , ou jusqu'à ce que la pâte ait doublé de volume. 3. Pendant ce temps, préparez la garniture. Faites chauffer l'huile dans une grande poêle à feu doux, ajoutez l'ail et laissez cuire doucement pendant une minute, ou jusqu'à ce qu'il commence juste à se colorer. Transférez dans un grand bol. Ajoutez les épinards surgelés dans la poêle et augmentez la chaleur. Faites cuire, en remuant souvent, jusqu'à ce que les épinards soient cuits et qu'il n'y ait plus aucune eau dans la poêle. Ajoutez dans le saladier avec l'ail et assaisonnez avec du poivre noir et une petite pincée de sel (rappelez-vous que le fromage sera très salé ). Laissez refroidir puis ajoutez le fromage, les pignons et la menthe. Mélangez soigneusement. 4. Lorsque vous êtes prêt à assembler les petits paquets, préchauffez le four à 220°C et tapissez une plaque à pâtisserie de papier sulfurisé. 5. Versez la pâte levée sur une surface farinée et rassemblez-la sur elle-même délicatement . Divisez-la en quatre morceaux égaux. Roulez chaque morceau à un cercle de 18 cm de diamètre et d'environ 5 mm d'épaisseur. 6. Divisez la farce en quatre partie et posez-la au centre de chacun des cercles de pâte en lui donnant une forme un peu triangulaire. Humidifiez les bords des cercles avec un peu d'eau. Ramenez la pâte au-dessus de chaque côté du triangle de farce en formant une sorte de pyramide. Appuyez sur les bords de la pâte avec vos doigts pour sceller les paquets. Coupez l'excédent de pâte et vérifiez bien la fermeture. 7. Mettez vos petits pains aux épinards sur la plaque de cuisson et faites cuire au four pendant 12 à 15 minutes, ou jusqu'à ce qu'ils soient dorés mais encore un peu souples. Dégustez chaud, tiède ou froid. Et si vous voulez, vous pouvez utiliser la même recette pour faire un long pain farci et l'emmener en pique-nique, par exemple ... Voilà ensuite ma non moins classique Tarte aux Asperges et au Saumon Fumé ... La tarte préférée de Clément ...Je ne vous mets pas la recette. Vous savez tous faire une quiche .. ;-) Bien ! Là, je vous mets une idée nouvelle, adaptée d'une recette trouvée dans le magazine Olive, je pense ... De moelleuses pancakes à la ricotta, servies avec un beurre fouetté au miel ... J'ajoute juste à la pâte un peu de safran ... Fluffy Ricotta and Saffron Pancakes with Whipped Honey Butter ... Pancakes à la Ricotta et au Safran, Beurre fouetté au Miel ... Ingredients : - 75 g de farine - 1 cuillerée à café de levure chimique - 175 g de ricotta - 0,2 g de poudre de safran - 90 ml de lait fermenté - 2 œufs, jaunes et blancs séparés - Beurre Pour le beurre battu au miel : - 150 g de beurre, à température ambiante - 2 cuillerées à soupe de lait - 2 cuillerées à soupe de miel Préparation : 1. Pour préparer le beurre battu, mettez tous les ingrédients dans un bol et fouettez au batteur électrique jusqu'à ce que le mélange soit pâle et aéré. 2. Pour préparer les pancakes, tamisez la farine et la levure dans un saladier avec une bonne pincée de sel. 3. Dans un second bol, battez la ricotta, le lait fermenté, les jaunes d'œufs et le safran. 4. Battez enfin les blancs d'œufs en neige ferme, dans un troisième saladier. 5. Ajoutez graduellement le mélange de ricotta dans le mélange de farine, jusqu'à obtenir une pâte lisse. Incorporez enfin les blancs d'œufs en neige en essayant de conserver le maximum d'air dedans. 6. Faites chauffer un peu de beurre dans une poêle. Faites cuire de grosses cuillerées de pâte jusqu'à ce que les crêpes soient dorées de chaque côté. Servez brûlant, nappé de beurre fouetté au miel et d'éventuellement encore une giclée de miel ... C'est notre petite invitée de 11 ans qui s'est chargée de nous faire cuire les pancakes. Elle est très douée et se tire de cette mission à merveille ! Bon, moi, j'aime bien avoir un laitage, dans mes brunches. Mon truc, c'est une grande jatte de fromage blanc ... ... des cerneaux de noix concassés et du bon miel de lavande de Jean-Louis Lautard, un apiculteur du Tignet qui fait un miel remarquable ... dont j'ai toujours un pot au fond de mon placard ! J'ai sorti ce pot de Nutella parce que j'aime bien avoir Snoopy à ma table ... mais il restera intact ! :-) Après le brunch, nous décidons d'aller respirer l'air des montagnes à Gourdon ! Je trouve que les jolis paysages sont toujours apaisants ... Et c'est quand même sacrément joli, Gourdon. Un village perché au-dessus de Grasse. Aujourd'hui, il y a une lumière étonnante, due à une brume tenace ... Depuis le balcon qui surplombe la vallée, on aperçoit au loin le Pont du Loup et la confiserie Florian ... ... que nous filons visiter. Histoire de refaire quelques stocks, des fois qu'on manquerait de quelque-chose ! :-) On s'arrête en redescendant à Valbonne ... Jean-Pierre y a passé une partie de sa jeunesse et ça lui fait plaisir de retourner y faire un tour. Peu de monde dans le village mais les illuminations sont belles ... De toute façon, en toute saison, c'est un endroit magnifique, Valbonne ! On s'arrête pour boire un verre dans l'un des rares cafés ouverts ... Comme on est tous un peu gelés, on prend ... presque ... tous un vin chaud. C'est simple, c'est bon ... mais pas très photogénique ... ;-) Notre invitée prend ce chocolat chaud accompagné d'un grand verre de whisky ... au grand étonnement du serveur qui a l'air de trouver cette boisson, à l'heure du goûter, pour le moins incongrue ? :-) La journée se termine ... J'ai préparé une grosse soupe pleine de légumes de pois secs anglais, de saucisses fumées de Monbéliard et de poitrine de porc salée ... La soiré s'étire ensuite tranquillement, en buvant quelques bières glacées devant un chouette film, les pieds sur la table du salon ! Un vrai moment de tranquillité, oh combien apprécié ... Et le lendemain matin, je propose une balade en Italie ... J'ai des courses à faire à Vintimille et en plus, cela fait longtemps qu'on n'est pas allé manger une pizza à la Vecchia Napoli ! J'adore la Vecchia Napoli. Nous y allons depuis tellement longtemps, en plus ... Ma calzone est divine ! :-) La vie est belle, en Italie ! Sur le pont qui enjambe la Roya, les mouettes si près de nous qu'elles frôlent nos têtes ... Il y en a toujours plein, des mouettes, au-dessus de la Roya ... Et en plein hiver, elles ont faim ... ... et se laissent facilement séduire par les morceaux de pizza récupérés dans nos assiettes à la fin du repas ... Ce peut être assez impressionnant, en fait ! :-) Ça fait un peu "Les Oiseaux" Hitchcock, vous voyez ? :-) Mais en fait, elles ne sont pas agressives du tout ! Ce qui fait que j'accepte de m'en approcher. Souvent, avec les oiseaux, je reste à distance. Tu m'as fait beaucoup de mal, tu sais, Alfred ! ;-)) Une petite crèche a été installée dans un parc ... Comme Clément a de nouveau une petite faim, pendant que nous buvons un truc chaud, il se régale d'une glace façon sicilienne ... Trois boules nichées dans une grosse brioche. J'adore ça aussi, j'en ai abusé l'été dernier à Lucca mais là, je n'ai vraiment plus faim ! Cela dit, l'adresse est bonne, même si la décoration intérieure ne paye pas de mine, et le patron est charmant ! Cette gelateria s'appelle La Granita et elle est située sur le bord de mer, au 43/A Passaggio Oberdan ... Le soleil va bientôt se cacher ... On remonte dans nos voitures ... Il va falloir rentrer ... Dernier jour de ces petites vacances ... Direction le Veux Nice ... Un arrêt à la cathédrale Sainte-Réparate. Magnifiquement restaurée, c'est aujourd'hui un vrai bijou ... Et sa crèche est tellement jolie ! Qu'il doit faire bon vivre au pays des santons ... :-) C'est que je nous en souhaite, de la sérénité, cette année ... Ouvrons grands les volets sur une vie tranquille, lumineuse, délicieuse ... Profitons des plaisirs simples. Regardons la roue de la vie tourner encore et encore ... Allons casser des petites graines toutes simples dans des endroits chaleureux ... Pas besoin de faire de l'esbroufe ... Qu'est-ce qu'on a à prouver aux autres, après tout ? Essayons de rendre notre vie un peu plus douce, c'est la seule chose que je puisse nous souhaiter pour l'année qui vient de commencer. Laissons sur le côté de la route les gens qui nous agacent et les timbrés en tout genre ... Faisons de cette année une jolie partition ... ... et arrêtons une fois pour toute de nous exciter sur des choses pas vraiment importantes ... Concentrons-nous sur des trucs plus simples et plus tranquilles. C'est tout ce que je nous souhaite, en fait, mais c'est déjà beaucoup, je crois ! :-) Et pour terminer ce billet de Noël, je vous donnerai une recette de brioche des rois (ou pas des rois, si vous omettez d'y mettre une fève ...) dans laquelle j'ai incorporé un truc délicieux. Des pruneaux ... ... et de la pulpe de pruneaux d'Agen, reçue il y a quelque temps déjà de la Ferme du Lacay , un producteur et transformateur de pruneaux d'Agen issus de l'agriculture biologique. C'est donc avec plaisir que je fais un peu de pub à ces gens, parce qu'ils font vraiment de beaux produits. Et de bons produits, aussi !!! Ma brioche est toute simple et très légère ... Vous reprenez la recette de la pâte du sapin en petites brioches roulées, que je vous ai donnée un peu plus haut dans ce billet ... Vous l'étalez, une fois levée, en un grand rectangle. Vous tartinez ce rectangle de purée de pruneaux. Vous y ajoutez une fève, quelques bâtonnets d'amandes, quelques pruneaux coupés en petits morceaux et une ou deux cuillerées de sucre roux. Cette pulpe n'est en effet pas très sucrée ... et c'est tant mieux ! :-) Vous roulez, vous formez une jolie couronne. Vous la laissez lever encore une petite heure en mettant au centre un ramequin dont vous aurez huilé l'extérieur, puis vous la badigeonnez de jaune d'œuf battu et de sucre casson. Vous l'enfournez alors pour une petite trentaine de minutes ... Il ne vous reste plus qu'à la décorer ... Avec de beaux fruits confits si vous aimez ... Moi, j'adore mettre les petits santons-fèves autant dedans ... que dehors ! Mon petit Cézanne a toute sa place sur cette galette pleine de couleurs ! Allez, je vous laisse, maintenant, non sans vous souhaiter encore une jolie année 2016 ... À très vite ! PS : Ce billet a été largement "censuré" par les garçons de la maison, qui ne veulent voir dans mon blog que les aspects les plus chaleureux de notre vie ... Moi, j'étais partagée ... La première partie du billet, celle qui relate nos vacances avec la famille, ne montre que la stricte réalité ... De délicieux moments ... La seconde, celle où nous sommes à la maison, est très, très édulcorée ... J'en garde malgré tout un feuillet bien rempli et soigneusement rédigé sur lequel j'ai tout décrit par le menu ... Genre petit journal, vous voyez. Ça me défoule, d'écrire ... Alors voilà l'histoire, en fait ... Enfin, la trame de l'histoire ... Nous avons vécu avec les trois personnes que nous avions invitées pour le soir du Réveillon ... et qui ont fini par rester quatre jours ... un véritable sketch. Un sketch sordide, dont nous ne nous sommes bien sortis qu'en tâchant de ne pas entrer dans leur spectacle, et en les regardant évoluer comme on le fait au théâtre ... Englués dans ce que nous savons être aujourd'hui (ayant eu droit à plusieurs heures très gênantes de "déblatérations" des deux bords ... tant celles de Madame, en live, sordides, ultra-vulgaires et haineuses, que celles de Monsieur, ensuite, au téléphone ... plus de 4 heures, quand même ... il ne m'a rien épargné ... vraiment rien, je vous l'assure ... ) une espèce de malsaine relation sado-masochiste, de celle dans lesquelles on se plaît à se faire du mal, à pleurnicher puis à retourner bien volontiers se faire donner une fessée ou deux par l'autre, pour ensuite faire payer aux autres son mal-être, ils tentent, parfois avec succès, d'emporter dans leurs délires famille et "amis", certes, mais surtout une petite fille qui n'a rien demandé et qui s'en prend plein la poire plusieurs fois par jour ... Je vous passerai les détails, trop infects pour être détaillés ici, mes garçons ont finalement raison, mais sachez que nous en sommes tous restés médusés ... Bref, nous sommes tombés de très haut, même si plusieurs personnes m'avaient prévenue des "tendances" de la dame en question ... Je n'ai jamais entendu de tels chapelets de grossièretés, de menaces, jamais entendu un tel mépris des autres sortir d'une bouche humaine ... Je ne lui souhaite que d'aller se faire soigner, maintenant ... et de trouver, quelque part quand même, un peu de cette paix après laquelle elle court avec l'énergie du désespoir . Mes pauvres "amis", comme je vous plains, aujourd'hui ... Mais bon, on a notre conscience de notre côté. Nous étions contents de vous recevoir, nous nous sommes occupés le mieux que l'on pouvait de vous, en essayant de ne pas juger votre conduite indécente. Vous nous avez juste déçus. Vraiment déçus. Ce qui est le moins bien passé quand même , madame la Reine des juges du savoir-vivre, c'est de n'avoir eu aucun coup de téléphone de votre part, ni pour remercier, ni pour vous excuser ... Ça, c'était vraiment méprisable ... Nulle de chez nulle, voilà l'affaire bien résumée ...

Source: questcequonmange.blogspot.com

J'aime beaucoup faire des tartes au chocolat que je customise en fonction des saisons, des sensibilités alimentaires, et surtout de mes envies !! Le chocolat se marie bien avec les fruits et j'en fais souvent des versions avec quelques fruits frais sur le chocolat pour lui apporter une touche de fraîcheur (en ce moment avec des quarties de clémentines, des rondelles d'orange, des graines de grenade, c'est un délice !). En cette période où Noël approche à grands pas, j'ai eu envie de lui associer des épices : j'ai utilisé le mélange d'épices Georges Loves Strasbourg de la marque alsacienne Georges Colin qui est composé de cardamome, cannelle, coriandre, fenouil, gingmebre, anis, badiane, macis et girofle. Si vous n'avez pas cet harmonieux mélange sous la main, un mélange type pain d'épices fera aussi très bien l'affaire ! Vous pouvez également réaliser votre propre mélange ou opter pour simplement l'une ou l'autre des épices, en fonction de vos préférénces et de ce que vous avez chez vous. J'ai utilisé de la farine de seigle, je trouve que sa saveur un peu typée se marie bien avec le chocolat et les épices (le pain d'épices est traditionnellement à base de farine de seigle, c'est dire !) et un petit peu de levain de seigle. Il rend la pâte plus digeste et un peu plus moelleuse : c'était un peu moins flagrant que dans mon essai de quiche aux poireaux avec du levain de blé et une pâte à base d'huile d'olive, mais il faut dire que le levain de blé était super actif quand je l'ai utilisé, alors que celui de seigle a un peu de mal à se rebooster selon mon chéri, avec ces températures plus fraîches. Si vous n'avez pas de levain de seigle, n'hésitez pas à le remplacer par du levain de blé ou à supprimer le levain, ça sera forcément différent, mais très bon aussi ! Dans ce cas, la pâte n'a pas besoin de reposer aussi longtemps qu'avec le levain. Si vous êtes sensible au gluten, pensez à l'alliance chocolat et farine de sarrasin. Si vous êtes sensible au lactose, vous pouvez remplacer la crème classique par de la crème de coco ou de soja. Pour une tarte de 24 à 26 cm de diamètre Pour la pâte * 200 g de farine de seigle T110 * 20 g de levain de seigle (facultatif, ça marchera aussi sans !) * 100 g de beurre doux ou demi-sel (à votre convenance) à température ambiante * 3 cuillères à soupe de sucre complet * 1 cuillère à café de mélange à pain d'épices * environ 50 g d'eau Pour la garniture * 200 g de chocolat de dessert à 70% de cacao * 200 g de crème liquide * 1 cuillère à café d'épices à pain d'épices * un peu de fleur de sel (facultatif) Préparer la pâte la veille pour le lendemain ou environ 8 h avant de réaliser la tarte, si vous utilisez le levain. Sinon, vous pouvez préparer cette pâte environ 1 h avant. Au robot ou à la main, pétrir les ingrédients, en ajoutant l'eau au fur et à mesure. En fonction de votre farine, il faudra sans doute ajuster un peu la quantité. Former une boule homogène et laisser reposer à température ambiante sans un saladier couvert, pendant environ 8h, version avec levain, pendant 1 heure, version sans levain. Préchauffer le four à 180°. Etaler la pâte sur un plan de travail fariné, en gardant un petit morceau pour quelques formes décoratives. Disposer dans le moule beurré. Piquer à la fourchette. Enfourner pour 20 minutes de cuisson à blanc. Former les petites étoiles, les disposer sur une petite plaque chemisée de papier cuisson et enfourner pour 10 minutes de cuisson. Laisser refroidir un peu. Préparer la ganache. Faire chauffer la crème à feu doux dans une petite casserole. Concasser le chocolat en petits morceaux. Quand la crème est bien chaude, retirer du feu. Ajouter les petits morceaux de chocolat, les épices et couvrir pour laisser fondre tranquillement le chocolat pendant 5 minutes. Fouetter ensuite le mélange pour bien incorporer le chocolat et obtenir une texture lisse. Verser sur le fond de pâte. Décorer avec les petites étoiles et un peu de fleur de sel si vous le souhaitez.

Source: farinedetoiles.blogspot.fr

Je me dis souvent que le nom de mon blog, imaginé il y a bientôt 12 ans, est toujours d'actualité car il s'adapte toujours à la grande présence de la farine dans mon univers culinaire : j'aime faire de la pâte, c'est un fait ! Décliner les pizza en fonction des légumes de nos paniers de l'Amap, un exercice que nous faisons souvent, Matthieu ou moi, lui en mode levain, moi en mode levure, parfois, pour un peu plus de flexibilité : ça permet de changer un peu et franchement, sur une bonne base de pâte, ici, plutôt épaisse (on assume !), on peut s'amuser à beaucoup de variantes. J'aime associer le panais à la noisette et au citron et forcément, avec le parmesan et sa pointe d'acidité, c'était un bon allié à la douceur du panais. Un peu de poivre fumé juste avant de servir, on s'est tous régalés (même Judith qui n'est pas une fan absolue du panais, mais qui se réconcilie peu à peu avec lui, c'est le céleri qui a pris de relais !!). Pour les photos, j'ai dû me hâter un peu, j'aurais bien tester d'autres possibilités, mais Augustin en pause-dej de son stage de ping-ping avait grand faim !! C'est la vraie vie par ici ! Pour 4 pizza individuelles ou 1 grande Pour la pâte * 300 g de farine de blé (ou d'épeautre) T110 * 5 g de sel * 5 g de levure de boulanger sèche * 180 g d'eau * 25 g d'huile d'olive Pour la garniture * 1 beau panais (environ 500 g) * 2 gousses d'ail * un peu d'huile d'olive * un peu de sel, de poivre, d'herbes de Provence * 4 cuillères à soupe de fromage blanc (ou de ricotta) * un peu de jus de citron et quelques suprêmes * quelques noisettes * quelques copeaux de parmesan * quelques herbes fraîches * un peu de poivre fumé Georges Colin Préparer la pâte. Au robot ou à la main, pétrir la farine, le sel, la levure, ajouter l'eau peu à peu, puis l'huile, pendant une dizaine de minutes. La pâte doit se décoller des parois du bol. Laisser reposer dans un saladier légèrement huilé, sous un torchon légèrement humide, dans un endroit tiède (à température ambiante si le temps est chaud, sinon, près d'un radiateur ou dans le four préchauffé à 50° puis éteint, ou avec une fonction levage si votre four le permet) pendant 1h30 à 2h. Laver et éplucher le panais. Le couper en cubes. Les faire revenir dans une poêle dans un peu d'huile d'olive, avec l'ail émincé, un peu de sel, de poivre, de thym, à feu moyen pendant une quinzaine de minutes. Ajouter un petit peu d'eau si besoin. Mixer le tiers des panais avec le fromage blanc et 2 cuillères à soupe d'huile d'olive. Préchauffer le four à 240° (ou en mode pizza si votre four le permet), idéalement avec une pierre réfractaire, sinon une plaque de cuisson. Diviser la pâte en 4 et façonner 4 boules. Les étaler sur un plan de travail légèrement fariné ou directement sur une feuille de papier cuisson. Garnir avec la préparation panais-fromage blanc. Disposer les cubes de panais restants, quelques copeaux de parmesan et quelques noisettes. Enfourner pour 10 minutes environ. Juste avant de servir, arroser d'un peu d'huile d'olive et de jus de citron et décorer avec quelques morceaux (ou suprêmes, mais j'adore la peau du citron!) de citron, quelques herbes fraîche et quelques copeaux de parmesan. Ajouter un peu de poivre fumé à votre convenance.

Source: farinedetoiles.blogspot.fr

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